Partir ou rester? Tellle est la question[Kyo+venue Rei lol]

Il était quinze heure. Ou seize. Impossible de se rapeller!! Mais Keiko avait déjà consience que c'était l'apres midi ^^". La veille, elle avait envoyé un message à...Kyo. Le contact entre elle et ses parents ne réusissant pas encore trop, elle avait décidé d'essayer d'avancer plus rapidement pour reconstruire sa vie d'avant; la plus grand part était remplie de Kyo. Elle se mordait facilement ma lèvres inférieur en se rememorant tant d'images qui étaient tombées dans le noir.
Deux ans auparavant, elle été tombé sous le charme de la mode de Jigoku; surement la plus grosse erreur de sa vie. Le fameux Jigoku qu'elle maudissait aujourd'hui lui avait mit le grapin dessus, et l'avait harceléé jusqu'a ce qu'elle parte. Tout était horrible; elle pouvait faire tomber ses clefs, arriver dans son appartement et allumer l'ordinateur, un message était là, pour elle, lui indiquant tous les détails de la scène. Appeurée et surtout manipulée, Keiko était partie. A grand regrets mais par obligation dans sa tête. Elle se revoyait encore écrire la lettre à Kyo pour lui annoncr son départ; elle s'était retenue de pleurer tout le temps qu'elle l'a rédigeait pour ne pas avoir de marque d'eau sur le papier. Et à la suite, elle était partie.
Apreès deux ans, elle était de retour, enfin. Avec beaucoup de recul elle avait voulu revenir au risque d'affronter à nouveau cet "informaticien fou" qui avait auparavant gaché sa vie. Et elle essayait tant bien que de mal de reconstruire le puzzle de sa vie. Mince. Des pas!
Keiko grimaça légèrement de stress; comment allait il réagir? Avec de la tristesse? del a colère? Tout se bousculait dans sa tête, après tout peut être n'était ce qu'un passant qui comptait repartir...ou, ou..."" Du calme. Keiko joua avec ses mains, inspira, expira. Une silhuette lui fit face.

Au loin, Keiko, cette fille qu'il avait eu tellement de mal à comprendre lors de son départ. Cette fille qui lui avait donné un rendez-vous si mystérieux dans un endroit si bizarre. Il pensa :

*Keiko...*

A vrai dire il était incapable de penser quoi que ce soit d'autre. Il ne savait même pas quoi penser. Quoi penser de quelqu'un qui était parti peut-être sans tenir compte des sentiments qu'il avait. Il s'avança et se planta devant elle. Sans lui dire bonjour ni quoi que ce soit d'autre, il l'aborda de cette façon :

- Pourquoi ? Pourquoi tu es partie ? Pourquoi tu ne m'en a rien dit ? On avait dit qu'on se dirait tout ! Tout !

Il finit par arriver à sa hauteur, en voyant son visage froncé, il dit en la prenant simplement dans ses bras, car pour lui, ils ne sortaient plus ensemble, après plusieurs mois d'absence :

- Désolé je ne t'ai même pas dit bonjour...

Il ne savait pas quoi lui dire de plus, il se retira simplement de ses bras, il n'attendait qu'une seule chose : des explications. Il se demandait bien ce qu'avait pu faire Okugi pour qu'une fille du caractère de Keiko parte. Et où était-elle allée ? Pourquoi ne lui avait-elle rien dit ? Ne lui faisait-elle pas confiance ? Il allait bientôt le savoir.

Il s'était approché dangereusement, elle avait pu le reconnaître malgré le temps passé facilement. A croire que rien de changeait à Jigoku. AU fur et à mesure qu’il arrivait à sa hauteur, elle croyait craindre le pire; bien sur il avait le droit d'être énervé, c'est pour cela qu'elle lui pardonna immédiatement sa semi agression-interogatoire. Remarque, elle s'était préparé à pire, au cas ou. Les mots de Kyo eurent comme impact sur elle comme des flèches que l'on recevait sans pouvoir bouger; à chaque pourquoi, elle essayait de ne pas se démonter et de rester droite.
Elle ne le regardait même pas dans les yeux, comme une enfant se faisant gronder, pourtant, alors qu'il se fut arrêté, il l'a serra dans ses bras. Ce fut une réaction normale, elle pensait, autant pour le temps écoulé et le fait qu'il avait du être coupé rapidement de son contact à elle quand elle fut partie. Quand il se retira, elle dit timidement, l'impression que sa voix était rouée:

-Bonjour...

Il ne dit plus rien; elle, restait dans ce long silence affreusement agaçant V_V. Que lui dire? Sûrement lui expliquer plus clairement sa rapide lettre rédigée le jour de son départ. Jouant toujours avec ses mains elle commença:

-En fait...

Pourtant rien ne sortait; elle se sentait extrêmement mal à l'aise et ses joues à l'origine blanche tournèrent au rosé. Elle avait très chaud. Elle lâcha alors d'une traite:

-Je suis désolée.

C'était sûrement l'une des choses des plus importantes à dire, mais si elle n'expliquait rien!Elle continua

-Je n'avais pas le choix. Okugi était là, présent dans ma vie, il m'effrayait chaque jour et ne me laissait pas le choix... Ce que je veux dire c'est qu'il pouvait me détailler chaque moment de ma journée, tout ce qu'il voulait c'était de me pousser à bout. Et il a réussis tu sais.

Elle passa la main sur son front, remontant à ses cheveux. Elle avait l'horrible impression de mal s'exprimer. Cependant, elle préféra lui donner un argument qui l'excusait de ne pas l'avoir informer

-Je t'en aurais évidement bien parler. Tu as du me sentir m'éloigner les jours proches d'où j'allais partir mais je ne te disais rien, uniquement parce que je n'avais pas le choix. Tout le monde sait qu'Il est dangereux, tout le monde le traque...Il m'a dit que je n'avais pas intérêt à parler de lui à qui que ce soit pour..la "survie de mes proches".

Son cœur était tout serré à raconter tout ça. Son visage était désolé, triste, et perplexe à la fois. Elle ajouta finalement

-Comprend Kyo, vraiment que je n'avais pas le choix..

Il ne voulait pas du tout être désagréable mais elle lui avait brisé le coeur... Il devait lui dire, lui faire comprendre !!

- Si tu avais eu un peu plus de sentiments pour moi et un peu plus de considération, tu aurais su que cela ne suffisait pas comme raison. Okugi ne fait du mal qu'en lançant des rumeurs par internet !

Il baissa la tête avec un regard complètement décontenancé, il avait froid il ne comprenait rien, la vie était-elle toujours aussi difficile et blessante ? Mais il lui restait une question à laquelle il ne pouvait répondre :

- Pourquoi es-tu revenue alors qu'Okugi pourrait te sauter dessus à nimporte quel moment ?

Dit-il ironiquement. Elle avait beau trouver des excuses, il n'arrivait pas à lui pardonner. Il lui faudrait un argument de taille pour le faire capituler, mais peut-être allait elle lui sortir, ou lui expliquer pourquoi elle était revenue alors qu'elle était partie sans rien dire...

Un peu plus de sentiments, de consideration? Keiko ne savait pas si, à ces mots, elle devait se vexer, ou se mettre en colère, ou plus probablement en être triste. Elle opta pour la troisième option, pourtant gardant un peu des deux autres de côté. Et puis non! S'il ne savait pas, Okugi s'adressait directement à ses "victimes".

Il s'était adressé par mail à elle, peut être était-ce anodin pour lui, mais de là à la surveiller en permanence, elle avait cnclu qu'il était quand même dangereux et effrayant. Keiko, ou miss je ne me tais pas face à un problème du genre et l'affronte, se tue pourtant, un instant. Elle ne se sentait vraiment pas lui expliquer encore une fois à quel point, liteeralement un malade mental s'était prit indirectement à elle.

Avant qu'elle puisse ainsi reprendre la parole il continua en posant évidement La question fatale; la raison de son retour. Toutes les réponses qu'elle s'était donnée à elle même étaient plutôt vagues et compliquées. Comme l'explication de son retour ne suffisait pas, elle tenta def aire mieux avec le retour, ce disant que c'était peu être, sa dernière chance d'apaiser sa colère. Elle dit, retrouvant son teint pâle, stressée à l'intérieur et pourtant calme exterieurement:

-Je ne me posais pas ailleurs. J'imagine que tu t'en doute, j'ai toutes mes bases ici. Enfin j'avais.... J'ai eu envie de reprendre ici quand j'ai vu que ma vie ailleurs ne menerait à rien.

Elle reprit alors la question pour Okugi;

-Et peu importe Okugi désormais. Je crois que je vais me tenir hors de la grande mode de la ville, mais si il venait à nouveau à moi je pense que cette fois je lui fairais face. Il a...il a vraiment brisé ma vie alors je pense avec le recul qu'il n'a pas intérêt à essayer quelque chose.
Comme Keiko se le repetait souvent, Okugi avait plus ou moins détruit sa vie. Si elle n'arrivait pas à la reconstruire, elle détrurait la sienne....Et où était la vraie Keiko dans tout ça? La petite fille si joyeuse s'est perdue; elle cherche son chemin

Finalement peut-être ne l'aimait-elle plus... Elle manifestait un telle froideur à son égard, il ne savait pas trop quoi dire ni quoi faire. Pourquoi Okugi était-il allé chercher sa Keiko, pourquoi pas une autre fille ? Il tint à informer son interlocutrice que :

- Je l'ai cherché partout, cet Okugi de mer** et je ne l'ai jamais trouvé. Il n'y a pas longtemps il y a eu une coupure de courant quand j'étais avec ma colocataire. Et ce n'était pas pour nous, c'était destiné à toute la ville !

Cela était très juste il l'avait cherché, partout où il pouvait, ou personne n'aurait pensé aller, dans des lieux publics, privés, et il n'avait absolument rien trouvé. A cette époque, il ne savait pas ce qu'était devenue Keiko. Maintenant qu'il l'avait retrouvé, il était complètement perdu. Il fallait choisir et ce n'était pas simple. En même temps il ne savait pas qui l'aimait ou non... Keiko était froide, Rei ne se prononçait pas sur le sujet.
Il s'assit sur une caisse qui traînait par là, toujours pensif, il n'osait pas formuler la question tant attendue : "Est-ce que tu m'aimes toujours ?!" Il n'osait pas affronter la réponse. Que ce soit oui ou non il ne saurait pas comment le prendre. Si c'était oui, il faudrait choisir, si c'était non il ne comprenait pas pourquoi elle était revenue. Il décida simplement de dire, sans la regarder :

- En tout cas, je suis content que tu ailles bien...

Keiko ne savait pas si elle devait s'énerver à nouveau suite à sa première réplique; Elle s'arrêta sur deux choses. La première, simple et repérable, le fait qu'il ne la croie pas pour Okugi. IL n'avait pas l'air de mesurer l'ampleur qu'il pouvait avoir sur les gens., Et cela la vexait un peu. Mais bon, ceci lui sortie dans la tête dans elle s'arrêta un instant sur le "ma colocataire", beaucoup moins repérable. Bien sur, elle se dit avant tout "et alors?". Pourtant elle ne le cachait pas ça l'énervait quand elle pensait à la possibilité forte que Kyo ai pu avoir d'autre copines durant son absence. En fait, rien que dit penser lui donnait envie de vomir.

Malgré certaines nombreuses occasions, Keiko elle n'avait jamais cédé. Enfin si, une fois, face à un garçon qu'elle croyait aimer. Deux jours après leur décision de se mettre ensemble, qu’elle rompait déjà. Elle ne tenait pas, ayant l’impression que personne d’autre ne lui convenait que lui. Ainsi, elle vivait plutôt seule V_V. Heureusement qu'elle avait tout de même retrouvé quelques amies.

Bien sur qu'elle se mentirait si elle se cachait que l'un de ses arguments principaux pour revenir n’était pas Kyo, pourtant, ici face à lui qui s'assit finalement sur une vieille caisse, elle se sentait mal. Pas mal à cause de sa présence, avant elle passait tout son temps avec lui, elle se sentait plutôt mal parce qu'elle avait un peu peur. C'était étrange, mais le revoir après deux ans la gênait un peu, ce qui la rendait distante. C'était uniquement parce qu'elle avait honte, honte d'avoir cédé à Okugi et qu'elle était désormais honteuse de revenir après l'avoir laissé. Qu'il se soit énervé largement plus ne l'aurait pas étonné, mais c'était sûrement mieux que non.

Elle essaya d'analyser la situation, sûrement qu'elle aurait du le faire avant, mais...elle ne voulait pas voir la chose. Elle était revenue, elle voulait tout reconstruire. Comme si son puzzle s'était détruit et qu'elle cherchait les pièces; Kyo était au centre du puzzle et elle ne cachait pas son envie de le retrouver plutôt que de laisser la place vide car personne n'était comme lui et personne ne reprendrait cette place.

Encore stressée de l'attente, elle soupira, ses jambes était légèrement tremblante et elle ne supportait pas de rester debout quand quelqu'un étai assis et vis versa. Elle s'assit alors, en tailleur, le dos courbé, son menton posé sur sa paume de main. Ainsi elle ressemblait à une petite enfant qui boudait. Elle baissa les yeux à la seconde réplique de Kyo et acquiesça un léger sourire face à sa phrase, relevant la tête. Il ne la regardait pas. Elle soupira et dit d'une voix plus douce, contente de laisser le sujet d'Okugi un peu plus loin quelques instants

-Merci...Tu à l'air en forme. Je suis contente aussi.

Elle préférait évidement éviter d'imaginer comment était Kyo à son départ; elle, elle e souvenait bien, ce n'était pas très joli. Détruite à la foi s par Okugi, son départ, Kyo, et elle-même, vraiment, elle avait mit du temps à ressortir. Evidement, maintenant qu'elle était face à lui après tout ce temps, elle n'allait pas lui sauter dessus pour lui dire à quel point elle était soulagée et heureuse de le revoir. En attendant quelques instants encore, il fallait sûrement modérer ses sentiments. Ou pas? Elle hésita un instant et ne tenant plus face au silence et à ce mur entre eux, elle lui attrapa la main et accentua son sourire soulagé. Elle avait eut besoin de le toucher car depuis son arrivé dans l'usine elle n'avait pu profiter de son contact, la première fois sûrement trop surprise.

-Vraiment.


[Hj: Désolée, je sais pas poster court j'ai l'impression ""]

[ Je sais je sais, je me suis fait désirée ! n_n ]

Pour l'occasion, Rei avait revêtu son ensemble de journaliste incognito : bonnet péruvien, lunettes de soleil noir, pour faire sérieux, et catalogue de cadeaux de Noël pour enfant. Elle avait suivit Kyo discrètement, et s'était cachée derrière son catalogue à chaque fois qu'il semblait se retourner. Rei se sentait comme une vraie journaliste professionnelle .
La raison de cette fillature ? Elle s'ennuyait. Du moins, c'était la raison qu'elle prétexterait si jamais Kyo lui demanderait ce qu'elle faisait ici. Eh oui, elle avait anticipé pendant que monsieur faisait mumuse avec les canards en plastiques dans la salle de bain n_n.

Elle avait donc suivit toute la conversation depuis un pan de mur et comprit un peu mieux l'histoire de Kyo et de cette madame V_V. C'était sûrement sa partenaire de crac-crac >>>_<<< HUMPF !!!!! Mais à force de penser presque à voix haute et de s'énerver toute seule contre le mur elle finit par se viander sans élégance aucune, ce qui devait offrir un spectacle absolument sublime aux deux jeunes gens. Rei se releva avec le peu de dignité qui lui restait, faisant celle qui s'en moquait. Sans se débarasser de son total look sublime, elle s'pprocha de la jeune fille à terre et lui lança :

"Dis donc mademoiselle, j'espère que tu n'es pas revenu faire souffrir Monsieur-le-8e-nain-de-Blanche-Neige.. euh... enfin Kyo quoi ! Il a un petit coeur en sucre vanillé, et il était très triste, hier ! T'as pas le droit de le faire souffrir à ta guise !!"

Elle fit ca d'un ton des plus sérieux, ayant conscience qu'elle devait ressembler à une courgette habillée en barbie et gesticulant dans tous les sens. Puis elle pivota lentement, trèèès lentement sur elle même, et força un grand sourire, avec un petit geste de la main, espérant ne pas se prendre un quelquonque objet en pleine face :

"Oh tiens, salut Kyo."

[J'étais sure que tu allais arriver à ce moment ^_^ . Sur te demande je répond euh
ps Kyo: ya deux messages au dessus de celui là lol]

Ah peine Keiko avait prit la main de Kyo qu'elle tourna la tête pour voir une jeune fille se gaufrer en beauté! Peut être avait-elle eut mal, mais la miss yang ne pu retenir un léger pouffement de rire. Ce n'était pas de la moquerie bien sur. Mais elle se demanda ce que la jeune fille faisait là, et surtout qui elle était.

Elle se releva tant de bien que de mal avec dignité, et s'approcha dangereusement de Keiko. Celle ci était assise, elle leva un peu la tête pour mieux apercevoir celle qui était tomber il y a quelques instants. Elle put entendre d'un ton très accusateur le fait que comme quoi elle serait revenue pour faire souffrir Kyo et blabla. U_u gné? Qui était-elle? Comment pouvait-elle connaître certains faits? (Même si elle avait du mal comprendre certains ou en avoir inventé pour croire de telles choses ^_^). Keiko tourna la tête vers Kyo; c'était sûrement lui qui lui avait parlé d'elle, donc, il l'a connaissait. Avalage de salive.

Amie? Petite amie? Sous le coup des paroles accablantes, Keiko avait enlevé sa main qui tenait celle du "8ème nain de Blanche Neige". La jeune fille lui faisant face était sûrement proche de Kyo, et elle semblait en fait, avant toute gentille et pleine de bonnes intentions. Keiko fait une petite mine avant de retrouver son sourire, destiné à la miss. Malgré le fait qu'elle puisse avoir une place dans le cœur de Kyo, elle n'inspirait vraiment pas à être détestée. Mais Keiko espéra quand même qu'elle ne signifiait pas trop pour le" 8ème nain"... Elle prit un ton sympathique sans cherchant trop à se justifier

-Je ne sais pas comment tu t'appel, mais je te rassure, je ne suis là pour faire souffrir personne.

Elle baissa les yeux à la suite de cette phrase, puis les retourna sur Kyo un instant repensant au "très triste hier ". Son sourire était déjà un peu atténué. A cause de son message? Ou autre chose? Peut être ne le saura t elle jamais!

[Je sais plus pourquoi mon personnage était triste ^^ Et j'ai pas envie d'aller voir xD]

Il se leva pour mieux distinguer cette petite silhouette qui paraissait écouter leur conversation et qui venait de s'étaler sur le sol froid de l'usine désaffectée. Il reconnut son chibi d'amour et sourit légèrement lorsqu'elle fit des reproches à Keiko. D'ailleurs, cette dernière tenait toujours sa main gelée. Il répondit à sa phrase gênée :

- Tu laisses jamais tomber toi... Keiko je te présente ma colocataire, Rei. Et je suppose que maintenant tu vois qui est Keiko.

Kyo avait dit tout cela avec un petit sourire. Il regarda alternativement Rei puis Keiko. Cela donnait un spectacle plutôt bizarre. Il tenait la main d'une fille qui n'était pas sa petite amie et une autre fille qui n'était pas non plus sa petite amie venait la défendre face à la première (vous suivez ^^ ?). Il ne savait pas trop quoi répondre à tout cela, Rei disait qu'il était triste, elle l'avait donc remarqué mais il espérait sincèrement qu'elle ne mentionnerait pas le soir où il était complètement ivre car Keiko était la personne qui le connaissait le plus au monde et elle aurait tout de suite pu évaluer la situation de la veille. Il se tut donc en regardant les deux jeunes filles, sans vouloir dire quelque chose. Il voulait juste savoir quelque chose :

- Rei... Pourquoi t'as fait ça ?

[j'avais pas percuté que c'était mon tour U_u" ]

Humpf. La fille, c'était rien qu'une vilaine tricheuse. Elle avait pas le droit de sourire à Rei comme ça, non non non. Rei, elle avait pas à être gentille avec les "faiseuses souffreuses de jolis nains". C'était mal. Après Rei allait s'adoucir et perdre face à la madame. Bon d'accord, elle n'avait pas des aussi jolis cheveux et des aussi gros seins, mais elle avait quand même des qualités, Rei ! Par exemple euh.... ... .... .... b'en .... ... elle sentait bon. C'était un plus ! La jeune fille se mit à immaginer que Keiko avait les pieds qui puaient, bwahaha, elle se sentait immédiatement supérieur. Mais dans le monde réel, Rei savait très bien que l'odeur corporelle des pieds de Keiko était relativement normale. Du moins, elle l'espérait pour elle. U_u" !

Et puis Kyo d'amour demanda à Rei ce qu'elle faisait ici. Comme si c'était la chose la plus évidente du monde, la mini chibi se retourna vers le garçon, l'air furax, et brailla :

" J'ai méga faim figure toi ! Et je veux pas des boîtes de conserves, je veux un VRAI repas, fait par TOI ! "

Biensûr, c'était une excuse bidon. C'était l'évidence même. Mais la mini-chibi avait son égo ssez développé, et plutôt mourir que d'avouer que c'était parce qu'elle tenait beaucoup au garçon. Ce sentiment lui rappella leur première rencontre à l'appartement, avec els serviettes colorées.

Rei avait... Simplement... Faim ?? Kyo regarda Rei d'un air un peu déçu et lui lança :

- T'aurais pu me dire que je t'avais manqué, rien que pas politesse... Mais bon... Désolé Keiko, je... Je rentre, on se reverra bientôt, je t'appellerai, désolé de partir comme ça mais... Enfin on se reverra...

Il tourna les talons et tira Rei par le bras, sans la regarder, d'ailleurs, il regardait dans le vide. Il se souvenait de ce que lui avait dit Rei, apparement il avait fait une déclaration enflammée alors qu'il était complètement bourré. Et puis il y avait eu cette personne que Rei vait appelée Hideki... Bien-sûr, Kyo était sûr que ce n'était pas Okugi, mais jamais il n'aurait pu avouer qu'il était complètement jaloux et dingue de Rei, bien qu'il ait avoué cette dernière chose... Sur le chemin de la maison, il parla finalement à Rei, toujours en regardant l'horizon :

- Pfff... Rei... Merci quand même... Elle venait de m'attrapper la main, je veux pas replonger...

IL ne s'expliqua pas plus sur cette phrase qui signifiait : "je ne veux plus l'aimer, je ne veux plus qu'elle me fasse de mal." Il avait déjà été assez pathétique devant sa colocataire pour en rajouter une couche. Mais il se doutait bien qu'elle n'était pas venue simplement par faim, lorsqu'elle avait faim, elle était capable de manger nimporte quoi. Il esquissa un sourire à la simple pensée qu'elle puisse juste l'apprécier. Il savait qu'il n'avait aucune chance face à cet énergumaine étant donné son spectacle de la veille, mais le simple fait d'être avec elle le soulageait...

[Le sujet revit? Moi aussi]


Quand Kyo avait demander à Reil le pourquoi elle était venu, Keiko se dit que c'était une très bonne question; une question à laquelle elle donner sûrement une réponse mais à laquelle elle en tirait une conclusion vis à vis des sentiments de Rei. Quand elle entendit la réponse, plutôt bidon de Rei, elle n'eut plus beaucoup de doutes, et se garda pourtant de faire une petite moue. Elle n'aurait peut être plus de chances de le récuperer alors... Il aurait donc réussit à tourner la page.

Quand Kyo lui annonça qu'il partait, elle hocha la tête doucement, ceci accompagné d'un petit "ah" qui se cachait peu d'être déçu. Déjà? La Yang n'étiat pas sûre d'avoir pu tout dire ce qu'elle aurait voulu lui dire. Mais elle ne pu même pas le ratrapper, non, il avait déjà atrapper la fameuse Rei par la bras pour l'emmener avec elle et partir. Au fond bien sûr, elle était un peu triste. Peut être avait-elle imaginer de meilleures retrouvailles en fin de compte. Le jeune homme partis accompagné, elle soupira, seule, avant de lâcher dnas le silence:

-A plus tard.