[ loup, y es-tu?] [n'avec Kenzo]

Jun s'était rendu a cette usine dont on pouvait apercevoir les cheminées depuis la ville. Bien qu'elle désaffectée, Jun était sûr a 100% qu'elle avait un lien, sûrement indirect avec ce Okugi. En parlant de lui... Okugi... Jun n'avait pas d'indice précis sur cette personne, aussi mystérieuse et invisible soit-elle. D'un côté, Jun l'enviait, il l'admirait du fait qu'il aie pu se mettre une ville entière a ses pieds, être recherché par toutes les autorités sans jamais se faire prendre, il devait être aux anges d'être aussi puissant et influent. Dommage qu'il garde son identité secrète...
Il s'était donc rendu a l'usine, dans l'espoir de trouver quelque chose succeptile de le mettre sur la voie? La voie de quoi? Avait-il vraiment envie de savoir qui se cachait derrière ce masque... Après réflexion... Pas tellement... Quelle perte de temps! Il luia avt donc fallu réfléchir la dessus pendant tout le trajet pour enfin se rendre compte qu'il s'en foutait! (>_<) Enfin, bon... Maintenant qu'il était entré, autant chercher...
Il avait poussé la lourde porte d'entrée avant de poser un pied dans l'immense pièce. Un nuage de poussière se souleva, dû au courant d'air qu'il avait créé. Personne n'était venu ici depuis des années, enfin peut-être... Une usine spécialisée dans l'informatique... Jun enjamba quelques feuilles par terre, comme si quelqu'un les avait jetée là et se retrouva nez a nez avec un ordinateur allumé. La surprise était telle qu'il s'arrêta de respirer, sans bouger ni rien faire. Qu'est-ce que ca faiasit là?!
Jun cligna plusieurs fois des yeux, se demandant s'il avait été drogué et que l'ordinateur n'était qu'une halucinations. Mais non, il parvenait même a entendre le léger ronron de l'unité centrale...
Il était choqué, et tellement surpris qu'il sursauta légèrement en entendant quelqu'un rentrer par la porte ouverte.

Était-ce bien là? Kenzo inspecta les lieux. En apparence oui. C’était bien l’usine désaffectée dont son patron lui avait parlé. C’était sa seconde chance. Il fallait qu’il lui ramène quelque chose de brut. Après l’histoire du vase de la dame, il s’était fait passé un savon. C’était maintenant ou jamais l’occasion de prouver qu’il valait quelque chose. Mais pourquoi elle restait toujours dans leur bureau elle? Elle pourrait tout de même venir avec lui pour les photos. Il fallait tout le temps que ce soit lui qui se déplace. Comme si c’était elle qui décidait. Enfin, dans un certain sens oui. Elle était journaliste et lui n’était que le photographe. Il devait donc lui obéir. Mais tout de même, venir une fois de temps à autre ne la tuerai pas.

*Ça lui ferait surtout du bien, oui. La marche c’est bon pour le poids*

Il n’avait pas put s’empêcher d’y penser. Qu’y avait-il de plus horrible que de travailler pour une personne pénible, très autoritaire et même plutôt grosse? La réponse pour Kenzo était très claire. Rien. Il n’y avait rien de pire. Il devait prendre des photos de l’intérieur de l’usine. Même si elle était interdite d’accès car peut-être dangereuse, on l’avait quand même envoyé. Tant pis, c’étaient les risques du métier. Il avait dû passer par le terrain vague, complètement boueux, et avait prit soin de ne pas salir ses chaussures. Il détestait la saleté et surtout laver ses chaussures. Cela l’ennuyait plus qu’autre chose. Mais maintenant que le plus pénible était passé, il ne lui restait plus qu’à faire une chose. Entrer dans l’entrepôt. Tiens, étrange. La lourde porte n’était pas fermée à clef, ni même fermée du tout. Elle était seulement à moitié enclenchée. Le vent très certainement, le vent…

Il tira donc la lourde porte qui fit presque un vacarme assourdissant et la referma derrière lui. Il ne faisait même pas noir. Le soleil réussissait à passer à travers les vitres, pourtant recouvertes de poussière. Soudain, le blondinet eu un petit hoquet. Il y avait quelqu un dans la pièce principale. Quelqu un devant un ordinateur… Qui était-ce? Kenzo ne put s’empêcher de penser tout de suite à Okugi. Le fait d’associer un endroit qui n’était pas autorisé d’accès et un ordinateur avec une personne lui faisait penser à cela. Il chassa cette idée de son esprit, et énervé que quelqu un d’autre soit sur place, n’hésita pas à prendre la parole.

-Hey vous! Qu’est-ce que vous foutez là? L’usine est fermée depuis très longtemps, vous étiez pas au courant?

Enervé, il n'avait pas trouvé mieux à dire. C’était décidemment bien sa veine. D’abord le vase, ensuite l’usine…

Jun, encore un peu abasourdi, se retourna vers celui qui venait d'entrer. Il pensait êrte le seul a venir ce jour de l'année et a cette heure de la journée. Manifestement, le hasard faisait mal les choses. Il avait espèré trouver un minimum de tranquillité, et bah nan! Fallait-il vraiment que le sort s'acharne sur sa piètre personne?... Etrangement, Jun avait lui aussi pris son appareil, agissant pour lui seul en pensant photographier quelque chose d'interessant ici. Apparemment, ils avaient eu la même idée...
Sous l'agression verbale de son interlocuteur, Jun arqua un sourcil, avec un air mi-étonné, mi-moqueur et lui répondit d'une voix parfaitement détendue:

"Mouais... Toi non plus t'as pas l'air bien au courant..."

Ce que ce gars venait faire ici, il n'en avait rien a faire, du moment qu'il ne le gênait pas, il avait rien a dire.
N'ayant pas envie de faire plus ample connaissance, ni d'engager une discussion et encore moins de se mêler de ses affaires. Avant de toucher a l'ordinateur, Jun sortit de sa poche un appareil photo numérique et immortalisa l'appareil. Il tira ensuite une chaise un peu poussièreuse et s'installa devant le clavier. Il trouvait ca tellement bizarre qu'il y aie encore de l'électricité dans une usine soit-disant désaffectée qu'il n'osait pas tellement toucher a l'appareil. Depuis combien de temps marchait-il? Qui l'avait allumé? Peut-être ce fameux Okugi... Ou peut-être pas...
Pleins de questions se bousculaient dans sa tête, encombrant son esprit de choses inutiles et sans importance. L'autre jeune homme était toujours derrière lui, et d'un côté, cette coïncidence le faisait marrer. De savoir qu'il aurait pu venir le lendemain sans être déranger, c'était ca qui le faiasit marrer.
Aucune fenêtre sur l'écran d'ordi n'était ouverte, juste la page d'accueil. Il porta sa main a sa bouche, en ayant l'air de réfléchir et il murmura opur lui même:

"Qu'est-ce qui t'arrive Okugi... Maintenant tu laisses des ordis allumés derrière toi..."

Il avait dit ca sans la certitude que la personne ayant fait ca était Okugi, mais dans son esprit, il n'y avait pas beaucoup d'autre explication tenant la route...

Le jeune homme qui faisait face à l’ordinateur ne s’attendait visiblement pas à recevoir de la visite. Enfin c’était normal puisqu’il s’agissait d’u endroit complètement désaffecté et même classé comme zone sinistrée. Il possédait quelque chose qui attira tout de suite l’attention de Kenzo. Un appareil photo. Et pas de la merde, non. Un appareil comme lui en possédait, et il aurait même dit, un peu plus performant que les siens. La réponse à la question plutôt rhétorique de Kenzo ne se fit pas attendre. Et oui question rhétorique puisqu’il se contrebalançait d’une probable réponse. Enfin, l’inconnu avait tenu à parler. Ce qui était fait… était fait. Un point c’est tout. Le jeune blond se passa une main dans ses cheveux, visiblement nerveux.

-Hum… je crois que je le suis tout autant que toi. Et tu le sais très bien aussi d’ailleurs.

Il ignora l’autre blondinet. C’était tout ce qu’il avait réussi à discerner de cette personne. La couleur de ses cheveux, et sa fine silhouette. Il n’avait pas l’air très grand non plus, mais ça, c’était habituel au Japon. Kenzo tourna lentement sur lui-même afin de mieux observer les environs. Il ne voyait pas ce que cette usine pouvait bien avoir d’extraordinaire. Elle était commune, comme toutes les autres usines en réalité. Ça le dérangeait presque qu’il y ait quelqu un ici. Il détestait travailler quand il y avait du monde autour, sauf exception sa coéquipière bien entendu. Des toiles d’araignées pendaient le long des murs, des objets à la limite du dangereux traînaient sur le sol. Bouts coupants, angles pointus…
Il jeta un coup d’œil au jeune homme. Il essayait apparemment de réfléchir à quelque chose sur cet ordinateur, voyant sa position, la main sur la bouche… ou le menton. Kenzo ne voyait pas bien d’où il se trouvait. Enfin, bref, c’était une position que lui-même prenait de temps en temps pour réfléchir. Il détestait les ordinateurs. Il n’avait jamais essayé de s’intéresser à ces systèmes, trouvant cela trop compliqué. En fait, tout ce qu’il y avait à découvrir puis à exploiter là dedans le décourageait. Rien que d’y penser ne lui donnait ps envie de s’essaye à ça. Alors qu’il continuait son inspection des lieux, un mot particulier prononcé par l’inconnu attira son attention. N’avait-il pas entendu « Okugi »?
Très curieux, il s’avança près du jeune blond et remarqua que l’ordinateur était allumé. Étrange coïncidence en effet, qu’un appareil de ce genre marche encore dans une usine abandonnée depuis des mois. Et qu’il soit carrément sous tension… il appuya ses coudes à côté de Jun et pencha son visage près de l’appareil.

-Tu l’as vraiment trouvé allumé? Okugi? Alors tu penses qu’il serait passé par là… Remarque c’est tout à fait plausible. Qui d’autre à part lui…

Kenzo ne finit pas sa phrase. L’écran de l’ordinateur se trouvait sur la page d’accueil. Rien de plus. Était-il sécurisé par un mot de passe? Et si cette bête appartenait à Okugi, trouveraient-ils tous deux quelque chose sur lui? Bien sûr le jeune japonais doutait que l’homme mystérieux aie laissé des traces derrière lui. Mais, pourquoi ne pas vérifier après tout, ils ne perdaient rien. Et peut-être qu’il pourrait par la même occasion trouver un truc plus intéressant pour le journal. Autant essayer d’être aimable alors. Il ravala sa fierté et s’adressa enfin à la personne qui l’avait pratiquement snobé tout à l’heure.

-Tu sais t’occuper de ces engins? Je veux dire… tu sais les faire un peu fonctionner? Ça serait intéressant de voir ce qu’il y a dans ce joujou, non?

Il regarda enfin pour la première fois le garçon. C’est vrai, c’était malpoli de ne pas regarder quelqu un quand on parlait. Mais valait mieux tard que jamais non? D’ailleurs l’autre blond était plutôt mignon. Il avait un visage assez agréable à regarder, plutôt doux. Enfin. Ce qui préoccupait Kenzo en ce moment, c’était bel et bien cet ordinateur.

Effectivement, Jun ne s'était pas préparé au fait que quelqu'un d'autre viendrai... C'était même la dernière chose auquel il s'était attendu... Juste après rencontrer Okugi ici...
Il poussa un soupir, sans oser toucher au clavier maculé de poussière et a la souris en pitoybale état. Hormis ecs détails, l'unité centrale était parfaite, pas toute neuve, mais ce n'était pas une épave non plus. L'écran... pareil, ce n'était pas le dernier cri, mais il semblait en bon état, contrairement a tout ce qui l'entourait ici. L'autre photogrphe prononca une phrase qui paraissait plus qu'inutile aux oreillles de Jun. Il ne faisait aucune doute là-dessus que l'un et l'autre savaient parfaitement l'usine fermée depuis des années. D'ailleurs, a part eux, qui oserait poser un pied a l'intérieur du bâtiment... Pas beaucoup de monde apparemment...
Jun sentait le regard du jeune homme posé sur lui. Il se savait un peu intrigant mais n'espèrait pas attirer son attention a ce point. Du moment que ce gringalet ne le dérangeait pas... quoique... s'il se rappelait son visage... Il avait un air bien plus sérieux que Jun... Il devait sûrement avoir un ou deux ans de plus... Bof, il s'en foutait de lui, il s'en foutait de savoir pourquoi il était là, il se foutait royalement de tout, préférant satisfaire sa propre personne.
Ses yeux se dirigèrent sur l'autre quand il posa ses coudes a coté de lui, lui donnant l'occasion d'étudier son physique brièvement mais discrètement. Un blond, vachement mignon dans son genre, avec un piercing a la lèvre qui lui donnait un charme fou... Mouais! Pas trop le moment d'avoir ce genre de pensées... Il se reconcentra sur l'ordinateur, mais fut interrompu par la voix de l'autre blond.

"Okugi? Je vois pas quel autre taré laisserai un appareil allumé ici... Il était comme ca quand je l'ai trouvé..."

Il disait sans conviction, mais tout en étant persuadé de l'identité de celui qui avait fait ca. Vraiment... Ca ne pouvait être personne d'autre, hormis un plaisantin très futé...

"Si je sais me servir de ca? Pour qui tu me prends?..."

Il n'aurait pas qualifié l'ordi de "joujou" vu l'état dans lequel il était... Jun posa sa main sur la souris crasseuse avec une grimace de dégout. Puis il se retrouva comme transporter dans un autre monde, le monde du net. Ca lui faiasit toujours ca quand il se conectait... Il oublia l'endroit où il était, l'inconnu qui s'intéressait au contenu de l'ordinateur, la souris toute sale.

Après quelques minutes, Jun avait exploré l'engin a fond et il n'en revenait pas. Un colère monta en lui, comme un volcan qui ne tarderait pas a entrer en éruption. Il s'écria d'une voix aigue et étouffée:

"Rien! Y a que dalle sur ce p***** de m**** d'engin a la c**!"

Dans un élan de rage, il balanca la souris co,ntre le mur de toutes ses forces, souris qui se désintégra presque... Il se leva brusquement et envoya la chaise valser un peu plus loin. L'idée de n'avoir rien trouvé n'arrivait a se materialiser dans son esprit...

Hum… Le caractère de la personne qui faisait face à l’ordinateur ne correspondait pas du tout à son physique. Un démon dans un corps d’ange? Enfin, corps. Du peu de ce que Kenzo avait vu. D’accord il avait un beau visage, mais le reste il n’en savait trop rien, et à vrai dire, il n’en avait rien à faire. Pour le moment, ce qui le préoccupait c’était l’agressivité du jeune blond. Il demandait au jeune Japonais pour qui il le prenait mais Kenzo, lui, lui aurait bien retourné la question en lui demandant pour qui il se prenait. C’est vrai, de quel droit lui adressait-il la parole ainsi? Ils n’avaient pas gardé les cochons ensembles. V_v
Enfin, voilà ce que détestait le jeune Japonais. Les personnes qui se croyaient supérieures aux autres. Et lui, que faisait-il là d’abord? Il était venu dans le but de trouver comme par hasard cet ordinateur? Nonsense! Alors, il venait sûrement faire des photos lui aussi. Enfin, il voyait très mal ce genre de personnes venir ici. C’était un endroit trop sale et dangereux. Cette catégorie de personnes a l’habitude de rester assise derrière un bureau ou plutôt d’aller dans les endroits les plus agréables du pays. Des bourges en fait. Peut-être même que celui-ci était né avec une cuillère en argent dans la bouche. Peut-être que c’était un fils à papa, qu’il avait été pistonné. Enfin, ça ne servait à rien de se prendre la tête avec ça, surtout que c’était maintenant pire depuis quelques secondes. Kenzo avait évité de justesse la souris de la machine. Heureusement qu’il avait quand même quelques réflexes… Un peu plus et il se la prenait dans la face v_v . Le jeune blond était de nature calme mais quand un imbécile qui ne se prenait pas pour de la me*** commençait à vous snober et à vous envoyer des trucs dans la figure, il y avait de quoi s’énerver.

- Et mon gars, faut te calmer hein! Déjà tu te prends pas pur n’importe que, ensuite j’ai faillit me prendre la souris dans la figure à cause d’un de tes excès de rage et maintenant tu es en train de tout nous casser là dedans. Et tu t’attendais à quoi? A ce qu’il y ait quelque chose peut-être?

Kenzo avait parlé peut-être un peu trop fort, peut-être même qu’il avait crié sans s’en rendre compte, mais maintenant c’était fait. L’autre blond l’avait fait sortir de ses gonds. Comment pouvait-on énerver quelque un en si peu de temps? Il fallait vraiment être très doué et très pénible. Il fallait être un bel emmerdeur quoi. Le jeune nippon se dirigea vers la sortie mais s’arrêta quand il fut près de la porte. Il avait des photos à prendre. Le jeune énervé les lui avait fait sortir de la tête. Et il allait partir les mains vides, encore une fois. Pas question. C’était à l’autre de se barrer. Il resta donc là près de la porte, les bras croisés, en attendant que le blond veuille bien quitter les lieux le plus rapidement possible.

Oui, c'est vrai qu'a quelques centimètres près, la souris aurait percuté de plein fouet le visage du jeune blond, mais bon il ne l'avait pas visé en particulier et avait été aveuglé par la colère. Le volcan s'était déjacalmé... Du moins, jusqu'a la prochaine erruption... Bof, il s'en foutait. Il n'avait qu'a pas être venu en même temps que lui, non mais! Et puis c'était Jun qui était arrivé le premier. Il ne repartirai pas les mains, sans informations... ou bien pas avant d'avoir mis a sac cet endroit afin de trouver quoi que ce soit qui pourrait lui donner un semblant de piste... Un petit rien... N'importe quoi... Il fusilla ensuite l'autre blondin du regard. Et bah dis donc, c'était le genre de personne très compréhensive, s'il ne pouavit pas comprendre que Jun avait besoin de laisser exploser sa rage une bonne fois pour toutes. Mais c'était fini, il était redevenu aussi ironique, cynique et froid que précedemment, écoutant d'une oreille distraite la voix du photographe qui criait presque sur un ton de reproche. "Et tu t’attendais à quoi? A ce qu’il y ait quelque chose peut-être?" Cette phrase tilta légèrement dans l'esprit de Jun. Il haussa les sourcils de son air décalé habituel et répliqua aussi net:

"<<Ça serait intéressant de voir ce qu’il y a dans ce joujou, non?>> C'est toi qui a dit ca, non?"

Comme il lui tourna le dos, Jun se retourna vers lui et lui fit face. Il lui lanca comme un regard de défi, lourdement chargé d'insolence, qu'il maitrisat tant bien que mal:

"Je crois... Non... Je suis sûr que de nous deux, tu étais le premier a espèrer trouver quelque chose là-dedans..."

C'était vrai, s'il n'espèrait rien trouver, pourquoi était-il venu ici? Et d'aileurs, n'était-ce pas a lui de partir, étant donné qu'il était arrivé en second... Il regarda d'un air satisfait le blondin se diriger vers la porte de sortie. Mais il fronca légèrement les soucrils, d'un air contrarié, en le voyant s'arrêter alors qu'il était si prêt... Manifestement, le blondin n'avait pas l'intention de débarasser le plancher. Pfff... Come il voulait, ca ne gênait pas Jun tant que ca...
Soudain, une idée lui traversa l'esprit.

*Coment j'ai pu oublier ca? >_<*

Il se frappa légèrement la tête avec la paume de sa main et traversa la pièce a grands pas, et se baissa pour ramasser la souris, du moins, ce qu'il en restait... Il se dirigea ensuite vers l'ordinateur et rebrancha tant bien que mal la souris au poste. S'assurant, que tout marchait bien, il rouvrit une page Internet, sans même jeter un coup d'oeil derrire lui pour voir où en était le blondin.
Il avait fouillé, fouiné, cherché partout dans l'ordinateur, excepté dans l'historique... La page s'afficha sur l'écran et dévoila le nom de blogs des habitantsde la ville... Un certain Sôra, un Punk-lychee et d'autres... Et le blog d'Okugi! Tiens donc... Qui s'amusait a venirici pour fuoiner dans les blogs des autres... Il porta une nouvelle la main a son menton et se mit réfléchir.

Le blond se permettait, encore une nouvelle fois, de prendre Kenzo comme étant inférieur à lui. Quelque chose que le jeune nippon ne pouvait plus apprécier. Il avait déjà un patron à son travail, voire même deux en contant la journalise un peu trop grasse et cela lui suffisait pleinement. Il était maintenant presque certain que le jeune homme travaillait pour son propre compte. Pour s’adresser de la sorte aux personnes, il ne pouvait y avoir que ça, et rien d’autre. Kenzo s’appuya de tout son poids contre le mur et posa son pied droit contre le béton de celui-ci, comme pour se donner un meilleur appui. L’autre lui faisait encore des reproches, ou plutôt le prenait pour un abruti finit, ce qui l’exaspérait au plus haut point. Son sentiment de mécontentement fut d’ailleurs traduit par un long soupir d’impatience. Il n’y avait plus à être poli avec ce genre de personnes. D’habitude, Kenzo aurait tout fait pour ne pas se montrer grossier, mais là, il en avait plus qu’assez de cet individu qui ne se prenait pas pour rien.

-Oui, mais il ne me semble pas que ce soit moi qui me suis vanté d’avoir des capacités en informatique, non? Et ce n’est pas forcément parce que je t’ai posé la question que je m’attendais à y trouver quelque chose…

Ça y était, il lui avait répondu maintenant l’autre pouvait se tirer non? Kenzo s’imaginait même lui faire une piteuse révérence pour lui faire comprendre qu’il n’était certainement pas le bienvenu, loin de là. Mais non, le jeune homme ne voulait pas perdre racine. Soit il voulait narguer notre petit photographe, soit il avait réellement l’intention de faire autre chose ici. Et le jeune blond qui ne voulait pas trop s’attarder ici. Dans moins de quelques heures il devrait revenir chez lui afin de développer ses photos puis les emmener au bureau. S’il mettait trop de temps, il devrait se contenter de les envoyer depuis son ordinateur à celui du travail, chose qu’il n’aimait pas dans un premier temps parce qu’il n’était pas le moins du monde doué en informatique, et deuxièmement parce qu’il savait très bien qu’on pouvait pirater n’importe quoi de nos jours. Rien n’était vraiment sûr à cent pour cent, et il avait toujours eu peur de tomber sur un des mauvais centièmes. Alors que Kenzo pensait que son opposant allait enfin s’en aller, il émit un petit hoquet quand il le vit retourner près de l’engin. Même si ce n’était pas voulu, le jeune blondinet considérait ça comme de la pure nargue, et il détestait ça. Ça avait pour habitude de le mettre encore plus en colère, déjà qu’il essayait de se calmer depuis quelques minutes et qu’il y était presque enfin parvenu, il fallait que l’autre en rajoute une couche. Il ferma les yeux quelques secondes, puis, estimant qu’il saurait se contrôler, vint de nouveau vers le jeune homme. Il détestait faire, ça. Il en recevait en plein dans son amour propre. De revenir vers le gars voulait dire qu’il s’intéressait encore à ces recherches et qu’il dépendait encore du savoir de l’autre blond. Mais après tout, il était curieux. Autant enterrer la hache de guerre alors. Il dut vraiment prendre sur lui-même pour se montrer aimable, et ouvrit tant bien que mal sa bouche, sa mâchoire étant bien crispée quelques secondes auparavant.

-Hum… je crois que tous les deux, on est parti du mauvais pieds. Si on reprenait sur de nouvelles bases hein? Ce serait quand même plus sympa. Surtout que tu n’as pas l’air décidé à partir d’ici, et comme moi non plus… ce sera plus vivable dirons-nous.

Puis, comme pour se montrer le plus sympathique possible, il se hissa sur le bureau et s’y assit, les jambes pendants dans le vide. Avec un petit sourire forcé, il reprit enfin la parole.

-D’ailleurs, tu étais venu ici pour quoi? Parce que j’imagine que ce n’était pas en priorité pour cet ordinateur, à moins que tu sois devin.

Kenzo étouffa ce qui ressemblait à un petit rire. Quelle question stupide. Décidemment quand il se forçait à parler, ça ne paressait vraiment pas naturel et c’était d’une stupidité si déconcertante qu’il vaudrait mieux parfois se taire.

» ~ Kenzo Tanaka ~ God!! What a beautiful person...