A l'attaque aux boutiques v_v [PV Suki et Jun]

Merveilleuse journée. Il faisait chaud, pas trop pour une fois, juste comme il le fallait. Une douce brise venait parfois troubler ce temps, coupant la monotonie que cela pouvait apporter. Les oiseaux n’en finissaient plus de chanter, et même là où la circulation était dense on pouvait les entendre. Il suffisait juste de tendre un peu l’oreille et d’y prêter un minimum d’attention. C’était donc le moment pour toute la ville de sortir, qu’il y ait Okugi ou non. Certes il s’était immiscé dans la vie de chaque citoyen, mais il fallait tout de même continuer son petit train-train quotidien non? Et comme les Japonais sont des personnes qui aiment se défouler ou se détendre après une dure journée de labeur, ils pouvaient donc tous en profiter en ce bel après-midi. Les adolescents et jeunes adultes étaient notamment de sortie. C’était donc le cas de Kenzo, qui tenait par la main une jolie petite Suki. Et oui, le vieux japon étant fini, vive la liberté, et les jeunes exhibent bien leur amour v_v

Comme tout jeune petit ami Japonais qui se respecte, bien qu’il n’ait aucun défaut (hum, ceci ce n’est pas moi qui l’ait dit, mais bien une certaine Su** Oo) , il avait décidé de faire les magasins avec la jeune brune. Bon, lui aussi ça l’intéressait bien sûr. Mais c’était en priorité pour passer du bon temps avec elle. Et puis, il avait commencé à apprendre le langage des signes. Bon, il en était toujours aux rudiments, car cela s’avérait plus difficile que ce qu’il avait put penser. Ou alors c’était lui qui était vraiment nul. Enfin. Ce qu’il voulait, c’était savoir le parler le plus vite possible, ainsi la pauvre Suki n’aurait pas à sortir son carnet et à écrire à chaque fois. Kenzo en aurait eut vite marre s’il avait été à sa place. Il la trouvait bien patiente, surtout avec lui.

Bien. Maintenant qu’ils étaient en centre ville, il ne leur restait plus qu’à se rendre dans les commerces qu’ils désiraient. Mais que choisir? Le blond pensa qu’il valait mieux laisser le libre choix à Suki. Après tout c’était normal qu’elle aille où elle voulait. Il n’y avait pas d’explication à cela. Un point c’est tout.

- Où veux-tu aller, Suki?

Il serra un peu plus la main de la jeune fille, tout en prenant le soin de ne pas lui faire mal. Il sentait que la journée allait très bien se passer. Si seulement il savait…

[Désolée pour le post de nain ><]

Ah, la main de Kenzo. Toute chaude, toute douce, comme s'il avait passé trois couches de dermophile dessus le matin. J'aurai aimé ne pas la lâcher, mais il faudra bien que je rentre chez moi ou que j'aille me doucher, donc il me faudra la quitter un jour ou l'autre. Voilà environ une semaine que nous nous fréquentions, et chaque jour a été plus beau encore. Je ne me lasse jamais de sa présence, nous rions beaucoup, et puis il avait même commencé à apprendre le langage des signes. Biensûr, il lui faudra du temps pour que tout soit assimilé, mais je n'avais plus à lui écrire des choses simples et répétitives comme '`merci`' ou `'bonjour`' ce qui était un grand pas en avant. Je me disais que cela allait énerver Kenzo, que je griffone toutes les deux secondes, et je ne voulais ni l'ennuyer ni l'énerver >.<! Ni le faire fuir.

Aujourd'hui, nous avions décidé d'aller faire un tour au centre-commercial, juste histoire de sortir, pas particulièrement pour faire les soldes. Bon, où aller? Et pourquoi c'était toujours à la fille de décider >.<? Choisir un endroit. Qui pourrait plaire, ainsi qu'à Kenzo. Passer devant la vitrine de la boutique qui développe les photos? Il y'en avait toujours en exposition, ça pourrait l'intéresser...? Ou alors il en avait ras le bol de son travail, et il ne voulait pas entendre parler photos d'avantage. Difficile de penser en Kenzo, mon Dieu. Passer dans le rayon CDs, juste à côté, comme ça, libre à lui d'aller regarder les photos ou non.

Je le tirai donc doucement vers les CDs, sans pour autant le traîner ou le faire voler derrière moi, par fleme de sortir mon carnet. Après avoir passé en revue les nouveautés, je jetais un coup d'oeil discret autour, et vit avec stupeur que quelqu'un d'on ne peut plus familier s'approchait vers moi.

Voila plus d'une semaine que Jun avait rencontré Suki aux thermes de la ville, et moins de deux jours qu'il avait vu Chizuka dans le parc. Et voila un bon moment qu'il n'en pouvait plus. L'emprise qu'elles avaient sur lui était telle qu'il les associait a deux fantômes planant au dessus de sa tête comme des malédictions. C'était pas sympathique pour les filles mais ca s'approchait de la triste vérité. Tant qu'il ne se serait pas excusé auprès de Suki et n'aurait pas dit ce qu'il pensait a Chizuka, il ne pourrait plus dormir l'esprit tranquille. Il pouvait toujours déménager mais ce serait laisser voir sa lacheté a ces gamines. Des gamines car... elles n'étaient rien d'autre que ca. Mais après tout, pourquoi s'excuser puisqu'il assumait ce qu'il avait fait parfaitement. En fait, des idées contradictoires se bousculait dans sa tête, l'empêchant de se concentrer. Plus il y pensait, plus il trouvait sa réaction aux bains complètement stupides. C'est vrai qu'il se sentait coupable, mais... de là a ramper a genoux devant elle en espèrant qu'elle lui pardonne, fallait pas non plus croire au Père Noel...
Il s'était donc rendu au centre commercial, a la recherche de la bonne carte graphique qui lui permettrait d'entreposer les photos de son nouvel appareil qu'il avait payé un prix exhorbitant... S'il n'avait pas la traqnuillité, au moins, il avait l'argent... Et soi-disant "l'argent ne fait pas le bonheur", chez Jun, c'était le contraire. En parlant d'argent... Un idée effleura vaguement son esprit... Il pouvait toujours payer Suki et Chizuka pour qu'elles se fasse la malle vite fait... Il sourit légèrement a cette pensée puis passa en caisse. Il passa ensuite dans le rayon des CD. Il aimait les renouveler puisqu'il en avait les moyens. Il choisit cinq ou six CD a son gout. A l'autre bout du rayon, il avait remarqué sa toute petite soeur avec ce qui ressemblait a son petit copain du moment, ce dernier ayant une allure bien familière aux yeux de Jun. Il passa a côté d'eux en coup de vent, sans leur accorder un regard, une parole et alla payer les CD. Puis il revint vers Suki avec un sourire faussement amical s'adressant particulièrement a elle. I aavit envie de se venger, même si c'était puéril et presque injustifié.

"Salut Suki! T'as toujours pas retrouvé la parole a ce que je vois..."

Les paroles qu'il pronocait étaent extrêmement crues et osées, mais c'était voulu, il voulait en ce moment qu'elle craque une bonne fois pour toute et qu'elle disparaisse de sa vie. La seule solution a ses yeux était encore de réussi r a se faire hair, a rendre sa vie infernale. Ses yeux trahissaient tout de même une certaine tristesse, il était triste d'en arriver là... Mais il se tourna vers l'autre jeune homme et reconut bien là le photographe qu'il avait rencontré a l'usine.

"Salut l'amateur!"

Il remarqua qu'il se donnaient la main... Dieu que c'était touchant! Aurait-on pu imaginer une seule seconde un couple aussi niais?...

Kenzo s’y était attendu. Il aurait mit sa main au feu, en avançant que Suki l’entraînerait non là où elle voulait forcément, mais là où lui voudrait, ou encore où ils voudraient tous deux. C’était tout elle. Et c’était aussi ce qu’il aimait chez la jeune fille. Pas qu’il voulait qu’elle réponde à ses obligeances, mais cela lui plaisait qu’on fasse autant attention à lui. Il se baladait alors avec elle, dans les rayons, toujours sa main dans la sienne et à la recherche d’un probable cd. En fait, bien qu’il ne le disait pas, il se fichait un peu d’être ici. Comme d’être dans n’importe quel magasin. Ce qui lui importait, c’était que Suki soit avec lui.

Le blondinet ne remarqua pas le regard de stupéfaction qui déforma le ravissant visage de sa jolie Japonaise. En fait, il était un peu à l’étroit dans ce magasin. Il ne s’y sentait pas à son aise, et la musique était un petit peu trop forte à son goût. Il eut alors un nouvel élan de tendresse envers Suki, et ne se dérangea pas pour l’enlacer par derrière, dans le magasin, posant ainsi sa tête dans sa nuque. Il la serra dans ses bras. Qu’il était agréable de sentir le corps chaud de la jeune femme contre soit. Elle avait quelque chose de rassurant. Il approcha alors ses lèvres de son oreille droite, pour qu’elle entende alors assez ses murmures.

-Tu es à moi Suki. Et jamais je ne te laisserai. Je prendrai toujours soin de toi, je serai toujours là pour toi. Toujours.

Tout se passait merveilleusement bien finalement. Enfin… Merveilleusement. Jusqu’à ce qu’un troubler de fait pas si inconnu que ça vienne. Kenzo n’avait pas remarqué son arrivée, il avait les cheveux de Suki qui l’empêchaient de voir. Mais il reconnut cette voix, toujours sarcastique. Et ce ton, était cassant, aussi bien avec lui-même qu’avec… Suki? Oo

Cet idiot connaissait donc Suki? Mais qui était-il? Les hommes devaient-ils donc tous tourner autour d’elle? Ce qui avait frappé Kenzo, c’était ce ton moqueur et cynique qu’il avait prit. Personne n’avait le droit de lui parler comme ça. Surtout quand il s’agissait de sa voix, remarque très blessante. Et puis vint son tour. Il fut désigné d’amateur. Amateur dans la photographie sans doute. Kenzo se contenta de répliquer d’un ton sec et calme. Inutile de se faire remarquer dans tout le magasin.

-Je te déconseille de lui parler comme ça. Espèce de ptit abruti. Et il en va de même pour moi. Tu ne t’adresses pas comme ça à moi, est-ce clair?

Il se colla un peu plus contre Suki, comme pour se donner du courage. Il faisait aussi cela dans l’intention d’empêcher Jun de la toucher s’il en avait la quelconque idée

En voilà, une situation plutôt compliquée. Je me trouvais dans le jardin d'Eden, serrée contre Adam, tentant d'être forte face au serpent, et au poison qu'il débitait. C'était à en réecrire l'histoire. Comment était-il possible de reçevoir autant d'amour, celui dont on rêvait depuis les contes pour enfant sage, et de se sentir si mal malgré tout?

La douceur de ses gestes délicats, son odeur naturelle qui vous rappelait l'odeur du matin quand vous vous reveillez avec l'esprit engourdi d'un rêve interminable, la sensualité de ses murmures qui vous caressait l'âme, cette chaleur qui naissait de son corps collé au votre. Tout était parfait, et peu importait la musique, et peu importait le lieu, et peu importait les figurants autour. Plus rien d'autre n'avait de sens que Lui. Mais rien n'est jamais parfait, parraît-il, et ce n'était pas mon idiot de grand frère qui allait le nier, ce dernier ne s'étant pas gêner pour venir tout gâcher.

Sa remarque me blessa. Mon premier reflexe fut de baisser les yeux, c'était une manie chez moi. Ce n'était pas mon mutisme qui me gênait, mais plutôt mon mutisme par rapport à Jun, surtout lorsqu'on connaissait le pourquoi du comment. N'avait-il aucune gêne pour cette situation, lui? C'était à croire que la scène m'avait plus blessée moi que ces deux animaux qui avaient été incapables de s'abstenir même le jour de notre anniversaire, à Chizuka et moi. Une famille où je ne m'étais jamais sentie à mon aise. Puis, comme si Kenzo avait deviné, il appliqua ses dires précédents, en m'offrant son soutien. Même s'il ne connaissait pas l'histoire, il était là, avec moi. Je dus faire un gros effort pour retenir la montée de mes larmes, plus par rapport à mon frère qu'à mon blond. J'ignorais ce qu'il attendait de moi. Une question encombrante recouvrit mon esprit, une question un peu gênante, que je posais à Jun, par signes biensûr. Je doutais que Kenzo était capable de la comprendre, mais de deviner certains mots, peut-être :

***M'aimes-tu seulement, grand-frère ?***

Pouvait-on imaginer pire cliché que ca? Un couple heureux... "dérangé" par un grand frère un peu jaloux et rancunier a l'extrême... Bon... Okay, on rencontre pas du tout ce genre de situation partout... En fait, Jun était sûr que dans le vaste monde des hommes, il n'existait pas une telle situation, similaire a la leur... Le jeune homme posa donc ses yeux sur le photographe. Après tout, ces deux-là étaient bien assortis... Dans le genre culcul-la-praline, on fait pas mieux. Ils devaient être un des derniers couples "sincères" de la ville... Oui, parce que leur amour avait l'air sincère, et c'est ca qui énervait Jun... De nos jours, le monde entier est corrompu, l'amour vértable est en voie d'extinction, l'argent et le sexe domine le monde... même la police est comrrompue. On ne peut plus faire confiance a personne. Et voir ce couple, là, devant lui, sous ses yeux, le faisait bruler de jalousie.
Jun savait donc combien Suki était mala l'aise par rapport a lui, surtout quand il l'attaquait sur son incapacité a parler. Il connaisait son point faible principal et ne se gênait pas pour appuyer dessus. En faisant ca, il se protégeait lui-même, alors qu'il s'était promis de prendre soin d'elle. Mais en voyant l'autre blondin aujourd'hui, la jalousie avait pris le pas sur toutes ses bonnes résolutions. Tout ce qu'il s'était dit auparavant, tout venait de s'envoler subitement, il n'avait plus aucune envie que de la faire souffrir. Pendant des semaines il s'était torturé l'esprit pendant qu'elle battifolait tranquillement avec son Roméo... Ca le mettait hors de lui, il bouillonait de l'intérieur, mais n'était trahi que par son regard haineux. "Espèce de p'tit abruti" C'était qui l'abruti dans l'histoire? Jun qui se tapait la tête contre les murs a essayer de trouver quelque chose pour se faire pardonner ou Kenzo qui pendant ce temps-là se tapait sa soeur? [xD]. Y avait bien de quoi péter un cable dans tout ca. Le voir se coller encore plus contre Suki le faisait bouillir. Cependant, il fit un pas dans leur direction et se baissa un peu au niveau de sa soeur et contempla un moment son visage, dans un mélange d'admiration et haine.

"Waaah... Que dire?... Tu es encore plus belle que dans mon souvenir..."

Il pensait vraiment ces paroles mais était peu convaincant. Jun n'avait pas répondu a la question de la jeune fille, a savoir s'il l'aimait vraiment. Il se recula ensuite, se redressant en adressant un sourire arrogant au jeune homme derrière. Il croisa ses bras et lancant ensuite un regard dédaigneux a Suki.

"Je te hais..."

Il ferma ses yeux et sourit.

"Si je t'aime? Tu plaisantais, j'espère? Tu oses me poser cette question alors que toi aussi..."

Il ne finit pas sa phrase car il commenca a rigoler. Ca le faisait marrer qu'elle lui pose cette question alors qu'elle aussi, elle le haissait, du moins, c'est ce qu'il se disait...

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