* Identité :
Nom : Kageyama
Prénom : Helen, mais on la surnomme Len’ (en katakana, Ren) - Reika
Sexe : Féminin
Date de naissance : 30 Juin 1988
Lieu de naissance : Sans Francisco > Californie > Amérique
Âge : 18 ans, bientôt 19
Tendance : Hétéro en théorie
* Statut :
Civil : Célibataire
Professionnel : Etudiante en Lettres Anciennes
* Description :
Physique : Quand on voit Ren pour la première fois, UN mot un seul vient à l’esprit : RIN-GAR-DEUH ! Vous pensiez que plus personne ne s’habillait aussi mal, et bien vous aviez TORD. N’ayant aucune harmonie des couleurs, privilégiant le pratique à l’esthétique, la jeune fille est un cas sur pattes : pantalons trop courts en stretch avec des bottes en caoutchouc additionnés de tee-shirt dévoilant son ventre (certes plat, mais tout de même…) sur lesquels elle ajoute allègrement des ponchos aux teintes dont la vivacité rendrait malade le plus voyant des perroquets… Bref, vous voyez le tableau. Pourtant, elle est loin d’être laide avec ses longs cheveux d’ébène - bien qu'elle soit rousse à l'origine, elle les teint pour passer inaperçue - qui lui arrivent dans le creux des reins, ses yeux caramels aux reflets fauves (attentions mesdames et messieurs :O) et son sourire mutin… Mais son look gâche toute sa grâce naturelle j’en ai peur. De petite taille avoisinant à peine le mètre 60, la demoiselle est fine et d’aspect frêle, comme si la toucher seulement risquait de la briser, aspect renforcé par l’étroitesse de sa taille (qui contraste tout de même avec la relative largeur de ses hanches) et la délicatesse de ses épaules ; ses mains sont fines et ses gestes élégants, et tout son être contraste avec son goût affreux, pour votre plus grand malheur. Ses traits sont réguliers et beaux, et la pâleur de son visage n’est entachée que par un grain de beauté sur le versant de l’œil gauche, tandis que l’azalée de ses lèvres captive lorsqu’elle parle, si bien qu’au final, qu’importe ce qu’elle dit tant qu’elle bouge la bouche. C’est dommage, parce que si on l’habillait bien… Peut-être qu’elle ressemblerait vraiment à quelque chose, au final.
Mentale : Elevée aux Etats-Unis, l’adolescente a toujours vécu dans sa bulle, dans le temple en bord de mer où elle habitait avec ses parents, une sorte de mini Japon situé à peine quelques dizaines de kilomètres du centre de San Francisco. Elevée dans le plus strict esprit japonais, au milieu des kimono et des leçons d’ikebana, Ren a eu un gros choc lorsqu’elle a débarqué à Jigoku : pleine de punks, de gens bizarres et variés, la ville lui a fait l’effet d’un lieu contraire à la traditionnelle beauté japonaise (ne me demandez pas pourquoi, dans ce cas, elle s’habille si mal xD). Un chouilla vieillotte dans sa tête, la jeune fille est froussarde et peu habituée au changement, préférant de loin la stabilité de ce qu’elle connaît aux vertiges de ce qu’elle ignore : douce, silencieuse, elle n’a pas beaucoup de conversation et lasse souvent les gens. Après tout tant mieux, n’étant pas une as de la sociabilité et appréciant le calme salvateur d’une bibliothèque. Passionnée de littérature, aimant sans faille la musique classique, elle est discrète, loin d'être superficielle et n’aime pas que l’on s’intéresse à elle, la présence des autres la gêne plus qu’elle ne la ravit. Douée pour choisir les kimono, servir le thé dans les règles de l’art et pour l’écriture surtout, elle possède un style à la fois envolé et grave, peu humoristique certes, mais d’une élégance rare, pouvant rédiger des choses laides, mais avec beaucoup de grâce cependant. Le paradoxe ambulant qu’elle est se retrouve dans ses essais, de même que sa manière de réfléchir : mystérieuse, plus que capable de garder un secret, Ren ne fait pas confiance aux autres, puisque pour cela il faudrait qu’elle se fasse confiance à elle-même, ce qui est loin d’être gagné ; elle « souffre » (entre parenthèse car elle ne ressent pas vraiment de douleur physique) de pertes de mémoire long et court terme, ce qui la rend parfois paranoïaque et l’empêche d’avoir les idées réellement claires. Incapable de se lier avec les autres, elle est donc « hétérosexuelle en théorie », n’ayant jamais vécu la moindre histoire sentimentale ou même amicale avec qui que ce soit. Cependant, au niveau physique, il lui arrive de trouver des garçons mignons. Tête en l’air, rêveuse, mais affreusement mélancolique, la jeune fille vivote un peu de ci de là, sans réel but à part lire, qui est d’ailleurs l’une des rares choses qu’elle fait bien sans commettre de maladresses. Intelligente mais coincée, Ren est franche et même si il arrive rarement de hausser la voix, quand elle le fait, ça swingue dans les chaumières : donneuse de leçons de première ordre, elle préfère mille fois s’occuper des problèmes d’autrui que des siens, et pratique un peu – beaucoup – la politique de l’autruche en ce qui la concerne.
Likes : Les livres (ce serait malheureux qu’elle ne les apprécie pas, en tant qu’étudiante en lettres…), les kimono - elle change complètement quand elle en revêt un - , les animaux, l’histoire, le shamisen (elle le pratique depuis sa plus tendre enfance), le soleil, le thé… Il y a peu de choses qu’elle aime, mais aussi peu de choses qu’elle déteste réellement.
Dislikes : Les fleurs. Ren HAIS les fleurs, au moins autant que les gens qui essayent de la faire changer : son dicton ? Ringarde un jour, ringarde toujours ! (>.>). Déteste les pervers, ceux qui la regardent (même en toute innocence), se mêler aux autres, les kiwis puisqu’elle y est allergique… Mais ce qu’elle aime le moins, c’est la mémoire qui lui fait défaut.
* Biographie : Née au début de l’été 1988 d’un père japonais et d’une mère américaine, Helen Kageyama a dès le début baigné dans une atmosphère un peu mystique puisqu’elle vivait dans un temple shinto dans la bordure de San Francisco. Sa mère, avocate de renom, ne passait que très peu de temps avec sa famille, c’est donc Akira, son père, qui eut le plus d’influence sur son enfance et qui lui inculqua tout son savoir de vieux japonais en mal du pays. Enfant timide et secrète, elle a toujours eu, aussi loin qu’elle s’en souvienne, des problèmes de mémoire, et est toujours restée plus ou moins seule à cause de cela. N’allant pas à l’école et apprenant le japonais avec son paternel, Ren passait ses journées enfermées dans la bibliothèque du temple à dévorer des écrits anciens, ennuyant souvent gentiment les prêtres afin qu’ils lui expliquent certaines expressions ou traduisent les kanji qu’elle avait du mal à déchiffrer : en bref, c’était une petite vie heureuse et sans heurt, toute tranquille, une petite vie qui plaisait à l’adolescente en devenir qu’était à l’époque Helen. Et puis tout changea : son père chéri (envers qui elle nourrissait certainement un petit complexe d’Oedipe) décéda d’une crise cardiaque, et Jane, sa mère, sembla complètement désorientée : comprenez là, sans son japonais d’époux, on allait certainement la virer du temple et il faudrait qu’elle se trouve un appartement. Ne vivant que pour son travail, elle n’avait même jamais songer à quitter le havre de Paix où elle n’habitait qu’un ou deux jours par semaine, passant le reste de son temps à son bureau, devant son écran d’ordinateur. De plus lui restait sur les bras une gamine qu’elle n’avait jamais pris le temps de connaître et qui en définitive, ne lui ressemblait pas du tout… Que d’ennuis pour une femme qui avait toujours été habituée à tout mener à la baguette !
Prenant une décision radicale, Jane décida finalement d’emménager dans son bureau et d’envoyer sa fille à sa famille paternelle, au Japon.
C’est ainsi qu’à l’âge de douze ans, Ren débarqua chez sa vieille grand-mère Akane, un beau jour de printemps.
Sympathique vieille femme, la mère d’Akira était d’une grande douceur et d’une gentillesse à toute épreuve : c’est sans aucun doute chez elle qu’Helen passa les meilleures années de sa vie.
Grandissant lentement, elle alla au lycée, eu son bac, et décida finalement de quitter le nid pour voler de ses propres ailes. Ayant entendu parler d’une excellente fac dans une ville éloignée, elle s’y rendit, mais se perdant en chemin, atterrit à Jigoku…
To be continued…
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Le mot de la fin : Fufufu *o*
Mer 7 Fév - 17:07
