Reviens du centre [Suki ^-^]

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Évidemment, il fallait compter sur Keiji pour garder une conversation en vie, même s'il était le seul à parler. Et comme il était moins chargé, il se sentait à la fois plus libre de ses mouvements, et donc moins ensevellit sous ses achats. Connaissant à peu près le chemin par coeur, il pue parler avec facilité, sans avoir à se concentrer sur quoi que ce soit pour retrouver son appartement.

'' Tu pourras me dire ce que tu lui offres finalement? Comment il s'apelle en plus? Je suppose qu'il est pas moche pour être aussi près de toi. Tu pourras m'expliquer comment tu l'as rencontré aussi? ''

Keiji curieux? Bien sûr que non! Enfin ça dépendait peut-être bien avec qui justement. Il y avait des personnes intéressantes, et d'autres totalement dépourvue de perosnnalité. Et puis, le fait que la jeune femme soit muette l'intriguait aussi d'une certaine façon... Enfin arrivés devant les différents blocs, Kei repéra le sien et y entraina la jeune fille, sans aucun besoin d'assenceur, il arriva face à sa porte. Kai ne semblait pas être sortit évidemment, la porte était dévérouillé. Il n'eu qu'à pousser et ils entrèrent, puis il laissa tomber ses sacs contre un mur avant de soupirer de soulagement.

Plusieurs éléments freinèrent mon esprit, tout d'abord, l'appartement. Je déposais les sacs près de ceux de la poupée de couleurs, puis essaya de faire des gestes simples : je me désignais moi avec mes mains, puis pointa mes index vers le plafond pour lui faire comprendre que j'habitais au dessus, peut-être comprendrait-il?

Le deuxième élément me fit ravaler ma salive, je préférais le garder pour moi. Je m'assis sur un coussin sans vraiment demander l'autorisation à mon interloccuteur, puis m'en retourna à mon calepin. Moi, j'avais l'habitude de ces situations, mais je pouvais comprendre que pour les autres, il était ennuyeux d'attendre, regardant quelqu'un écrire. Alors je décidais de la jouer humoristique. Je dessinais un homme, avec écrit au dessus en gros KENZO, encadré par des coeurs pour que Keiji comprenne qu'il s'agissait du fameux garçon. Le petit homme était en train de shooter dans une valise, qui fit voler des vêtements, des sous vêtements, un canard en plastique, des animaux en peluche etc. C'était biensûr pour rendre la situation plus comique. A côté du shooteur, il y'avait SUKI(moi),, qui le regardait, horrifiée, avec des cheveux qui se dressaient sur le crâne, comme si ma femme avait été électrifiée. En dessous, je rédigeais tout de même une petite note explicative, pour ne pas que mon dessin soit mal vu :

***Il s'appelle Kenzo, et il a renversé tout le contenu de ma valise accidentellement, sur le quai de la gare. Je pense que je vais lui peindre quelque chose, je trouve ça plus personnel, qu'est ce que tu en penses? Et toi petite fée? Quel âge as tu? Qu'est ce que tu fais dans la vie? D'où tu veux? Tu as un amoureux?***

Beaucoup de questions d'un coup pour faciliter la conversation. Je détaillais du regard tout l'appartement, bien plus grand que le mien. Vu d'ici, rien ne trahissait la présence du troisième nom inscrit sous la sonnette, qui ne quittait pas mes pensées...

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Keiji, au bout de quelques minutes, comprit enfin pourquoi la jeune femme pointait le plafond au dessus d'eux. Elle habitait donc dans le même logement? Quelle coïncidence, elle ne s'était donc pas réellement déplacée pour rien. La voyant s'installer sur un des coussins et reprendre son calepin, Kei s'approcha, pour mieux voir ce qu'elle comptait écrire, ou plutôt dessiner. Évidemment, c'était bien plus distrayant que si elle ne s'était contenté que d'écrire. Déjà, le jeune homme n'était pas un grand lecteur, sauf pour ce qui concernait les prixs des vêtements et les magazines de mode. Donc le garçon se nommait Kenzo, mais le reste du dessin, quoi que amusant, le laissa perplexe. Il ne comprennait pas tre`s bien ce qu'elle essayait de dessiner, si ce n'était que le garçon en question avait renversé des valises...? L'explication qu'elle écrivit ensuite sous son dessin l'éclaira un peu, quoi que Kei soit complètement paumé à savoir, comment on pouvait se faire ami avec un type qui vous renversait vos valises? Ils avaient probablement discutés par la suite. Ah non... Discuter, impossible. Peindre quelque chose pour lui. L'idée était bonne, mais il fallait tout de même avoirdu talent. Venant de la jeune femme, ça ne le surprenait pas. Kei éclata de rire en lisant la suite, s'imaginant qu'elle devait le prendre pour une fille. Alors petite fée n'était évidemment pas un surnom qu'il appréciait en tant que tel, mais comme elle l'ignorait, il ne pouvait pas lui en vouloir.

'' Personnel oui, alors ça veut tout dire. ''

Peu importe ce qu'elle avait écrit plutôt, son idée la trahissait aussi.

'' Comme j'ai seize ans, évidemment je devrais être en cours, mais je fais autre chose de ma vie. Je viens de loin, une idée stupide de mes parents; m'evoyé ici. Et comme je viens d'arrivé, normalement non je n'ai pas d'amoureux ou d'amoureuse. ''

Keiji leva alors la tête vers la petite pièce au fond de l'appart', mais impossible de dire si son colocataire se trouvait à l'intérieur; la porte était fermé. Évidemment, il n'avait toujours pas vu le troisième...

Personnel? Ca veut tout dire? Qu'est ce que Keiji entendait par là? Trop intime peut-être. Les hommes avaient le don de vous énerver même quand ils n'étaient pas là, et le temps que vous dépensez pour leur faire plaisir, n'en parlons pas. Hum, enfin bon, sujet clos, je devais maintenant trouver .
Keiji répondait de manière détournée à mmes questions, ce qui fait que ces réponses n'en n'étaient pas. Par exemple, je ne connaissais toujours ni sa profession, ni l'endroit d'où il venait. Mais il avait tout à fait le droit de garder ses mystères, après tout, cela ne me regardais en rien. Je lui rédigeais un petit :***Avec ta jolie bouille, cela ne saurait tarder***. Je profitais du fait qu'il lise pour passer affectueusement ma main dans sa jolie chevelure colorée, sans pour autant le décoiffer >.<.
Puis je notais son regard en direction d'une porte fermée, et lui lança un regard interrogateur.

HJ : Disolée >.<

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Keiji détournait peut-être les questions volontairement, mais la jeune femme, qu'il avait deviné s'apeller Suki, ne sembla pas chercher à connaître les réponses plus que ce qu'il ne lui disait déjà. Comme c'était pratique parfois de 'discuter' avec une muette. Il regarda la phrase suivante qu'elle termina de rédiger, se contentant d'hausser les épaules après l'avoir lue. Peur-être qu'un jour, oui, il trouverait une fille ou on ne sait jamais, un garçon, qui aurait les cheveux rouges ou encore verts. Pour le moment il s'en foutait un peu, déjà avant, il avait ses amis pour combler le vide, et ça ne saurait probablement pas tarder ici. Kei regarda à son tour la porte que Suki semblait avoir remarqué, et précisa, sans pour autant avoir réellement comprit sa question:

'' Mon colocataire utilise cette chambre-là. Il est un peu coincé du c... Il est très sérieux. J'en ai un autre aussi, hmm... Jun, je l'ai jamais vue ici encore. ''

Et il ne le savait que grâce au nom sur la porte, ne pouvant placer un visage sur celui-ci.

L'enfant ne devait pas apprécier l'un de ses colocataires, ou du mois, le supporter avec difficultés. C'est ce que j'en déduis au ton de sa voix du moins. Et l'autre, il ne l'avait pas vu. Rien d'étonnant, cet endroit n'était probablement que son `'nid à poules`', rien de plus. Quoi qu'il en soit, je ne tenais pas tellement à le croiser, alors je n'allais pas m'attarder.

***Avec un peu de chance, ce sera quelqu'un de gentil ^^
...? Moi je vais te laisser. Merci encore pour ton aide et pour l'invitation, c'était très gentil !***

Il me faudra également penser à remercier Keiji pour tout cela, avec un vrai cadeau, `'utile`', comme ce qu'aiment les garçons. Des gâteaux maisons, peut-être? J'en pris note mentalement, puis me dirigeais vers la sortie, un jettant un dernier coup d'oeil à la porte de chambre comme si mon frère et ma soeur allèrent en sortir ensemble. Il fallait vraiment que j'arrête avec ça. Ca s'est passé il y'a trois ans non? Bon, et alors? Ca finirait bien par s'effacer, avec le temps. Encore un peu de temps...
Je m'inclinais encore une ou deux fois poliment auprès de Keiji pour le remercier, puis quitta son appartement.