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 Sans titre -Ma deuxième fic-

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Kaede Kim
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Kaede Kim


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MessageSujet: Sans titre -Ma deuxième fic-   Sans titre -Ma deuxième fic- Icon_minitimeSam 3 Mar - 14:41


Sans titre

By : Rokku

About : Dir en grey / Sex, Drugs & Rock’n’roll / Death.
Il y a un principe : chaque titre de chapitre signifie quelque chose de bien précis dans l’histoire, vous comprendrez au fur et à mesure. 5 Chapitres, 5 mots qui introduisent et finissent la partie. C'est encore une fic assez courte.

/ ! \ PUBLIC AVERTI : C’est plutôt cru, parfois vulgaire, et c’est plutôt déprimant, triste.




  1. Han’gyaku [Trahison]



J’avais pas vu le coup partir, ce soir-là. Mais ça avait été comme un déclic, un peu soudain, quand j’avais réalisé. Je m’étais défoncé comme un trou du cul, et j’étais rentré ainsi. J’avais pas compris ce qu’il se passait, mais, à ce moment-là, je m’en foutais. Elle m’avait regardé, les yeux plein de larmes, après m’avoir giflé (trop) violemment. Sa bouche s’était entrouverte puis refermées. Elle avait baissé la tête, puis l’avait basculée en arrière, en retenant un sanglot. Elle m’avait regardé, moi, mon air béat, une grosse marque rouge sur la joue, mes yeux en lame de rasoir.

" Sometimes, you’re so vulgar. " m’avait-elle dit, dans un anglais (presque) parfait.

Puis elle était partie, son corps frêle secoué de sanglots. J’aurais voulu la rattraper, mais mon corps refusait de bouger. Alors je m’étais traîné jusqu’au canapé, m’étais laissé tomber dessus. Puis, moi qui étais en forme, heureux en plein trip, j’avais voulu me mater un porno sur les chaînes du câble. Alors j’avais pris la zappette. Et m’étais planté de touches. J’étais tombé sur la chaîne d’informations. Et, J’étais tellement défoncé que je l’avais pas vue partir, elle, ses valises et son sac à main, ni même entendue claquer la porte.

Des mélodies de l’album Withering to Death se bousculaient dans ma tête. Et je me suis endormi. J’ai fait un rêve macabre et bizarre. Et puis elle m’était apparue, " with a gauze dress ". Tout le rêve s’était fait en anglais. Elle m’avait touché la joue, prononcé quelques mots à l’oreille.

" You’re so jealous. You’re so disgusting. Take this berry. Eat it. Don’t worry. I’m just gonna kill you. Ain’t afraid to die… "

Et je me suis réveillé en sueur, la télé était toujours allumée. Et j’ai cru mourir. Son destin était écrit à côté de mon nombril. Son destin, sa vie, c’était moi qui l’avait tué !

Je me sentais si mal, j’en ai même vomi, sur le tapis, devant moi. J’avais l’impression que je périssais. En même temps, je ressentais un grand sentiment de trahison.


2. Jigyaku [Masochisme]


Je tremblais de tout mon corps. Je me suis levé, péniblement, quand j’ai entendu le téléphone sonner. J’ai décroché. J’ai rien dit. J’ai juste entendu, écouté :

" - Chikuso, Seiji…

- Nani ? avais-je péniblement articulé.
- Shinjimae, kuso onore… Shine ! "

[ - Putain, Seiji…

- Quoi ?
- Va en enfer, enculé de merde… Crève !]


Elle m’a raccroché au nez. J’ai laissé le téléphone pendre en me laissant tomber. Nande ? Nande kyô ? [Pourquoi ? Pourquoi aujourd’hui ?]
Je me rendais même pas compte de ce que mon cœur criait. Et la TV, là-bas, dont le bruit me paraissait si lointain… Elle avait tout dit.

Itai…

J’ai essayé de me lever, tremblant, raccorchant le combiné. Un fix. J’en avais besoin. Je suis allé dans la salle de bain, j’ai ouvert tous les tiroirs à la recherche de cette foutue dope. Et je l’ai trouvée. Le contenu des sachets, la poudre, les cachets, l’herbe. Tout ça dans les chiottes. Bakana onna. [Salope]

Je me suis regardé dans le miroir. J’étais horrible à voir. Gerbant. Je me suis laissé tomber, encore. J’ai pris une lame de rasoir et une serviette. J’avais vraiment besoin de ça. J’avais envie d’avoir mal. Besoin de cet élan de masochisme.

3. Chi [sang]


Pourquoi avait-ce été ainsi ? C’était si dur. Improbable aussi. J’ai pansé mes plaies. Sauf une. Impossible à refermer, celle-ci. Celle du cœur. La plus douloureuse. Je me suis levé, difficilement. J’étais en manque. J’ai marché jusqu’au téléphone, l’ai pris, ai composé son numéro. Je suis tombé sur son répondeur. J’ai soupiré et ajouté, des pleurs dans la voix :

" Aijo no… Kudasai… "
[Mon amour… S’il te plaît…]

Elle a décroché.

" Urusei. Doke. Fucking junky ! "
[Ferme ta gueule. Casse-toi. Putain de junkie !]

Elle a raccroché. C’était dur. J’essayais de ne pas pleurer. J’ai pas réussi, je me suis accroupi, puis mis en position fœtale. Et j’ai pleuré, pleuré et pleuré. C’était dur. Et je me suis endormi. Longtemps. Vraiment longtemps. Ne pensant plus à rien. Surtout pas à " aujourd’hui ", espérant que tout cela ne serait qu’un vilain cauchemar. Ouais, le genre de truc qui réveille la nuit. Or là, je me suis pas réveillé. Pas tout de suite, du moins. Tout ça était bien réel.

Quand je me suis levé, mes pansements étaient arrachés, jonchaient sur le sol. J’étais plein de sang.

4.Shii [Mort]


Je me suis lavé. J’ai TOUT lavé. Moi, mon âme, mon cœur et… L’appartement. Evidemment, c’était le mien, mais depuis qu’elle n’était plus là, ce n’était pas la même chose. Ni le mien, ni le sien, ni le nôtre. Et depuis mon réveil, je tournais en rond, méditant, fumant cigarette sur cigarette.

Elle avait bien trouvé la décale, cette connasse. Profiter de ça, injustement. Quelle salope. Ca faisait bien longtemps, oui, qu’elle m’implorait d’arrêter la dope. Elle disait m’aimer trop pour me laisser, moi, le junkie, mais qu’un jour ça pèterai. Et ça avait pété. Comment n’avais-je pas pu voir, directement, tout son petit jeu ?

Oui, j’étais rentré, une fois de plus, complètement défoncé. Et là elle était partie, me faisant croire qu’elle était attristée par ce que nous avions tous vu, ce que nous savions tous. Elle savait que je serais bouleversé, que je serais mal. Et elle en a profité pour ramasser ses affaires et se casser. Brisant ma vie. Et me privant de ma came. Je m’étais laissé faire, aveuglé par la douleur, naïf et faible. Là, ça me restait en travers de la gorge, je n’étais pas d’accord.

Je suis descendu dans la rue, il était tard. J’ai acheté de la dope, pris une prostituée au passage. Je l’ai amenée à l’appart’, on s’est fait un fix et puis on a baisé. Il me fallait bien ça pour supporter le choc. Je l’ai payée et elle est partie.

J’avais du mal à accepter ça. Je le pouvais pas. C’était donc ça, se faner jusqu’à la mort…

[ndlr : Withering to death = [se] faner jusqu'à la mort]

5. Hakaana [tombe]

J’ai écouté chaque album, le lendemain, de mon groupe préféré de visu. Puis j’ai écouté des vieux CDs de rock, de punk. Après tout, ma vie, c’était ça. Sex, Drugs and rock’n’roll. Avec tout le repos sur les finances de Papa.
Je repensais quand même à elle, à ce qu’elle m’avait fait. J’en riais. C’était nerveux, mais je riais. Machiavéliquement. Je pensais à mon rêve, quand je m’étais endormi devant la TV. Je me sentais si pitoyable. Je continuais à rire comme un con. Et je m’arrêtais pas.


Mais quand j’ai repensé à lui, ce fut plus dur. J’ai perdu tous mes moyens, j’ai sangloté en rouvrant mes plaies. J’ai repensé à la signification de tout ça. Je culpabilisais. J’ai soulevé mon tee-shirt et légèrement baissé mon pantalon et mon calebute. Le résumé de sa vie était inscrit sur ma peau, en rouge et noir. J’ai passé ma main sur mon tatouage et j’avais l’impression que chacun des symboles se dérobait sous mes doigts.


Han’gyaku.
La trahison, son enfance.


Jigyaku.
Le masochisme. Mot qui appartient au titre de l’un de ses poem books.


Chi.
Le sang. Son trip, en cracher. Ca avait mal fini.


Shii.
La mort. Ce qui lui était arrivé.


Hakaana.
La tombe. Le lieu où il reposait, désormais.


J’ai frotté, gratté, lavé, chauffé, j’ai tenté de tout faire pour l’enlever. Comme si c’était un décalcomanie. Mais nan, c’était un vrai, et je pouvais pas effacer le résumé de sa vie qui était sur moi. En faisant ce tatouage, je n’avais pas pensé à lui. Elle avait raison, j’étais con, je devais crever et aller en enfer. Mais c’était bien trop simple ainsi.


" … Est mort il y a trois jours. Ses obsèques auront lieu demain, à Tokyo. Ses cendres seront enterrées à côté de celle d’Hideto Matsumoto, alias hide, ex-guitariste de X-Japan, qu’il admirait… "


C’est ce que le gars annonçait, aujourd’hui, à la radio. Et moi, je devais me faire à l’idée que mon prophète, Kyô, serait à jamais dans la tombe.



FIN.

Voilà, j'espère que ma death fic vous a plu ^^
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