~ Abe Kahei ~

Eh bien l'état "brouillon" était plutôt complet et agréable, pourtant.
Pour le nom, je t'avoue que oui, ça me gêne un peu, personnellement. Mais si tu y tiens vraiment, Ok. (vu que tu as déja faoit histoire et avatar)
Préviens moi quand tout sera fini bonne continuation pour la suite.

Il est plutôt difficile de décrire physiquement Kahei, car une de ses caractéristiques et son amour du changement. Il change très (trop) souvent de style vestimentaire, de coupe et de couleur de cheveux, et même la couleur de ses yeux, normalement marrons. Il n’a pas envie de figer son apparence dans un look particulier. Il aime pouvoir changé quand il en a envie. C’est pour cela qu’il n’a qu’un piercing à l’oreille gauche et aucun tatouage (car on ne peut pas les changer quand on en veut plus.) Il est plutôt grand (1m80) et mince (62 kilos) et il ne prend jamais un gramme de graisse, même s’il est très gourmand et mange un peu de tout un peu tout le temps ; mais son corps fin et occasionnellement musclé (certaines fois il va en salle de musculation pour se sculpter des muscles, d’autres il laisse fondre ses muscles) est agréable à regarder. De plus il s’adapte plutôt bien au désir de changements qui l’anime. Il a des fins et un visage lumineux ou s’affiche le plus souvent un sourire. Mais il arrive qu’il soit plus sombre, plus « triste » et alors ses traits deviennent un peu plus « graves » mais toujours très beaux. Côté vestimentaire, comme il a déjà était dit, Kahei aime énormément le changement. Il aime faire les magasins et prendre du temps à choisir ses vêtements, il adore s’habiller et s’inventer des styles. Des plus classiques (comme un costume noir très classe) aux plus farfelus (patchwork de pièces de vêtements aux couleurs flashies qui ne passent pas inaperçues), la seule règle qu’il suit est son envie du moment. Les changements peuvent se faire du jour au lendemain et les styles peuvent durer de quelques mois à deux jours.






Un mot peut décrire en partie Kahei : insupportable. Chieur au possible il n’est pas facile à vivre. C’est un fils à papa qui adore emmerder le monde. Il ne se préoccupe que de lui, de son confort et de son plaisir. Il déteste s’ennuyer et trouvera toujours un moyen de s’amuser. Mais il ne se passionne jamais longtemps pour quelque chose. Préoccupé par sa petite personne, il ne supporte pas de ne pas obtenir ce qu’il veut. Enfant pourri et gâté au possible, pour lui il doit tout avoir quand il le veut et en fournissant le moins d’effort possible. C’est un jeune homme d’une grande superficialité, sa vie se résume plus ou moins uniquement à prendre du bon temps. Il se fiche de la vie, de l’avis des autres, il se fiche tout simplement des autres. Il ne s’en préoccupe que quand ils peuvent lui apporter quelque chose (compagnie, service, etc…) Il se fiche aussi pas mal de ce qu’on penser ou dire de lui. Seul son avis l’intéresse.
Lunatique, il se lasse facilement et il change de désir, d’avis, d’opinion, de divertissement très facilement et très rapidement. Sa vie tourne autour de lui. Il peut accorder de l’importance à certaines personnes, qu’il apprécie ou qu’il trouve belles (il aime beaucoup la beauté) et être plus ou moins sympathique avec elles mais c’est assez rare et souvent ça ne dure pas longtemps, ou c’est par intermitence. C’est une vraie commère. Il adore les ragots et aime critiquer les autres les autres. (C’est un fan d’Okugi)
C’est quelqu’un de complètement déjanté. Il fait ce qui lui plaît quand ça lui plaît. Il est aussi plutôt pervers, un brun masochiste, il aime les sensations fortes, il adore les montées d’adrénaline.
Mais il est loin d’être bête, au contraire c’est un jeune homme plutôt brillant, mais qui a choisi de vivre une vie insouciante, assouvissant ses désirs quels qu’il soit.
Mais bien que ce soit une peste, il adore la compagnie des autres, surtout des gens comme lui. Il n’aime pas qu’on lui prenne la tête mais si on arrive à supporter ses sautes d’humeur et son caractère excentrique, il peut être une vraie crème (enfin façon de parler, si on arrive à le supporter, il est supportable^^). Et puis qui sait peut-être que demain il décidera de devenir un parfait petit ange, bénévole dans une association.
Mais parfois il déprime, et alors il ne veut voir personne, si on lui parle il est encore plus insupportable et désagréable. Il recherche alors solitude et se morfond dans sa tristesse.




D’abord il s’aime beaucoup. Il aime les vêtements, le shopping, voir différents styles, essayer différents styles. Il adore aussi manger (surtout qu’il ne grossit jamais). Il aime faire la bête, s’amuser. Faire ce qui lui passe par la tête. Une des seules passions qu’il a gardées depuis qu’il est petit, c’est la musique. Il aime un peu tous les styles de musiques, de temps en temps sa préférence se porte sur un genre en particulier, mais là encore ça ne dure jamais. Il aime aussi beaucoup jouer de la guitare et du piano, il chante aussi. Il aime voir de la beauté, de l’art, la forme importe peu. Il aime l’originalité et ce qui se démarque du reste. Il aime les beaux corps (surtout d’hommes, mais il sait apprécier la beauté d’une femme, esthétiquement parlant). Il aime aussi les pandas, c’est son animal préféré. Il aime les ragots, il aime rire et la compagnie de gens qui arrivent à le faire rire, à le divertir. Mais selon son humeur, il peut préférer être seul à écouter de la musique. Il aime bien se défouler, en dansant dans des soirées branchées et bien arrosées par exemple. Du moment qu’il ne s’ennuie pas, tout va bien. Il aime beaucoup la nuit et la pluie. Surtout ce qu’il adore c’est être dans une piscine alors qu’il pleut. Il adore aussi être en bonne compagnie pour passer un bon moment. Il a des tendances masochistes et aime quand il y a de l’action (et de la domination).
Il adore les bonbons et toutes les sortes de sucreries, il aime le sucre.(glace à la vanille, bonbons, crèpes, gâteau)
Il aime beaucoup les baisers et les caresses, la tendresse (entre deux moments plus brutaux). Il adore l'odeur de la peau, ainsi que son goût quand elle est chaude de désir.
Il adore écouter des chansons tristes quand il est triste et mélancolique.
Il adore la foule et les salles bondées quand il a la pêche mais quand il déprime il préfère la solitude.
Il aime aussi, quand on lui dit d'arrêter de faire quelque chose, continuait un moment, voir accentuer, avant de s'arrêter (après avoir un peu (beacoup) embêter).
Il aime ce qui est acide, un peu relevé.
il aime tirer à l'arme.
Il aime la poésie et l'art.
Parfois il aime bien l'état patraque dans lequel il est quand il est malade. Il aime bien les hopitaux.




Ce qu’il déteste par-dessus tout, c’est s’ennuyer. Il a peur de ça et fait tout pour l’éviter. Il ne supporte pas non plus qu’on lui prenne la tête et qu’on lui dise ce qu’il devrait faire et comment conduire sa vie. Il n’aime pas être freiné dans ses projets, dans ses désirs. Il n’aime pas quand il fait trop chaud.
Il n’aime pas qu’on manque de respect aux vêtements (les fringues, c’est sacré). Il n’aime pas avoir tort, il n’aime pas quand le lui montre et être obligé de le reconnaître.
Il n'aime pas ceux qui sont prétentieux et imbus d'eux-même sans aucune raions de l'être. (il choisit ses raisons) Et il ne supporte pas non plus que l'on s'attaque à plus faible que soi ou à des personnes incapables de se défendre.
Il n'aime pas les campings, (il a besoin de son confort) et il n'aime pas non plus ne pas être à l'aise dans ses vêtements.
Ce qu'il ne supporte pas non plus ce sont les personnes qui ne savent pas manger, qui en mettent un peu partout, qui font des tas de bruits des plus répugnants et offre une image désagréable.
Il déteste la réglisse, les amandes, ce qui est amère. Il n'aime pas ce qui manque de goût et de saveur, qui est fade. (au sens propre comme au sens figuré.)
Il déteste les mauvaises odeurs. Il n'aime pas la vulgarité et la crudité. Il n'aime pas les films porno, car il trouve qu'il manque de poésie et d'une valeur artistique. Il n'aime pas regarder ce qui est laid, sans poésie et sans art.

Crépitements des flashs dont les éclairs illuminent la salle. De la musique moderne et entraînante. La rumeur des voix de la haute société et de la jet set. Des applaudissements.
Sur l’estrade, des mannequins défilent vêtus des dernières créations des plus grands stylistes.
Une des robes les plus attendues, une magnifique robe de mariée au style nouveau et rafraîchissant, est protée par Sakura, une jeune mannequin mondialement connue.
On ne sait rien de son passé, mais son visage doux, frais et lumineux, et ses yeux perçants et pétillants lui ont permis de se faire un nom très rapidement. Alors qu’elle défile, les applaudissements couvrent presque la musique.
Et, parmi tous les regards admiratifs fixés sur elle, un est plus doux, plus tendre, amoureux. C’est celui d’Abe Daiki. Un homme d’affaires, héritier d’une vieille et riche famille, qui a, grâce à son sens aigu des affaires, fait prospérer la fortune de sa famille. Aujourd’hui il est presque multimilliardaire. Ses activités sont très diversifiées et s’étendent au monde entier. C’est un homme riche et respecté, très influent dans différents milieux.
Ce soir, après le défilé, il ira voir la jeune femme pour la saluer. Dans les jours suivants, il emploiera la majeure partie de son temps et de son énergie à la séduire.
Un an après ils seront mariés.

Ce jeune couple est destiné à avoir une vie merveilleuse, ils sont jeunes, beaux, riches, et amoureux.
Appréciés et admirés par tous, jalousés par certains, ils sont à toutes les soirées mondaines. Sakura, lasse d’être mannequin, s’est lancé avec succès dans le stylisme. Ces créations ont rapidement été connues dans le monde entier.
Leur bonheur, déjà immense, fut à son comble lorsque la belle Sakura tomba enceinte et mit au monde un magnifique bébé : Kahei.
A trois, leur bonheur était sans comparaison. Ils vivaient dans une atmosphère chaleureuse, emplie d’amour, de confiance, de soutien, de solidarité, d’union. Le jeune Kahei était un vrai petit ange, un garçon parfait. Il était éduqué avec douceur mais rigueur, et des valeurs morales sûres.

Mais leur bonheur fut menacé. Kahei allait fêter ses 7 ans dans quelques semaines. Un soir, sa mère était allé à une exposition d’art moderne. Son mari n’avait pas pu l’accompagner, il était à un voyage d’affaire. Ce soir-là, elle rencontra un jeune artiste peintre qui tomba sous le charme de la belle jeune femme. Elle fut séduite aussi. Cependant, toujours amoureuse de son époux et ne voulant pas briser sa famille, elle résista et repoussa les avances du jeune homme. Mais l’amour étant plus fort que la raison, elle finit par tomber dans les bras de son amant. Elle s’en voulut, mais elle avait décidé d’écouter son cœur de peur d’en souffrir et de le regretter par la suite. Elle mena une double vie pendant deux semaines, mais un soir rongé par le remords, elle raconta tout à son mari. Il y eut beaucoup de larmes et de cris cette nuit-là. Son mari ne rentra pas à la maison pendant plusieurs jours. Mais un après-midi, l’air dévasté, sale, triste et fatigué, il poussa la porte d’entrée. Kahei était à l’école et Sakura pleurait dans son lit, rongée par la culpabilité et en proie à la tristesse. Elle lui sauta au cou, elle avait peur qu’il la rejette mais elle était tellement heureuse de le revoir, elle avait eu peur qu’il ait fait une bêtise. Ils se mirent à la table de la cuisine et discutèrent autour d’un café.
Ils y étaient encore lorsque Kahei rentra, il sauta au cou de son père, tout joyeux de le voir.
Daiki pardonna à sa femme, il l’aimait tellement qu’il ne pouvait supporter l’idée de vivre sans elle. Et il ne lui demanda aucun choix, il ne lui posa aucun ultimatum, il avait peur qu’elle ne le choisisse pas et puis il reconnaissait qu’il était souvent absent et il savait que si sa femme avait fait cela c’était qu’elle était vraiment amoureuse. Il accepta, non sans effort, qu’elle ait un amant. Sakura fut très surprise de cela, et au début, son sentiment de culpabilité l’empêcha de voir son amant. Son amour pour son mari par cet acte désintéressé et ils devinrent encore plus complices et plus proches. Daiki vit que sa femme ne voyait pas le deuxième homme qu’elle aimait et que cela la rendait triste, alors, il prit les devant et l’invita un soir à dîner, il le présenta à Kahei (sans dire exactement qui il était). Les deux hommes finirent même par devenir amis, aussi étrange que cela puisse paraître. (Il paraîtrait même qu’ils passèrent quelques soirées à trois) Cette étrange famille continua son chemin ainsi. Cette situation était très étrange et complexe, mais ils étaient heureux.

Cependant les choses basculèrent lorsque Sakura tomba à nouveau enceinte. Il ne pouvait y avoir aucun doute sur la paternité, en effet Daiki était devenu stérile à la suite d’un accident. La nouvelle bouleversa l’équilibre fragile, Sakura fut très troublée et en parla d’abord avec Daiki. Il réagit très bien, il était prêt à l’aider du mieux qu’il pourrait. Rassurée par sa discussion avec son mari, elle alla voir son amant pour lui parler, pleine d’espoir. Elle déchanta vite. En effet, le futur père ne voulait pas avoir d’enfants. Il s’y opposa catégoriquement, ce qui attrista profondément Sakura et signa la fin de leur relation. En effet, il choisit de la quitter, voyant qu’elle comptait garder l’enfant. Sakura fut effondré et n’aurait jamais pu s’en sortir sans l’aide de Daiki qui la réconforta et lui apporta tout son soutien et son amour. Il était prêt à accueillir cet enfant comme le sien.

Durant ces années, Kahei fut tenu à l’écart de ses histoires de grands. Il ne comprenait pas vraiment ce qui se passait. Il s’inquiétait beaucoup quand il voyait sa mère ou son père pleurer, mais on le rassurait à chaque fois mais sans jamais répondre à ses questions, aussi il s’était résigné et s’était contenté de vivre sa petite vie que les adultes tentaient de chambouler le moins possible.
Un jour, il s’étonna de ne plus voir l’ami de la famille, qui passait beaucoup de temps à la maison depuis quelques temps. On lui dit qu’il était parti dans un autre pays pour son travail. Kahei fut un peu vexé qu’il n’ait pas dit au revoir, surtout qu’il l’aimait bien.
En plus Kahei était inquiet car sa mère était beaucoup moins souriante, elle passait beaucoup de temps dans son lit et il l’entendait souvent pleurer. Son père n’arrêtait pas de lui dire que ça allait s’arranger et il prenait sa mère dans ses bras et l’embrassait le plus souvent possible.
Quand on lui annonça que sa mère allait avoir un autre enfant, il fut tout content, il savait que les mamans étaient contentes d’avoir des enfants et il se disait qu’elle ne pleurerait plus après ça.

Mais l’avenir ne donna pas raison à Kahei. Sa mère mourut en couche. Et on l’enterra le lendemain de l’anniversaire des 8 ans de Kahei. La perte de sa mère fut terrible pour Kahei et marqua un tournant dans sa vie. Il devint perturbé et commença sa quête incessante de bonheur et sa peur de l’ennui. Naquit en lui la volonté de profiter de la vie le plus possible, pour ne rien regretter et pour ne rien regretter. Il était persuadé que sa mère était morte surtout parce qu’elle était triste les derniers mois de sa vie et il ne voulait pas mourir en étant triste comme l’avait été sa mère.



De 8 à 14 ans, Kahei multiplia les bêtises, (de la fugue, au combat avec des camarades, en passant par de petits vols, la dégradation). Il faisait tout ce qui lui passait par la tête, ce qu’il avait envie. Son père, dévasté par la perte de sa femme, ne savait pas comment s’occuper de lui et préféra tout étouffer et le laisser faire, le changeant régulièrement d’école et de pensionnats. Kahei connut aussi quelques passages durant lesquels il redevenait « sérieux », et sage. C’est dans cette période qu’il commença à voir plusieurs psys’ (il devait changé surtout parce qu’il déménageait souvent). Il aimait bien voir quelqu’un et lui parlait, lui racontait ce qu’il lui passait par la tête, ce qu’il faisait, ce qu’il voulait faire. Ce fut peut-être la période où son côté « double » fut le plus prononcé. En effet il était, à un moment, hyperactif, surexcité et incapable de tenir en place, et la seconde d’après, triste, cherchant la solitude et écoutant de la musique triste en pleurant. On crut un moment qu’il était maniaco-dépressif et on lui donna des médicaments. Il arrêta de les prendre à 12 ans. Il n’était pas malade, il était juste très perturbé.

Ce fut des années troubles, perturbées de bêtises en tout genre. Il connut de nombreuses écoles, et différents pensionnats, trouvant toujours le moyen de se faire renvoyer ou vivement conduit vers la sortie. Mais, à part quelques fois, il ne lui apparaissait pas que les études pourraient lui procurait le bonheur qu’il recherchait dans la vie. Ce qui décourageait son père, d’autant plus que Kahei était intelligent et aurait certainement pu aller loin. Mais Daiki n’osait pas le poussait, préférant le laisser choisir.

L’année de ses 14 ans marqua un nouveau tournant. En effet il découvrit pleinement sa sexualité. Depuis le début de la puberté, légèrement plus tardif que les autres, il avait des doutes et se posait des questions, mais pour l’instant ce n’était pas le centre de ses intérêts.
Mais un jour dans un vestiaire, il embrassa un camarade de classe. Ce fut une expérience inoubliable et qui l’affecta beaucoup. Par la suite, il multiplia les expériences avec les garçons de son collège, des plus jeunes aux plus anciens et acquit rapidement une certaine réputation qui parvint aux oreilles de l’administration qui avertit aussitôt Daiki. Celui-ci fut très troublé, il ne savait pas comment gérer cette nouvelle crise. Il était tellement dépassé par son fils et avait du mal à se ressaisir et à trouver une solution. Il retira son fils de l’école, usa de son influence pour étouffer l’affaire et alla voir un psy avec son fils. Ils suivaient déjà tous les deux des séances régulières mais individuellement, ce fut leur première séance ensemble.
Il accepta assez rapidement l’homosexualité de son fils, il avait l’esprit ouvert. Et il n’avait pas vraiment envie de petit-fils, en effet il ne voulait pas qu’un enfant s’ajoute à cette famille perturbée.

Kahei n’arrêta pas ses expériences dans ses collèges suivants, mais il le fit de façon plus discrète. Il était toujours ouvert aux nouvelles expériences et il commença alors à fumer et à boire. Il allait en boîte et aux soirées bien arrosées où il avait souvent beaucoup de succès et faisait en sorte de donner du plaisir aux plus de personnes possibles.

A ses 15 ans, il s’intéressa beaucoup aux adultes pour avoir de toutes nouvelles expériences. Il n’avait peur de rien et osait presque tout. Il parvint à séduire un professeur avec qui il passa plusieurs nuits très enrichissantes et très intéressantes sur le plan de la découverte de sensations nouvelles. Il essayait assez souvent d’offrir certains plaisirs à de nombreux adultes (professeurs, médecins, employés de son père, livreur) et ils ne refusaient pas tout le temps. Son imagination et son audace étaient presque sans borne. Et il ne se refusait rien dans sa quête du bonheur et du plaisir.
Seuls les moments de « déprimes » ralentissaient sa recherche d’ «action». Dans ces moments, il recherchait plus de tendresse, plus de douceur, il recherchait un peu d’amour et non plus un simple contact physique.
Un moment il envisagea même de se prostituer, mais il ne le fit pas, préférant pouvoir choisir ses partenaires et puis il n’avait pas grande estime pour ceux qui avaient besoin de prostitués pour se satisfaire.

La fin de l’année de ses 15 ans, il décida de changer de comportement. Il était en France depuis 8 mois et d’un coup l’envie lui prit de devenir sérieux. Il se mit à travailler avec acharnement. Il recherchait le plaisir du travail bien fait et la satisfaction de voir qu’on obtient ce que l’on mérite, que l’on a quelque chose en retour d’un effort. De plus il trouva cela très intéressant d’étudier dans une autre langue (il était inscrit dans un lycée français). Il étudia quasiment tout le temps, ne sortant plus, structurant sa vie, faisant en sorte d’ouvrir son esprit à la culture et de l’enrichir le plus possible. Comme il associa son esprit brillant à un travail acharné, il eut le bac avec une mention « très bien » à 17 ans. Il alla ensuite en Hypokhâgne A/L (classe préparatoire aux grandes écoles littéraire) et il s’appliqua avec toujours plus de sérieux dans ses études qui l’enrichirent beaucoup. Ses sorties étaient maintenant uniquement culturelles (théâtre, musées, conférences, cercles de lectures, etc…).
A 19 ans, il fut admis à L’Ecole Normale Supérieure mais il abandonna tout. Les études l’avaient amusé pendant un temps, mais il ne se voyait pas devenir un intellectuel. Il préféra retomber dans la frivolité et dans des plaisirs plus superficiels.

Il retomba dans une vie de débauche qui atteignit une ampleur considérable.

Il travailla comme mannequin pour son oncle, le frère de sa mère, qui avait repris la marque créée par celle-ci. Il aimait bien ce travail, vu qu’il adorait la mode et les vêtements. De plus cela lui ouvrit la porte d’un monde remplit de plaisirs dans lesquels il adora plonger. Il multiplia à nouveau les expériences sexuelles, redécouvrit l’alcool, et il découvrit les drogues. Il s’essaya à quasiment tout ce qui existait. Il recherchait toujours plus d’expériences, toujours plus de nouveautés, toujours plus de plaisir. Il passait ses nuits en boîtes et dans les soirées branchées de la jet set. Il voyage dans le monde entier, ayant une entrée partout. Il multipliait les frasques en compagnie d’autres gosses de riches qui agissaient comme lui. Il se mettait en danger par goût du frisson et fit plusieurs séjours à l’hôpital. Il fit quelques cures de désintoxication, dont les effets ne duraient jamais très longtemps.

C’est durant cette période qu’il connut sa plus longue et plus grave phase de déprime. Il ne mangeait presque plus, dormait très peu, n’allait plus avec ses amis dans les soirées et dans les boîtes. Il ne sortait pratiquement plus de chez lui. Il se laissait aller, passant la plupart de son temps à pleurer, écoutant de la musique qui ne l’aidait pas à sortir de son état. Il redécouvrit la musique et composa beaucoup de morceaux tristes et mélancoliques. Il s’acheta même une arme, il ne pensait pas forcément à l’utiliser mais il aimait bien l’idée de savoir qu’elle était là s’il en avait besoin. Souvent, le visage sombre, seul dans son lit, une musique lui tirant des larmes, il « s’amusait » avec. Il l’observait, pour connaître tous ses détails, il « jouait » avec, la caressant pour renforcer son contact. Il la testa à plusieurs reprises (à l’extérieur bien sûr).
Mais cette dépression eut quelque chose de bénéfique. En effet, un soir, alors qu’il pleurait dans son salon, assis les jambes serrées contre lui dans son canapé, en regardant la télé, son père le vit et s’assit à côté de lui et ils discutèrent toute la nuit. Ils eurent une discussion profonde où beaucoup de sujets furent abordés et beaucoup de points éclaircis. A partir de ce moment, les relations entre Kahei et son père s’améliorèrent sensiblement. Ils se rapprochèrent énormément et entamèrent une nouvelle relation plus profonde et plus complice. A partir de ce moment, son père fut encore plus tranquille quant à ses frasques. Il s’était rendu compte que cela ne nuisait qu’à peine à sa réputation (dont il ne se souciait que peu) et encore moins à ses affaires (ce qui l’importait vraiment) car la plupart de ses collaborateurs et relations de la haute société connaissaient souvent les mêmes problèmes avec leurs enfants. Il laissa donc encore plus de liberté à son fils.



Kahei sortit indemne de cette dépression. Il fut même quelque peu réconforté par la nouvelle relation avec son père. Et il était prêt à reprendre sa vie de plaisirs et de course au bonheur. Pour prendre un nouveau départ le mieux réussi possible, il décida de s’installer dans une ville à la réputation prometteuse. Il acheta une immense et luxueuse maison à Jigoku pour voir si la vie dans cette ville était vraiment comme la réputation le disait. Il s’installa progressivement, prenant le temps de s’installer à cette nouvelle ville qui le surprenait et qui promettait beaucoup.

Et il est bien décidé à profiter de son argent et de sa vie le plus possible.

Hum, quand tu me disais que ce serait long... Ö____Ö Wow.
Comme je te l'ai expliqué par MP, je te valide sous confiance, mais n'étudierai ta fiche que ce week end. Have a good fun !