Sexchy Zeta is alone ! [PV Suki]

Le soir venu, Zeta eut un petit creux. Il décida donc d'aller se faire un truc rapide à manger, il ouvrit le frigo et tomba sur des ramen qu'il cuisina et alla s'assoir à la table avec son bol. Il commença à manger en pensant à ce qu'il lui était arrivé ces derniers jours. Il avait fait un grand pas en avant, il arrivait à ne plus violer sa soeur, et il arrivait même à essayer de résister à l'envie de "jouer à saute moutons" avec les autres gens.
Ce soir-là, il se sentait bien seul dans l'appartement vide. Il n'avait jamais entendu le son de la voix de sa colocataire, la seule personne qu'il entendait souvent parler était Kenzo. Il se demandait même si Suki était capable de parler, peut-être était-elle muette ? Mais dans ce cas, quelle inconscience de sa part ! Il vivait avec quelqu'un sans être capable de dire quoi que ce soit sur cette personne à part son physique (et encore), et son nom.
Puis il entendit un bruit. Sur le coup, cela ne l'alerta pas, mais il entendit ensuite des bruits de pas. Zeta était d'un naturel méfiant et se leva donc discrètement en prenant ses baguettes (on sait jamais =_=), de cette façon, si c'était un intru, il les lui planterait dans les yeux xD. Puis il vit un morceau de chevelure, il comprit alors que sa gentille colocataire venait de faire son apparition.

*Kyaaahhh j'ai eu peur !!*

- Konbanwa Suki. Tu veux manger quelque chose ? T'as faim ?

Il regarda sa colocataire et en voyant son regard appeuré, il comprit qu'il brandissait encore les baguettes vers elle. Il les redescendit vite fait en se disant qu'il était vraiment manchot et qu'il fallait absolument qu'il se calme sur cette violence qu'il avait toujours appréciée. Mais Suki, cela semblait ne pas être trop son truc. Elle avait l'air si douce, si gentille...

J'étais sincèrement en retard. A vrai dire, j'espérais que mon colocataire ne m'en voudrait pas trop, et j'avais lâchement tenté de me racheter une conscience en me rendant au traiteur prendre un repas digne de ce nom. J'avais passé ces deux premières semaines avec Kenzo, et avais même négligé de faire connaissance avec Zeta. Je connaissais son nom, c'était déjà ça, mais je n'étais pas très fière de ce manque de politesse de ma part, bien qu'il fallait reconnaître que lui et moi nous croisions rarement. Je me levais très tôt pour prendre le bus pour aller à la fac, et je devinais qu'il se levait plus tard que moi. Je passais en général ma pause déjeuner avec Kenzo, puis le voyait parfois le soir. Il m'arrivait aussi de rentrer et de ne trouver personne.

En ouvrant ma propre porte d'entrée, je sursautais. Je ne m'attendais vraiment pas à un accueil aussi... original, et je reculais de quelques pas. Zeta n'avait pas l'air de s'être fait à l'idée qu'il avait une colocataire, mais le point positif, c'est que ce soir, il était là. Lorsque je repris mes esprits, sous le choc de l'*agression*, je le saluais poliment d'une courbette, puis, comme si je venais de réagir lontemps après, je devinais que si le garçon avait ses baguettes dans la main, c'est qu'il devait déjà avoir commencé à manger. J'entrais donc pour vérifier cette hypothèse et constatais qu'effectivement, il avait mangé. Comme pour lui expliquer la situation, je posais mon sachet qui contenais notre repas, puis le sortis, et lui expliquais que j'étais désolée par le langage des mains, avant de me dire qu'il ne connaissait pas ce langage, même les termes courrants. Alors je dégainais mon meilleur ami le calepin et lui griffonais un ridicule :

"Sumimasen, Zeta-san."

Suki était bel et bien rentrée et apparement elle avait acheté quelque chose à manger. Il avait déjà mangé la moitié des ramen qu'il avait dans le bol mais ce qu'elle avait acheté semblait tellement bon <333 !! Il expliqua aussitôt sa façon de penser à sa colocataire :

- C'est pas grave, en voyant ça je crois que je pourrais manger cinq fois plus que d'habitude et que j'aurais tort de m'en priver ^^.

Puis il vit qu'elle avait passé un bonne journée bien remplie, par conséquent il lui dit de s'assoir pendant qu'il préprait tout ça. Il mit la table puis fit chauffer ce qu'il fallait, et quelques minutes plus tard, tout était prêt. Il regarda alors Suki puis l'invita à venir s'assoir avec lui et en la remerciant de ce qu'elle avait fait. Il repensa à ce qu'il se disait un peu plus tôt, effectivement, elle était muette. (Tant mieux parce que quand on voyait la prétendant au titre de miss France qui a essayé de parler de la gorge, ça a tout gâché ><) Puis il servit mademoiselle en se disant qu'elle avait vraiment bon goût. Zeta, qui adorait manger n'était pas déçu du tout. En fin de compte, il était content d'avoir une colocataire. Il ne pouvait pas disctuer avec elle mais il pouvait toujours lui raconter des choses et elle, lui écrire.

- Tu as fait quoi de ta journée ?

*Je devrais peut-être apprendre le langage des signes moi Oo*

J'ignorais si c'était le désir ou l'envie de faire plaisir pour ne pas me blesser, mais Zeta accepta volontiers mon repas. S'il ne n'avait pas voulu, ça n'aurait pas été la fin du monde, c'était pour lui de toute façon, il aurait pu le manger plus tard. Il m'invita a m'asseoir et s'occupa du reste. Charmant, la ville semblait être pleine de gentlemen. Ca n'était pas désagréable. Je me demandais si Kenzo avait une colocataire. Ou deux. Ou trois.
Je n'étais encore jamais allée dans son appartement. Dans un sens, tant mieux, il penserait sûrement que je veux ><... faire des choses qui peuvent attendre, et je voudrais pas qu'il pense que je suis... ce genre de filles >>><<<. Des filles comme Chizuka. Moi j'étais même toujours innocente de toute façon, j'ai toujours pensé qu'il était important de se préserver pour l'homme que l'on aimait, le vrai, le seul. Un peu comme un cadeau, quelque chose de vraiment très important.

Zeta me questionna sur ma journée. Aie, ca allait me prendre des feuilles entières. Au moins, il ne me dénigrait pas, c'était agréable de se sentir quasi-normale. Je pris donc une feuille et lui grifonna :

***Eh bien j'ai rendu *Passion*, le sujet d'art que l'on devait préparé, ce matin, puis nous avons suivi une analyse commune des différents *Passions* crées, puis nous avions étudié l'importance du lien entre les couleurs et le mot... enfin, euh, des choses peut être ennuyeuse, désolée ^^" et vous?...

*
*
*
si je peux me permettre, vous semblez réellement soucieux, avez vous un soucis?***

Elle le vouvoyait ?! Zeta se sentit soudain vieux. Était-elle sceptique ? Le sous-estimait-elle ? Il prit très mal le "Vous" ou était-ce une excuse pour pouvoir faire ce qu'il désirait depuis tant de temps ? Cette fois il ne répondit pas en parlant mais il prit son canret en écrivant :

*Oublie le "vous' U_U. Aujourd'hui j'ai revu ma soeur qui est repartie, je me suis fait taillader le torse, j'ai mangé des ramen, puis ce que tu as ramené et maintenant je m'apprête à te remercier en te violant *smile* j'espère que tu ne m'en voudra pas et que tu en as envie mais de toute façon tu n'as pas trop le choix j'en ai trèèèèès envie...*

Puis il la regarda avec un regard trèèèèès pervers et cette fois, des mots sortirent de sa bouche, des mots durs :

- Je n'y peux rien, tu es très belle est très innocente, et je ne résiste pas...

Puis, il de leva de sa chaise et se retrouva derrière Suki et commença à lui caresser les cheveux. Il se mit à sa hauteur et lui demanda si elle comptait venir dans la chambre toute seule ou s'il devait l'emmener. Il la regarda avec un regard de chibi ce qui contrastait totalement avec le système du viol, mais qui renforçait son sadisme...

J'eus à peine le temps de lire la réponse du garçon, qui semblait se ficher royalement de la mienne. Probablement une question de politesse, dont les gens se fichent de la réponse puisqu'elle ne les concerne pas. Mes yeux buttèrent sur ces phrases. Etait il... ironique? J'eus peur de mal comprendre. Interpretais-je mal les kanjis? A peine me levais-je pour réagir que Zeta était déja derrière moi à me caresser les cheveux.

J'ignorais s'il était sérieux, ou si son humour était particulier. Je ne pensais pas qu'on puisse être sérieux, le viol, je ne le connaissais que dans les articles de presse. Puis c'est là que je commençais à avoir peur, très peur, trop peur. Et mon handicap n'arrangerait rien. Je ne pouvais alerter personne, simplement faire du bruit en priant que l'appartement ne soit pas trop insonorisé. Je me sentais prisonnière, et à ce stade là, je me doutais que Zeta était on ne peut plus sérieux. Je tentais de me dégager de son étreinte par des coups de coude dans l'abdomen lorsqu'il m'invita dans sa chambre, mais en vain, malheureusement...

La petite Suki était si fragile, si douce, si... Faible. Elle ne voulait pas y aller toute seule ? Bon, alors il s'en chargerait tout seul. Mais avant de faire ce qu'il avait à faire, il expliquait toujours son geste. Il était si pourri notre Zeta ^o^ il devait vraiment avoir souffert pour faire de telles choses... Il entra, avec Suki dans les bras puis ferma la porte à clé qu'il mit assez loin de la jeune fille dans un tiroir. Il l'assit sur le lit et sortit son jouet préféré : ses menottes mais il ne lui attacha qu'une main aux barreaux. Peut-être pour laisser cette main le frapper... Puis il découvrit son torse plein de bandages pour cause de tailladations (xD) violentes et fraternelles. Ensuite, il posa le bloc notes et un style près de la main libre de sa colocataire chérie et dit enfin :

- Alors voila si tu veux crier, tu peux écrire AAAAH ou NOOON sur le papier et sinon tu peux écrire "OOOH ZETA CONTINUE" ça fait toujours plaisir de se sentir voulu... Tu ne me connaissais peut-être pas comme ça mais en tout cas il faudra t'y faire, je susi comme ça... Peut-être qu'après je me sentirai mal, mais en attendant j'en ai très très envie. Ah et aussi tu as le droit de me frapper mais évite sur les blessures parce que sinon tu seras pleine de sang ^^.

Il laissa encore le choix à Suki d'enlever elle-même ses vêtements ou d'inviter Zeta à le faire. Peut-être cette fois changerait-elle d'avis ? Il verrait bien. Dans le cas contraire, elle n'avait pas vraiment le choix non plus...

Si précédement j'étais prisonnière au sens figuré, là, je l'étais également au sens propre, et sous toutes les coutures. Ce genre de situation n'avait rien à voir avec les films. Dans les films, vous avez peur, et vous savez ni comment ni pourquoi, mais vous savez tout de même que l'héroïne va s'en sortir, qu'au dernier moment, elle verra de la lumière, qu'elle aura un plan, un reflexe, ou un allié. Moi, je n'avais rien. Je n'avais pas même de quoi alerter quelqu'un que la situation tournait mal. Si j'avais mes bras, j'aurais pu renverser des meubles, ou des pots de fleurs. Là, je n'avais pu qu'à espérer que quelqu'un frappe à la porte par hasard, qui n'avait pas été verrouillé, et qui se doute de par son instinct que quelque chose allait mal. Mais je sentais que j'avais plus de chances de voir le père noël passer par la fenêtre et coller des coups de traîneau à Zeta que cela. J'avais tellement envie de me réveiller, encore fallait-il que je dorme...

En plus d'être un détraqué sexuel, Zeta était probablement SM, à en juger par ces accessoires. Les menotes me serraient atrocement le poignet, et ma peau semblait s'user jusqu'au sang. Le garçon commença son discours, et m'expliqua pourquoi il avait laissé ma seconde main libre. Y'avait il encore une once d'humanité dans ce corps pourri? Kenzo avait raison, depuis le premier jour. Zeta ne lui avait pas fait bonne impression, j'aurai du... j'aurai du l'écouter, et vivre l'instant présent, mais pas ici, et pas avec ce type. Tout semblait tellement flou d'un coup. Etais-je en train de quitter la réalité?

Non, c'était tout simplement mes yeux qui devenaient aveugle sous le poids de mes larmes. Je pensais à Jun, aussi. Et a Chizuka. Et a leur air amusé, s'ils me voyaient en cet instant. Puis je revoyais tous les instants de bohneur que j'avais connu. Puis je revoyais Kenzo. Puis encore Kenzo. Et encore Kenzo. Il aurait été mon futur, du moins je l'avais espéré. Etais je punie? Et si oui, pour quelle faute?

Dans un excès de rage, je pris le carnet de ma main libre et lui envoya au visage, puis tentais d'éloigner son corps qui s'approchait dangereusement du mien par des coups de pieds. J'essayais de viser le torse, je me moquais du sang, mais réouvrir ses blessures pourraient probablement lui faire très mal. N'avait il donc pas de coeur? Pas de femme dans sa vie? Que ce soit une soeur, un ancien amour, une mère? Que voyait il, lorsqu'il regardait ses victimes pleurer, mortes de peur, attendant que le temps passe et que le supplice s'arrête? Jamais, il ne s'immaginait à leur place? Et surtout, étais-je sa première victime?

Elle commençait à pleurer cette belle Suki, si douce et si fragile... Il continua toujours à parler et reposant le carnet à côté d'elle, lui expliquer pourquoi il était comme ça, sans savoir pourquoi, il racontait complètement sa vie :

- Personne n'a jamais eu de pitié pour moi, pourquoi j'en aurai pour les autres. Sèche tes larmes, Suki, tu es comme moi, personne ne peut te sauver maintenant. Sauf que tu es mon antipode. Tu es belle, douce et gentille et moi je suis tout le contraire. Tu dois te dire "mais comment fait-il pour passer d'un état à un autre ?" Eh bien je suis tout simplement schyzophrène, enfin peut-être pas... Et n'essaye pas de me faire pitié, il y en a déjà eu des autres que toi... J'ai même violé et frappé ma propore soeur, alors comment pourrais-je avoir de la pitié pour une parfaite inconnue ? D'ailleurs c'est elle qui m'a fait ces blessures contre lesquelles tu viens de frapper ! Je n'ai pas mal, je n'ai mal qu'à une partie de mon anatomie : mon coeur !

Mais au moment où il aurait voulu lui arracher des vêtements, quelque chose l'en empêcha. Il avait maintenant du... respect pour sa soeur. Et il n'arrivait pas à violer quelqu'un... Il alla donc vers Suki qui avait toujours les larmes aux yeux et il la détacha. Il alla ensuite se poster en face de la fenêtre. Oui, il avait mal. Il avait mal d'aimer sa soeur alors qu'il n'en avait pas le droit, il avait mal à l'idée de ce qu'il lui avait fait, et mal à l'idée qu'il allait le refaire à Suki... Il lui dit simplement.

- Je peux pas. Encore désolé.

De la pitié. Comment avoir de la pitié pour ce genre d'ordures? Comment avoir de la pitié pour quelqu"un qui prennait plaisir à persécuter et à gâcher la vie des autres, comme s'ils étaient responsables de tous ses maux? Comment de dépressions? De dégouts de soi? De suicides ont été conséquences des actes de Zeta? Comment bien même pouvait il espérer de l'affection ou... mon pardon et ma pitié?

Il me détacha. Je massais mon poigner douloureux, brûlé, encore en sang. Je m'empressais de me jetais sur la clé, pour déverouiller la porte. Avant de sortir, je pris le visage de Zeta entre mes doigts et le giffla. Je crois que je n'avais encore jamais frappé personne auparavant. J'avais envie de lui faire du mal, de... de me venger! Mais pas pour l'heure. Avant tout, j'avais un besoin naturel de sécurité. Je me précipitais vers la sortir en laissant Zeta dans ses remords pathétiques.