C0me BacK

A la réponse de Katsuo, j'avais aqquiessé à nouveau. Seulement je me sentais mal. Du fait qu'il aie repoussé mon geste. Etait-ce dû à mon contact? Déja lorsque je l'avais enlacé, il m'avais un peu repoussé. Et puis il ne me disait rien. Je commençais sincèrement à douter de son "c'est bien que tu sois venue...".

Je m'arrangeais pour rester en retrait, soit un peu plus devant lui, soit un peu plus derrière. Si être avec moi en ces instants étaient une contrainte, j'essayais au mieux de les rendre moins pénibles.

Arrivés devant l'appartement doudouien, je m'arrêtais, fixais le garçon. Ne voulait-il toujours rien dire, ou rien faire? Etait-ce... me faute? Je baissais les yeux, me demandant quelle serait la façon la plus délicate de m'excuser. Après ce temps de réflexion, je relevais les yeux, en demandant, par des gestes simplifiés au jeune homme :

*** Tu veux entrer un peu? ***

Pendant tout le trajet du retour, Suki se mettait devant ou derrière moi, mais jamais à côté. Ca m'avais rendu triste. J'imagine qu'elle m'en voulait du fait que je l'ai repoussé tout à l'heure. Mais je n'avais pas envie de m 'expliquer sur ma maigreur, qui de toute façon, pour elle, ne serait jamais que innée. Jamais oh grand jamais je n 'oserai lui avouer ma malnutrition et le pire. Pour l'instant je vivais "tranquille" avec alors tant que je n’étais pas mourant je n'irai pas la voir pour lui expliquer. Je pense que j'avais peur qu'elle en veuille à mes conneries et surtout à moi-même.

Arrivés devant son appartement, que je craignais être déjà habité par celui que j'avais et appelais d'ailleurs l'Autre, nous nous arrêtions. De geste que je compris difficilement, elle me demanda si je voulais entré. D'un part, après le trajet, j'avais plutôt envie de rentrer et rester tranquille et tout seul dans ma chambre à penser à demain, mais en même temps, je n'avais pas envie de finir la soirée comme ça.

-Volontiers alors.

Entrant, plutôt timide, je constatai qu'il ouf n'était pas là, grâce aux lumières éteintes dans out l'appartement. Une fois la porte refermée, je me tournais vers Suki, le silence régnant encore entre nous. J'essayais de lancer une envie de conversation pour briser tout cela

-Alors...

Kenzo n'était pas là. Pourquoi Kenzo n'était pas là? Mais où était donc Kenzo?
Je regardais sur le réfrigérateur, sur la table. Rien, pas un mot, pas un message. Devais-je m'inquiéter? C'était le cas, oui. Chaque fois qu'il était en retard, je priais pour qu'il ne soit pas retenu par une de ces godiches silliconées que je maudissais avec qui il travaillait. C'était facile, la vie, pour elles. Elles avaient juste à être belles, être payées pour, et être prises en photo ! C'est comme si moi on me payait pour me taire. Je m'inventais des excuses, j'avais tout simplement peur qu'il se retrouve coincé dans un ascenceur et que les vêtements de Barbie-sillicone tombent accidentellement, ou quelque chose dans ce goût là >_<.

Je quittais mon ring de boxe mental sur lequel je frappais violement ladite Barbie et m'en retournais à mon hôte. La première chose qui me veint à l'esprit était de lui proposer à manger. J'étais réellement très inquiète à ce sujet, et j'en faisais tout un plat, c'était le cas de le dire. J'ouvris donc le réfrigérateur, et fit un hochement de tête en sa direction pour savoir s'il désirait quelque chose. Si possible, des aliments bien caloriques. J'avais du gâteau chinois, et du chocolat dans un des placards. Il se sentait peut être frustré que je sois autant omnubilée par son poids, mais je préférais sincèrement l'engraisser que de lui apporter des fleurs lorsqu'il séjournerait à l'hôpital. Peu m'importait sa réponse, en réalité, puisque je sortais le reste de gâteau, en coupais quelques parts que je disposais sur une assiette et la posa sur la table basse, en prennant place sur un coussin, attendant que Katsuo en fasse autant.

"Alors...". Il ne trouvait rien à me dire. J'étais barbante. Très ennuyeuse. Et ma réconcilliation avait été une catastrophe. Je ne savais pas comment le regarder, avec un tel sentiment de nullité en moi. Je baissais les yeux, déçue de mon incapacité en tout, et laissais couler quelques petites larmes.

Ma parole, elle voulait m'engraisser. Avant que je puisse répondre à sa question, elle avait déjà sortis un gâteau dont elle me coupait une grosse part. Je soupira avec un petit sourire. C'était mignon comme tout mais déjà avec les boules de sojas je me sentais repu. Mon estomac était très petit maintenant je n'avais plus l'habitude de manger autant et il était clair qu'elle allait me faire une indigestion! Et ça me faisait sourire. Surtout que ce n'était pas par deux boules de sojas aussi grosses soient telle et une énorme part de gâteau que je prendrai cons kilo d'un coup. Une bonne alimentation mettait plus de temps que ça, et c'était sûrement le problème.

Assis, Suki vit bien que je ne savais pas quoi dire. Après deux mois de silence de chaque côté, bien qu'elle, ça faisait quand même depuis plus longtemps, eh bien il était dur de recommencer comme avant. C'était comme l'alimentation! Ca prendrait peut être un peu de temps. Pour que je puisse du moins me refaire à son contact sans pour autant replonger. Mais, je fut surprit, quand je la vis baisser les yeux; Quelques larmes naissaient de son oeil, coulant sur sa joue lisse comme un fleuve. Elle pleurait. Etait ce ma faute? Parce que je ne parlais pas assez? Ou par mon geste de tout à l'heure?

Sérieusement, je voyais un tas de petites raisons et je n'aurai su quoi choisir. Et une fois encore, j'en fut triste. J'avais l'impression que tout était de ma faute. Après ces longs deux mois j'aurais eu aussi toutes les raisons de pleurer, mais je me rappelais bien que j'étais un homme, et que quand je pleurais, c'était seul. Si Suki savait moi-même ce que j'avais vécu et ce que je vivais malheureusement encore, je pense qu'elle pleurait encore beaucoup plus. Alors bien sûr je ne dirais rien. La jeune fille était si fragile, que je ne saurai ne pas faire attention à la blesser.

Tout de même gêné, en face d'elle, je l'observais, tentant de décrypter ce qui n'allait pas, mon inconscient hurlant de faire quelque chose. Mais j'étais bloqué. Jusqu'ici la plupart de mes contacts avec elles avaient tournées en catastrophe. Pourtant... la voir pleurer me faisait comme l'impression de recevoir de petites pic dans la peau. Alors, doucement, je me levais, lui prenant la main pour la lever, et sûrement pour la première fois, pour à mon tour la prendre dans mes bras, pour la rassurer. Je tentais de ne ps la serre avec amour, et ça marchait plutôt bien, car à ce moment je n'étais que celui qui voulait la réconforter et lui montrer que tout allait bien. Je voulais être un appuie pour elle, mais je montrais déjà par ce signe que je pouvais la tenir et me maîtriser moi même. Je tenais à elle et je lui montrais.

Je devais vraiment avoir l'air stupide, à pleurer comme une enfant. Mais j'aurai tellement aimé que tous redevienne normal entre nous, et je venais de prendre conscience que cela n'arriverait peut être jamais... Mais je compris que notre amitié pourrait se reconsctruire lorsqu'il me releva pour me prendre dans ses bras. Parfait gentleman, il ne tenta rien de déplacé. Katsuo était adorable. Et peut-être guéri de moi. Mais son étreinte fit redoubler mes sanglots. Parce qu'il m'avait vu pleuré, qu'il avait probablement compris, et qu'il essayait de me remonter le moral. Je le serrais très fort en cachant mon visage où je le pouvais.

Après de longues minutes ainsi, je parveins à me calmer, et à me détâcher de Katsuo, en essuyant du revers de la main les dernières zones humides de mes yeux. Puis je m'inclinais plusieurs fois pour m'excuser d'être aussi lamentable, et me réassis. La situation était déja pesante avant, mais là ce devait être pire que tout. Par ma faute, sûrement. J'aurai dû plus réfléchir à ce que je pouvais lui demander, et à ses réactions, avant d'aller le trouver aussi spontanément...

Plus elle m'étreignait, plus je la serrais, et plus elle pleurait fort, plus je fermais mes yeux au maximum. Je comprenais sa tristesse et la partageais, bien qu'à ce moment je n'avais pas envie de pleurer. J'avais jsute envie de la tenir. Elle dispersait de la chaleur dan mon corps, bien que ses larmes finissaient par traverser mon t-shirt, entrant au contact de ma peau. C'était tiède. Mais toujours agréable. Intérieurement, je me sentis faire une petite mine boudeuse. Comme un gamin; Quelle honte Mais je ne pouvais m'en empêcher, quand je me disais que je l'aimais. C'était ma façon de me dire que c'était pas juste mais que c'était comme ça et puis c'est tout. Mais quand même.

Elle rompit finalement le contact, pour mon plus grand malheur, s'excusant mille fois. Mais elle n'avait pas à s'excuser! Elle était très belle, même les yeux trempés de larmes. En rien on ne devait s'excuser d'être triste. S'excusait elle d'être muette? J'en douterai presque. Malgré tout, je ne me sentais pas à la contre dire, alors j'acquiesçais doucement, comme pour lui dire d'accord. Nous rasseyant, je soupirais d'une certaine fatigue avant de finalement croquer un morceau de la part que Suki m'avait passé. C'était, une fois encore, très bon. J'avais toujours de venir dans un grand restaurant quand je venais chez Suki. Mais sans m'en rendre compte, je m'en mettais partout. Quel cochon u__u" Heureusement que je ne voyais pas. Avalant, je me penchais sur la table, regardant Suki.

-Ca va mieux alors?

Katsuo avait réussit à m'apaiser. Après quelques derniers hoquets, je levais les yeux vers le garçon pour lui répondre, mais me figeais sur place. Quelques longues, très lobngues secondes, où je ne bougeais plus. Mes lèves formèrent un large sourire, puis je me mis à éclater de rire. Il était tout barbouillé partout, c'était trop mignon !
Vite, je me levais et cherchais une serviette en papier, reveins vers lui, plaquant une main sur son visage, l'autre essuyant à l'aide de la serviette le contour de sa bouche tout mietteux. Kawaii Katshou <(n_n)'> !

Je ne pouvais m'arrêter de rire, j'étais même partie dans ce qu'on appelait un "fou rire". Ce n'était pas très poli, même pas du tout, mais je n'arrivais plus à me contrôler, et par un réflexe, j'enlaçais de mes bras mon propre ventre pour essayer de m'arrêter. Je sortis mon carnet de poche, et lui dessinait un très joli cochon, avec la chevelure du garçon, pour que ce soit encore plus ressemblant, et le lui montrais :

*** ***

A peine m'étais je penché vers Suki qu'elle ne bougeait plus. Immobilisée un instant, je me demandais ce qu'il lui arrivait, prenant un léger air perplexe. Puis, s'en suivis un rire impossible à contrôler. Suki riait et riait, et moi, je me trouvais toujours là, toujours aussi perplexe. Je ne comprenais pas ><. Et puis finalement, je la vis tirer une serviette en papier d'un tiroir. Damne! J'étais sale? Avant de pouvoir me jeter sur un miroir pour voir ma tête, la jeune fille avait déjà attraper ma tête, où elle plaquait la serviette pour me nettoyer. Comme un gamin. Ca me faisait sourire mais j'avais l'impression d'être un gamin. Alors que j'avais vingt ans une semaine! Quel nul.

Etant gêné, et Suki riant toujours autant, je décidais alors de me décoincer face à la situation. Bien que ce fut dur quand je vis le dessin KatShou-Cochon qu'elle me tendit. Je m'étais sali la bouche en mangeant? Good. Mais je préférais me salir tout en restant sexy. Alors, haussant les épaules alors que Suki me regardait presque les larmes aux yeux de son rire, je pris mon index qui alla chercher dans le reste de la part de gâteau un peu de crème de couleur beige foncé, que je m'appliquais sur le visage..

-Et bien quoi? Ca ne me va pas?

Bien sûr, au début j'y allais sans trop savoir où appliquer le crème. L'important c'était d'être détendu et... débile. Mais après une légère réflexion, le plongeais doucement mes deux index dans la nourriture avec de poser simultanément les doigts sur mes joues, qui formèrent le même mouvement de moustache en bouclettes. Ca faisait un peu italien et surtout rire Suki. J'étais contente que ça bonne humeur revienne, même à cause de mes bêtises. Je dis finalement

-Je suis un adorable cochon non? Siii

Je n'en pouvais plus de rire, je commençais à suffoquer. Surtout quand Katsuo se mit à se peinturlurer et à se faire une jolie moustache. Peu importe ce que nous mangions, mais chaque fois que nous étions ensemble, avec de la nourriture a portée de mains, ça finissait en jeu. Biensûr, c'était mal, de gaspiller. Mais tellement amusant, comme si nous retombions en enfance. Je me demande comment réagirait Kenzo si je le taquinais avec de la nourriture? Il me trouverait sûrement très voire trop puérile U_u".

A mon tour, je trempais le doigt dans la crême, et lui en appliqua sur le bout du nez, puis cherchait deux petites boulettes du gâteaux, des morceaux solides, compacts, pour faire les narines du cochon, et tentais tant bien que mal de les faire tenir sur le nez humidifié par la crême de Katsuo. Il était trop craquant, avec son groin et sa moustache <3 !

*** Tu sembles délicieux comme ça, je te mangerai bien ***

Suki continuant de rire, je n'entendais plus ce silence qui nous pesait tout à l'heure. Il avait totalement disparu, et je sentais à nouveau de la joie dans mon cœur. C'était même marrant de la voir rire ainsi, et elle m'entraînait dans sa joie, si bien que l'on était repartis une fois de plus à faire les idiots avec la nourriture. Je savais que c'était mal de gâcher, mais de gâcher ce qu'on achète. Suki l'avait sûrement fait elle-même donc j'épargnais la culpabilité de ce moment.

Elle se prit d'ailleurs elle-même au jeu, me voyant me peindre au gâteau. De ses doigts, elle saisit également du gâteau pour mon mettre sur le visage, sur le nez précisément. Mais je ne devinais ses intentions qu'en voyant les petites boules de sucres opaques du gâteau dans ses mains; elle voulait vraiment me caricaturer en cochon!! Et je ris. Je ne riais pas souvent. Voir même jamais.

Et je ris de bon cœur, tout d'un coup entraîné. Malheureusement, à cause de la crème, les boules de sucres ne tenaient pas vraiment, mais je me plaisais à me courber en arrière, levant mon nez vers le ciel pour que celles ci tiennent. Oui, j'étais vraiment à croquer comme ça, mais Suki me désigna délicieux. J'acceptais mon sort modestement en souriant et faisant une mini révérence afin de la remercier avec humour, et dire, d'un ton qui donnait à se situer au 17ème siècle

-Mais faites Mademoiselle, faites.

Je souris à son geste, puis plaçais mes mains sur mes hanches, le toisant en arquant les sourcils. Le manger? Oui, mais il était à un stade de tratinage bien trop innocent. Comme il ne comprenait pas mon air, je retournais à mon carnet :

*** Hmmm, c'est qu'il n'ya encore pas grand chose à manger <3***

Je profitais du fait qu'il lise pour prendre l'assiette de sa part restante et... la suite, vous la devinez facilement : j'attendis qu'il relève les yeux vers moi, et SBLAMF ! Toute l'assiette du gâteau en pleine figure. La crême dégoulinait de partout, sur son visage, sur le sol, sur son tee shirt. Mon fou-rire se réempara de moi. Le pauvre, il en avait vraiment partout, c'était trop amusant. Puis, pour l'enfoncer un peu plus, je trempais mon index dans un peu de crême qu'il avait sous l'oeil, et lêchais. J'attendais qu'il dégage au moins le gâteau de ses yeux, et ajoutais :

*** Tu es succulent, vraiment <'(^_^)> ***

Puis je continuais : un peu de crême sur la joue, du gâteau sur le front. Je plaignais sa pauvre canalisation de douches ce soir.

Suite à ma demande lancée d'un air chevaleresque, elle posa les mains sur ses hanches, alors que je la regardais perplexe. Que voulait-elle me dire par ce signe? Moi, j'aurais plutôt compris une sorte "Voyons je suis trop bien élevée pour manger les cochons au gâteau". Mais heureusement pour moi c'était tout autre, et j'eus l'occasion de le lire sur un petit papier qui avait un peu de crème sur les bords car Suki le tenait. Pas grand chose à manger? Hein?

Je finissais à peine de lire le papier pensif, que d'un coup, je reçus le reste de la part sur la tête!! Je n'avais même pas eu le temps de réagir!!! J'en ris moi-même, mais Suki riait encore bien plus fort, et elle devait avoir raison. Comme blessé de guerre, je me hissais doucement au miroir pour voir ma tête, juste après que Suki m'ait goûté d'un doigt <3. Mon reflet était effectivement très ridicule, et je pus m'en apercevoir, juste après avoir enlevé la crème en trop sur mes yeux. Le visage barbouillé, on devinait un grand sourire sous la crème. Je n'avais jamais fait ça auparavant mais j'adorais.

Revenant vers Suki, la tête et mon pauvre t-shirt sport tout sals, elle ne me laissa pas pour autant!! Sans pitié, elle prit un pe de crème de ma joue. PUis de mon front. Comprenant que je n'échapperai pas à mon sort, je fermais les yeux tendant le visage un sourire aux lèvres. Silencieusement, je laissais Suki me manger à l'aide de son doigt petit à petit. A chaque fois qu'il glissait sur la peau, j'avais comme un frisson, ça me chatouillais presque! Bien qu'ainsi elle n'allait pas vite, je la laissait faire, profitant de l'instant présent, recouvert de crème ou non!

Katsuo ne bronchait pas. D'habitude, il adorait me taquiner également avec la nourriture, c'était d'ailleurs lui qui en faisait le plus, d'habitude. Devais je encore plus le pousser à bout?

Je nettoyais le garçon en le "grignottant", puis lorsqu'il semblait tiré d'affaires, je remis le coup avec une autre part de gâteau dans le visage n_n. Dieu qu'il était chou. Histoire de marque encore plus le coup, je pris son visage dans mes deux mains, et commençai à tartiner la crême partout, en évitant soigneusement de toucher ses yeux. Rien n'y échappait, ni joues, ni front, ni cou, ni cheveux... le pauvre.

*Mon nouveau projet d'arts est sublime, tu ne trouves pas? Clafoutti, ou le rêve de toutes les Femmes. Qu'en dites vous, cher ami? ***

Cette ironie était accompagnée de la note faussement snobinarde que lui même avait utilisé précédement. Puis, pour le taquiner encore un peu, je lui lêchais le bout du nez cremeux, comme un petit animal <3 !
Je voulais immortaliser le moment. Mais je n'avais pas d'appareil photos. Et puis si jamais j'empruntais celui de Doudou, il se pourrait qu'il me noie dans la baignoire U_u". Et Katsuo n'accepterait certainement pas de poser n_n. Alors je pris une photo avec mon portable, bad quality, mais je voulais un souvenir de ce moment !

Petit à petit, Suki me mangeait, timidement, ne manquant pas mon dieu d'en remettre une couche!!! Alors que mon visage commençait à respirer, il eût le droit à une deuxième portion de crème que madame langue s'empressa d'aller récupérer autour de sa compagne Bouche. Ce n'était pas parce que je ne mangeais pas souvent que je n'étais pas gourmand comme les autres... Je ne me privais vraiment pas, même si, et oh soupire, je ne prenais pas un kilo.

Bien sûr, c'était trop. Il fallait que je réagisse. Mais en même temps... Être à la merci de Suki ne me dérangeais pas le moins du monde. Et où était mon esprit guerrier? Il fallait que je me réveille... Mais doucement. Ne pressons pas les choses. La jeune fille me montrait un papier que je déchiffrais facilement et avec humour. Après avoir secoué la tête, laissant quelques petits morceaux de gâteau bien gras tomber de mes cheveux, j'acquiesçais un " Alors là... Chapeau ", tout en brandissant mon pouce vers le ciel, baissant la tête comme vaincu. Magnifique travail, bien que je ne fus pas sur une toile!


Finalement, pour me taquiner à NoUvEaU, elle se pencha vers moi, pour, me faisant frissonner d'un grand coup, me lécher le nez tel un petit animal. J'etouffa une sorte de petit " nhya " contractant mes abdominaux. Elle cherchait vraiment la guerre >< Pauvre moi. Mais elle l'aurait. KatShou a parlé.

Je la vis alors sortir...uh, son portable. Ce n 'était pas vraiment le moment d'appeler qui que ce soit, j'imaginais donc qu'elle envisageait des photos ><. Celles ci ne m'avaient jamais vraiment bien gêné, mais en même temps je n'avais jamais eu une tête pareille!! Ne voulant provoquer aucun soupçons envers elle, je me laissais prendre. Lorsqu'elle regardait le résultat, je m'avançais discrètement du placard où Suki avait précédemment sorti la première part, désormais totalement... étalée.

Une fois le fameux placard ouvert, je du aller le plus rapidement possible, un grand sourire aux lèvres, pour prendre deux part de ce délicieux gâteau que je promettais d'essayer de lui refaire. Suki relevant la tête et se doutant de mon geste, elle se mit à tourner autour de la table en riant. Elle me fit rire aussi. Finalement, quand je fis mine d'abandonner essoufflé, je lui lançais de ma place l'une des parts, au visage bien sûr. Là, ce fut moi qui ne pu m'empêcher de rire. Et il me restait encore une part.. La vengeance était loin d'être finie!! Et le nouveau visage de Suki non plus...