Avec Hiro

Ryoko et Hiro quittèrent le bâtiment abandonner prêt du parc et traverssèrent la ville, tournant dans les rues en gardant gardant le silence tout le long du chemin. Ce silence n'était pas pesant mais plutôt apaisant justement, après se qu'il venait de se passer. Ils ne tardèrent pas à arriver dans le secteur B. Ryoko les mena jusqu'à un immeuble dans lequel ils pénétrèrent. Ils montèrent des escaliers jusqu'au deuxième étage. Ryoko sortit alors ses clefs et ouvrit la porte de l'appartement en invitant Hiro à y pénétrer.

Elle referma la porte derrière eux et s'avanca dans le vaste salon qui était séparer de la cuisine par un bar. Salon bien illuminé et avec un magnifique tableau accrocher au mur. Tableau que Ryoko ne pouvait s'empecher de fixe un moment à chaque fois qu'elle pénétrait dans cette pièce. Elle posa son Katana sur le bar et abandonna Hiro dans le salon un instant. Elle fit tout le tour de l'appartement pour savoir si son colocataire était là, mais apparement il était absent. Elle revint dans le salon et invita Hiro, qui était toujours debout, à s'asseoir sur le canapé.

- tu veux boire quelque chose? J'ai... de l'eau... du thé... du lait... Et rien d'autre pour le moment puisque je viens d'amènager, désoler...

Elle alla dans la cuisine, derrière le bar, sortit 2 verres et regarda Hiro en attendant une réponse de sa part pour savoir quoi versser dans l'un des verres ou si elle devait le ranger. Pendant que Hiro lui répondrait elle chercha dans les placards si il y avait quelque chose à grignoter et trouva un paquet de gateaux qu'elle lança dans le salon. Le paquet de gateau arriva sur la table basse, pile devant Hiro. Il faut dire que pour manier aussi bien son Katana elle savait forcement parfaitement viser.

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Hiro trouvait cet appartement à son goût et admirait tout autour de lui et quand Ryoko lui demanda ce qu'il voulait boire, il répondit:

- euhhh du thé c'est très bien merci.

La nuit commençait à tomber et au loin on vit apparaître des nuages orageux et quelques minutes plus tard, des coups de tonnerre se firent entendre et quelques gouttes de pluie tombèrent...
Hiro se demandait où il allait passer la nuit et n'osa rien demander à Ryoko, c'est pourquoi il aurait préféré que l'invitation vienne de sa part.

Le jeune homme se leva et alla contempler la baie vitrée qui donnait sur la ville; il admirait cette belle vue de la ville sous l'orage et cela lui fit rappeler quelques souvenirs...
Ryoko amena le thé et aperçut Hiro debout; puiis celui-ci se retourna vers la jeune fille et s'assis a nouveau.

- C'est un appartement vraiment magnifique que tu as là, mais je ne savais pa que tu était déja venu dans cette ville auparavant...

La jeune fille ne répondit pas à la remarque de Hiro et fit comme si de rien n'était tout en lui servant du thé qui avait l'air succulent ^^ Ryoko s'asseya à coté de Hiro, laissant entre eux une mini marge de distance; la jeune fille avait l'air plus confiante envers le garçon et semblait tolérer un peu mieux le contact avec celui-ci.
Ils se regardèrent longuement entrain de boire chacun leur thé, restant silencieux et se souriant mutuellement.

- Au fait Ryoko...je connais peu de choses sur ton passé, mise à part le fait qu'on ait appris tous les deux l'art du maître Haizawa...J'aimerai bien mieux te connaître si tu n'y vois pas d'inconvénient bien sûr...

ce n'était pas dans l'habitude de Hiro d'être aussi chaleureux avec une fille; habituellement il se montre supérieur à elles et a toujours le dernier mot; mais là visiblement, il y a quelque chose qui diffère chez Ryoko, une chose qui a marqué positivement le jeune garçon à agir du mieux possible avec elle...

Au moment où Ryoko s'apprêtait à dire quelque chose, quelqu'un entra dans l'appartement...probablement le collocataire de Ryoko..,

[hrp: je fais partir rapidement Katsuo parce que c'est un joueur du forum, j'ai pas à le jouer, j'ai pas droit normalement. Et si Katsuo voit sa je m'excuse d'avoir jouer ton personnage!!]

Ryoko ouvrit la bouche pour lui répondre lorsqu'elle entendit la porte d'entrer s'ouvrit et vit son colocataire pénétrer dans l'appartement. Celui-ci semblait étonner de voir que la jeune fille n'étais pas seule.

- euh... bonsoir tout les deux.

Ryoko se leva et retourna dans la cuisine, elle fit un autre thé qu'elle apporta à son colocataire en lui souriant.

- bonsoir, tiens, tu as passer une bonne journée?
-mouai... ca va... Merci pour le thé!

C'est alors qu'il regarda Ryoko de la tête aux pieds, il faut dire que Ryoko avait du sang partout sur ses vêtements.

- Mais... qu'est ce qui t'est arrivé??
- euh... oh rien... j'ai juste voulu cuisiner de la viande que j'ai acheter chez le boucher et je me suis mit du sang de porc partout sur moi! T'inquiète pas!

Visiblement elle avait l'habitude de mentir et savait parfaitement bien le faire, avec l'air et le ton serieux qu'elle avait nul ne pouvait alors remettre sa parole en doute. Le jeune homme ne posa donc pas plus de questions.

- D'accord, bon désoler, j'ai du travail, je vous laisse!

Il fit un signe de main aux deux gens gens et s'éloigna. Ryoko hocha la tête et regarda le jeune homme partir vers sa chambre avec sa tasse de thé et elle revient vers Hiro. Elle se rassit à côté de lui et le regarda comme si de rien n'était. Elle n'estimait pas nécessaire d'expliquer pourquoi elle avait mentit à son colocataire, Hiro aurait sûrement fait de même. Mais elle décida simplement de le présenter

- c'était mon colocataire Katsuo, c'est lui a fait ce tableau.

Elle lui montra le tableau qui était accroché au mur, c'était un tableau que Ryoko trouvait sublime. Il représentait une jeune fille entrain de lire un livre au bord d'un lac. Le coup de pinceau était précis, les couleurs jouaient parfaitement bien sur la luminosité du tableau. Biensur il y avait quelques défauts, Katsuo n'étant pas encore un maître dans l'art de la peinture, mais cela restait une oeuvre extrèmement belle.

Elle finit de boire son thé et ramassa les tasses qu'elle alla poser dans l'évier. Elle commença à les nettoyer et reprit leur discution ou elle avait été laisser avant l'arrivé de son colocataire.

- alors... tu voulais en savoir plus sur moi? Tu veux savoir quoi?

Ryoko ne savait pas trop quoi lui raconter et même si elle avait un peu plus confiance en lui elle ne se sentait pas non plus prête à tout lui dire. De plus Ryoko n'aimait pas trop parler d'elle. Elle préfèrait écouter les gens parler, mais bon... Apparement elle n'avait pas trop le choix là.

Lorsqu'elle eut finit de nettoyer les tasses elle les essuya énergiquement et les rangea dans le placard. Elle rangea aussi le paquet de sachets de thé et passa un petit coup d'éponge sur le comptoire. Serai-t-elle un peu maniaque? C'était bien possible.

Elle retourna s'asseoir à côté de Hiro et lui fit un petit sourire, cherchant se qu'elle pourrait bien lui raconter sur elle. Elle n'avait jamais eut une vie très palpitante et ne trouvait donc rien d'interressant à raconter. Elle espèrait que Hiro l'aiderai en lui posant une question précise, cela rendrait la tâche beaucoup plus simple pour elle.

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Hiro admirait Ryoko entrain de nettoyer l'appartement; après que Ryoko lui ai demandé ce qu'il voulait savoir sur elle, il lui répondit:

- Je ne te questionnerai pas sur ta vie privée ca ne me regarde pas mais en fait j'aurai bien aimé savoir d'où tu viens, qui étaient tes parents et si tu pouvais aussi me résumer un peu les plus grandes étapes de ta vie, comme par exemple ce que tu as fait après avoir reçu l'enseignement de ton grand-père jusqu'à aujourd'hui..dans les grandes lignes bien sûr histoire de mieux te connaître.

Hiro lança un petit sourire à Ryoko comme pour lui dire qu'elle pouvait tout lui raconter ce qu'elle voulait; même s'il ne le montrait pas, Hiro aimait écouter les gens et leur venir en aide si celà s'avérait nécessaire, surtout pour le sexe opposé ^^.

Hiro et Ryoko étaient assis l'un à côté de l'autre et se regardaient sans cesse; mais le jeune homme ne pouvait s"empêcher de loucher sur l'appartement, car il n'était pas habitué à un tel luxe; en effet, étant donné qu'il avait une vie très mouvementé, il ne s'était jamais vraiment installé quelque part définitivement, il voyageait tout le temps dans le but de poursuivre son entrainement après l'enseignement qu'il avait reçu du maître haizawa.
Les appartements qu'il avait connu étaient loin d'être aussi classe que celui-ci, c'est pourquoi il l'inspectait de fond en comble et ne trouvait absolument aucun vice caché.

Avant de lui répondre, Ryoko sembla hésiter longuement, comme si elle était entrain de réunir tous les plus grands moments de sa vie dans sa tête; il est vrai qu'elle n'était pas du genre à se confier, comme elle l'avait déja fait comprendre à Hiro, mais celui-ci cherchait à la mettre en confiance vis à vis de lui et il voulait par dessus tout montrer à Ryoko qu'il n'était pas un ennemi et qu'il n'en avait pas après son katana; il voulait lui venir en aide...

Un long silence régna entre les deux individus, mais Hiro se doutait que ce n'était pas facile pour elle de tout dire comme ça alors qu'elle ne connaissait pas encore assez bien le jeune homme.
Au moment où elle s'apprêtait à parler, Hiro l'interrompit:

- Juste avant que tu me répondes je voulais juste te demander si tu ne connaissais pas un bon hotel dans cette ville afin que je puisse y séjourner quelques temps...?

- Non désoler, je ne connais pas la ville et pour cet appartement je l'ai eu en m'inscrivant sur un registre, quelques heures après j'avais les clefs de se petit paradis. Mais tu peux rester dormir ici quelques temps si tu veux, tu prendra ma chambre.

Avec le peu que Ryoko dormait chaque nuit sa lui importait peu d'avoir une chambre, le canapé lui suffisait amplement. De plus, elle aimait errer dans cette pièce, particulièrement la nuit sans trop savoir pourquoi.

Elle repensa à la question de base, sur sa vie et réfléchit un instant. Elle ne pouvait commencer à raconter son histoire que après son enseignement avec son grand-père, Hiro ne comprendrait pas la plupart des choses. Elle devait commencer à raconter plusieurs années avant, alors qu'elle n'était qu'un bébé qui ne savait pas marché et qui faisait des gazouillies.

-hum... et bien... lorsque j'étais petite mes parents m'ont confier à mon frère, Kenzo, et... Il y a eu un accident... Mes parents ont alors perdu toute confiance en mon frère et il était même un peu rejeter du reste de la famille.

Pour le moment, son histoire donnait plutôt l'impression d'être celle de son frère et non la sienne, mais cela prouvait aussi à quel point elle aimait son frère.

- Ma famille faisait tout pour m'éloigner de lui et plus ils s'employaient à ça plus je voulais me rapprocher de lui. Seul mon grand-père ne m'éloignait pas de lui. En grandissant j'ai commencer à détester ma famille pour ça et je me réfugiais pret de mon grand-père. Il m'a fait passer les tests que j'ai réussis et il m'a transmit son enseignement. Je passais la plupart du temps à m'entrainer ou a essayer de voir mon frère, en vain. J'observais beaucoup les gens et plus je les observaient plus ils me dégoutaient, j'en suis devenu froide et méfiante.

Elle marqua une pose dans son histoire. Elle racontait d'une façon qui donnait des détails mais qui pourtant restait très vague. En gros elle ne lui disait que se dont il avait besoin de savoir pour comprendre un peu prêt pourquoi elle était ainsi, pourquoi elle avait ce caractère mais pourtant elle laissait énormement de mystère, comme pourquoi elle supportait aussi mal les contactes avec autrui. Après un court instant de silence elle reprit.

- Lorsque mon frère a quitter la maison pour venir habituer dans cette ville j'ai reçu presque en même temps le Katana de mon grand-père qui m'a annoncer que mon enseignement était finit. Par la suite il c'est disputer avec mes parents et je n'ai presque plus eu de contactes avec lui. J'ai quasiment arreter mon entrainement depuis que j'ai eu ce Katana. Le jour de mes 18ans j'ai prit le train pour rejoindre mon frère, et me voici.

Elle fit un petit sourire au jeune homme, elle avait résumer 18ans de sa vie d'une façon... très très réduite! Un silence s'installa dans la pièce, Hiro aurait-il voulu en savoir plus? Va-t-il demander des explications sur certaines choses? Ryoko n'en savait rien mais elle étai prête à lui répondre, enfin cela dépend de la question aussi bien entendu.

En réfléchissant Ryoko réalisa qu'elle avait 18ans depuis déjà 2 jours et que personne de le lui avait souhaiter, même pas son frère mais elle s'en fichait un peu. Qu'est ce qu'un anniversaire après tout? Un gateau et des bougies, rien de bien passionnant quoi. C'est alors que le portable de Ryoko sonna. Elle le sortit de sa poche et regarda le nom qu'il était afficher sur l'écran "Akiko", sa mère. Elle l'aimait tellement peu qu'elle ne l'appellait jamais maman, elle ne la considèrait d'ailleur pas comme sa mère. Elle sourit en voyant le nom, visiblement amusée, ou était-ce simplement de l'ironie?

- Tiens, ma soit disant mère vient de se rendre compte que je ne suis pas à la maison, elle a été rapide j'aurai penser qu'elle metterait 1ans avant de réagir que je n'étais plus là!

Elle coupa l'appel et eteint son portable pour ne pas risquer de recevoir un nouvel appel. Elle se tourna ensuite vers Hiro comme si de rien n'était, lui fit un petit sourire et lui retourna la question.

- Et toi, c'est quoi les grandes lignes de ta vie?

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Hiro regarda Ryoko et sans hésiter, il accepta son offre généreuse:

- Tu me sauves la vie...j'espère que celà ne dérangera pas ton collocataire...

Ryoko ne réagit pas à cette affirmation, puis Hiro enchaina avec l'histoire de sa vie:

- Ma vie à moi n'est pas très passionante tu sais...Il se trouve que j'ai toujours dû me débrouiller seul pour tracer mon chemin dans cette vie...

Il baissa son regard sur le sol et poursuivit d'un ton un peu triste:

- J'ai perdu ma famille dans un accident de voiture alors que j'étais agé d'à peine 11 ans et j'étais le seul survivant...ce qui a d'ailleurs très étonné les médecins..ils m'ont dit que j'avais un don du ciel...puis ensuite j'étais confié à une famille d'acceuil dans laquelle j'étais un vrai bouc émissaire; jamais je n'avais le droit à la parole et quelque soit la situation j'avais toujours tort, même quand j'avais raison...

Il fit une légère pause, redressa son regard sur la paroie vitrée de l'appartement et poursuivit:

- C'est alors que environ six mois après mon adoption par cette famille, je me suis mis à étudier les arts martiaux en secret, dans l'espoir de m'enfuir le jour de mes 18 ans...j'ai commencé à apprendre dans la rue, puis peu à peu j'ai suivi des cours par le plus grand maître d'arts de ma ville natale, Tokyo, qui m'a enseigné son art pendant sept ans, jusqu'à l'âge de mes 18 ans en fait...

Hiro regarda maintenant Ryoko, lui fit un petit sourire et enchaina:

- J'ai réussi à trouver des moments de libre en sortant de l'école ou parfois je séchais les cours pour aller m'entrainer; ma famille n'y voyait que du feu; puis un jour, quelques mois après mes 18 ans, mon maître m'a dit que j'étais le meilleur élève qu'il avait entrainé jusqu'à aujourd'hui et qu'il n'avait plus rien à m'enseigner, sauf un art qu'il ne maitrisait pas lui-même; celui de la force spirituelle; c'est pourquoi il me conseilla d'aller voir ton grand-père afin que je poursuive un entrainement beaucoup plus approfondi chez lui...

Il fit une nouvelle pause, regarda cette fois la peinture que Ryoko adorait et quelques secondes plus tard, il continua à parler à la jeune fille qui restait très attentive à cette histoire:

- Dès que que mon ancien sunsai m'a parlé du maitre Haizawa, je me suis enfui de chez moi en douce après avoir pris quelques affaires et je suis allé trouver ton grand-père pour qu'il m'enseigne son art.
Je suis resté environ trois ans chez lui, sans plus donner aucune nouvelles à ma famille d'adoption, qui n'avait d'ailleurs pas l'air de s'inquiéter pour moi...A la fin de mon enseignement, lorsque ton grand-père n'avait plus rien à m'apprendre, un autre élève est arrivé; c'est ce fameux rival dont je t'ai parlé...

Hiro regarda à nouveau Ryoko:

- Après de nombreuses engueulades et prises de têtes avec lui, je suis parti un jour fou de rage; j'ai à peine dit au revoir à ton grand-père et il a juste eu le temps de me remettre son fameux plan et de me dire de l'ouvrir à une certaine date...et j'ai filé sans plus donner de nouvelles...car je savais que dorénavant j'étais assez fort pour me débrouiller tout seul...Je me suis ensuite mis à voyager un peu partout dans le pays en me débrouillant à ma façon afin de financer mes déplacements; je ne restais jamais très longtemps; juste le temps de parfaire mon entrainement un peu partout avec les adversaires que j'avais sous la main.
Puis enfin, deux ans après, avant hier très exactement, j'ai ouvert son papier comme prévu et je suis arrivé là ou toi et moi on s'est rencontré...voila tu sais tout.

Un nouveau silence régna et Hiro était impatient de connaître la réaction de Ryoko vis à vis de son histoire...

Ryoko écouta attentivement l'histoire de Hiro. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'il n'avait pas eu une vie facile. Ryoko était un peu triste pour lui mais finalement il s'en était tout de même assez bien tirer dans la vie. Ryoko fut encore plus attentive lorsqu'il lui parla du fameux rival. Lorsqu'il eut finit s'installa un silence avant que Ryoko n'ose demander:

- Ce rival, tu pense que c'est celui qui a envoyer Akihiro?

En pensant à lui Ryoko ce dit d'ailleur que le commenditaire de Akihiro n'allait pas tarder à apprendre se qu'il c'était passer et qu'il allait sûrement bientôt leur tomber dessus. Ryoko qui était venue dans cette ville pour retrouver son frère et avoir une petite vie tranquille se dit que c'était mal partit. Mais elle ne laisserai pas ce mystérieux homme détruire la vie qu'elle voulait se construire. Hors, pour cela, elle devait le combattre et gagner, mais sans le tuer et sans que la police n'ai vent de cette histoire.

D'ailleur elle se dit que si la police mettait la main sur elle ils réussiraient sûrement à remonter dans son passé et à découvrir qu'elle avait déjà "torturer" pas mal de monde. Quoi que... ils devaient tous avoir trop peur qu'elle leur retombe dessus pour la dénoncer, mais on ne sait jamais.

Elle secoua un peu la tête pour chasser toute ses pensées et regarda Hiro. Elle devait bien avouer qu'il était gentil et mignon, mais Ryoko préféra oublier rapidement ce genre de penser. Elle ne le connaissait pas assez et ne devait se risquer à lui lui porter trop de confiance sur une simple apparence et des suppositions. Elle c'était déjà faite avoir par Akihiro lorsqu'elle recevait l'enseignait de son grand-père et vu se qu'il c'était passer elle refusait de faire une nouvelle fois la même erreure.

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- Je ne suis pas certain que ce soit lui, mais la dernière fois que j'ai eu affaire à lui il avait l'air très interessé par ce katana... et je sais que peu de personnes connaissent l'existence de ce katana, donc celà me laisse supposer qu'il s'agit bien du même homme...

Hiro commençait à être de plus en plus fatigué car la journé fut longue et pleine de rebondissements; c'est pourquoi, il décida de ne plus penser à cette histoire pour la soirée, il voulait se reposer et se changer les idées, car demain est un autre jour.

- Est-il possible de prendre une douche? Je transpire de partout et je sens la mort...

Ryoko lui fit signe que oui avec la tête tout en lui montrant la direction de la salle de bain et lui donna une serviette, gant de toilette et savon; puis elle sortit de la salle de bain.
Hiro commença à faire couler l'eau de la douche, puis il se déshabilla lentement en enlevant d'abord son maillot de corps... une fois enlevé on pu apercevoir ses multiples tatouages et quelques cicatrices légères.
Puis il enleva son pantalon et une fois tout nu il entra dans la douche et se laissa bercer par l'éclat des gouttes d'eau sur l'ensemble de son corps...

Quelques minutes plus tard, il sortit de la douche, s'essuya et se rhabilla et retourna voir Ryoko et lui annonça:

- Lorsque j'ai pris ma douche, j'étais en trance et j'ai eu comme un flash qui a fait émergé un souvenir ancien enfui au plus profond de moi même...

Ryoko le regarda d'un air curieux et on sentit qu'elle voulut en savoir davantage sur cette vision.

- Je me suis souvenu d'un détail important à propos du rival dont je t'ai parlé...Une fois il m'avait provoqué en duel, peu de temps après son arrivée, il voulait se tester vis à vis de moi et j'ai donc accepté son défi en étant certain que j'allais l'emporter facilement sur lui et...

Il fit un silence, regarda la baie vitrée et reprit:

- Je ne sais pas pourquoi, mais il avait le dessus sur moi alors que j'avais été formé par les plus grands...un moment j'ai réussi à avoir un léger avantage sur lui et je lui ai déchiré une partie de son maillot de corps, laissant visible un tatouage particulier sur sa poitrine dont je ne connaissais pas la signication...

Il fit une nouvelle pause et fixa Ryoko:

- Il s'agissait d'un dragon rouge et vert enroulé autour d'une épée à peu près similaire à ton katana...

Ryoko resta silencieuse, mais elle eut comme une réaction bizarre lorsque Hiro lui parla de ce tatouage, comme si elle le connaissait...puis celui-ci termina:

- Après ma défaite face à lui, c'est là que j'ai pris mes affaires et que je suis parti, fou de rage de chez ton grand-père... Est-ce que par hasard tu aurais une petite idée de ce que siginifie cet emblème du dragon rouge et vert enroulé autour d'une épée...?

Une fois sortie de la salle de bain Ryoko se placa à la fênetre et regarda dehors. Après un moment elle ouvrit même cette porte fenêtre et alla dehors, elle fixait les étoiles, un peu rêveuse. Elle se demandait si tous les jours passés dans cette ville seraient aussi mouvementés que aujourd'hui. Elle poussa néanmoins un soupire de soulagement, au moins c'était une journée de passer et donc une journée de moins a être aussi pleine d'actions.

Elle retourna dans l'appartement, refermant la fenêtre derrière elle au moment ou Hiro sortit de la douche. Il commença tout de suite à parler et Ryoko fut intriguer par ses dires. Elle attendit silencieusement qu'il raconte son flash. Lorsqu'il lui parla du tatouage elle blémit. Se ne pouvait être possible! Comment ce garçon pouvait-il avoir un tatouage.

Lorsque Hiro lui demanda si elle connaissait la signification de ce tatouage elle enleva son tee-shirt, se retrouvant en soutien gorge, visiblement pas pudique le moins du monde. Elle laisse la tee-shirt tomber au sol, prit ses cheveux dans ses mains et se mit dos à Hiro. Il pouvait alors voir sous la nuque de la jeune fille, au milieu de son dos le même tatouage que celui qu'il avait décrit. Restant dos à lui pour qu'il observa le tatouage plus attentivement si il le désirait elle lui raconta l'histoire de ce tatouage et donc par la même occasion du Katana.

- Il y a plusieurs millénaires un roi dirigeait le japon, il était puissant mais peu aimé de son peuple. Ainsi pour se proteger il engaga une armé de 15 samouraï les plus puissants existants pour sa sécurité personnelle, en plus de son immense armée. Il leur remis à chacun un Katana, les meilleurs Katana jamais créer à cet époque. Chaque Katana portant son blason: un dragon rouge et vert enroulé autour d'une épée. Pour éviter que ses hommes ne lui désobéissent il les réduisit à l'esclavage et les tatoua avec le blason montrant ainsi qu'ils lui appartenaient.

Elle marqua une petite pose dans son histoire. Histoire que lui avait fait apprendre par coeur son grand-père. Elle lacha ses cheveux et se remit face à Hiro, le regardant droit dans les yeux, toujours en soutien-gorge.

- Un jour ses 15 guerriers se sont rebellés et on attaquer le roi. Plusieurs furent tués par l'armée du roi mais ils réussirent tout de même a acceder jusqu'à lui et a le tuer, libèrant le pays de ce dictature fou et sadique. Ils se sont ensuite enfuis, attendant que les choses se calment, ils n'était plus que 8. Le fils du roi prit le pouvoir et fit détruire les Katana des samouraïs morts. Il ordonna à son armée de retrouver et de tuer tous ceux possédant le blason tatouer sur le corps. Seuls 3 survécurent à cela. Et le seul dont on connait le reste de son histoire était le propriétaire de mon Katana. On ne sait pas se que sont devenu les deux autres, ou leurs Katana.

Elle se tut et alla chercher son Katana qui était sur le comptoire. Elle le débala des cartes et revint avec lui prêt de Hiro.

- On dit qu'il confia ce Katana à son meilleur élève lorsqu'il sentit la mort venir. Celui-ci en fit autant et ainsi de suite. Jusqu'à arrivé à moi donc... Ce Katana n'est sencer attérir dans les mains de quelqu'un que à la mort proche de son précédent propriétaire. Chaque propriétaire se fait tatouer le blason de cet ancien roi, en souvenir de ses valeureux combattants qui sont morts au combat.

Elle se tut, son histoire maintenant finit. Elle fixa Hiro dans les yeux, se demandant si celui-ci comprennait maintenant se que cela signifiait que son rival possède ce tatouage. Pour en être sûr elle préfèra l'expliquer clairement et voix haute.

- Si ton rival a ce tatouage... c'est que soit il est ancien propriétaire de mon Katana et fera donc tout pour récupérer son bien... Soit... Qu'il possède un des 2 autres Katana...

Ryoko serra fort son Katana dans sa main, comme si elle avait peur qu'on ne le lui arrache. Chose qui n'était d'ailleur pas forcement fausse, car si ce rival est un ancien propriétaire du Katana, encore vivant par on ne sait quel miracle, il doit être prêt à mourir pour le récuperer, tout comme elle si elle le perdait. Mais si c'était un propriétaire d'un des 2 autres Katana, soit il voulait faire une petite collection en possedant les 3, soit avec un peu de chance il voudrait seulement être prêt d'un autre propriétaire.

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Hiro écouta très attentivement Ryoko et comprit enfin le dénouement de l'histoire, qu'il récapitula à Ryoko à voix haute:

- Je viens de comprendre maintenant...Ton grand-père voulait protéger ce katana contre toute menace ennemie; il n'avait pas confiance en mon ancien rival et comme il savait qu'il allait y rester à cause de sa maladie, il te l'a confié à toi, sa dernière élève et petite fille, puis il nous a laissé des indices à chacun de nous, ses trois meilleurs élèves afin que l'on se rencontre et qu'on démasque celui qui en avait après ce katana...Il voulait que l'on s'unisse afin d'être plus fort...Ton grand-père avait vraiment confiance en nous ce qui fait que l'on a pas le droit de le trahir...

Hiro se rapprocha de Ryoko et enchaina:

- On connait maintenant l'identité du coupable, c'est Ebizo Akimoto, mon ancien rival...Il doit avoir beaucoup de relations dans le pays pour avoir monté un tel coup...

Il marqua un temps d'arrêt, s'approcha de la baie vitrée, admiraa la ville illuminée et conlut:

- Les seuls éléments qui nous sont encore flous sont pourquoi ton grand-père voulait qu'on se retrouve à une heure précise devant ce monument au beau milieu du parc...de plus, je n'ai toujours pas trouvé de signification pour la photo de Akihiro...

Ryoko restait très attentive à l'explication de Hiro; il y donnait beaucoup du sien afin de défendre la cause de ce katana; puis soudain, le jeune homme eut un dernier flash à propos de l'emblème...Il se retourna vers Ryoko, la fixa un moment et lui avoua:

- Je crois que je viens de trouver pour la photo...En effet, je suis sûr avoir vu cet emblème sur la photo mais vu qu'elle était flou c'était compliqué...Ce symbole se trouve sur le monument ! Comment celà se fait-il que nous ne l'avions pas vu...

Après avoir entendue la dernière phrase, Ryoko eut une réaction surprenante; puis Hiro se rapprocha d'elle:

- Il faut que tu m'aides Ryoko...Je considérais ton grand-père comme un père et après tout ce qu'il a fait pour moi je ne peux pas le trahir...Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour que ce katana reste en ta possession...Je te le promets.

Ryoko savait désormais qu'elle pouvait avoir confiance en Hiro, mais serait-elle du même avis...?

Ryoko écouta attentivement Hiro tout en l'observant. Elle restait silencieuse pendant tout le temps de son explication. Lorsqu'il eut finit elle continua de rester silencieuse, fixant son regard dans le sien. Son regard était souvent destabilisant par la profondeur qu'il avait, sa donnait l'impression que la jeune fille pouvait voir à travers les gens. Après un instant où rien ne se passa, personne ne bougea ou ne parla elle ramassa son tee-shirt et le réenfila.

Hiro semblait être une personne en qui elle pouvait avoir confiance vu se qu'il venait de dire, il avait en plus l'air d'être sincère mais Ryoko n'accorde pas sa confiance sur des dires mais sur des actes. Pour qu'elle face réellement confiance en jeune homme il allait falloir autre chose que des paroles. En revanche elle devait bien avouer qu'elle l'aimait bien.

- Tu veux que je t'aide à faire quoi?

Elle s'approcha de la baie vitrée, à côté de Hiro et regarda à l'exterrieur en attendant qu'il lui demande se qu'elle devait faire. Mais quoi qu'il en soit il semblerait qu'ils aient tout les deux besoin l'un de l'autre dans cette histoire. Elle reposa son regard sur le jeune homme, son regard était... étrange. En général on peut savoir se que quelqu'un rescent grâce aux yeux mais là il était impossible de savoir se que Ryoko pensait ou rescentait. Visiblement elle avait un parfait contrôle de son image et savait devenir insondable.

Alors que Hiro ouvrit la bouche pour lui répondre ils entendirent quelqu'un frapper à la porte, ils se tournèrent tous les deux automatiquement vers l'entrer de l'appartement. Que cela pouvait bien être, surtout à une telle heure? Ryoko lança un regard à Hiro, comme lui demander son avis. Devait-elle aller ouvrir ou faire comme si il n'y avait personne.

Après un moment d'hésitation Ryoko, son Katana toujours en main s'avanca doucement vers la porte. Elle s'arreta devant celle-ci et colla son oreille contre la porte, essayant d'entendre un quelconque mouvement pour savoir si il y avait une ou plusieurs personnes. N'entendant de rien de spécial elle ouvrit doucement la porte, se retrouvant face à un jeune homme grand et imposant qui la fixa dans les yeux.

- Je supose que tu es Ryoko..., lui dit-il

Son regard glissa le long du bras de la jeune fille pour se poser sur le Katana, un petit sourire apparu alors sur le visage de l'homme qui demanda d'une façon très poli:

- puis-je entrer?

Il ne laissa pas le choix à Ryoko et pénétra dans l'appartement, obligeant celle-ci à se décaler pour le laisser passer si elle ne voulait pas le prendre de plein fouet. L'homme pénétra dans le salon et se retrouva nez à nez avec Hiro qui sembla peu heureux de le voir, visiblement ils se connaissaient. Sûrement le rival se dit Ryoko.

Elle referma doucement la porte et revint dans le salon. Elle se placa aux côtés de Hiro, face à l'homme, attendant la suite des évènements.

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Hiro était très surpris de la visite de cet homme; il se mit en garde contre lui et lui demanda d'une voix franche et dure:

- Que fais-tu ici et comment m'as tu retrouvé ?!

L'autre lui répondit d'un ton très calme:

- Je t'avais dit que je te retrouverai où que tu ailles...Chouette cet appartement, je suppose qu'il t'appartient Ryoko...?

Ryoko semblait très étonnée que cet homme la connaisse; elle resta silencieuse et pendant ce temps Hiro sera son poing et rétorqua d'un ton plus méchant:

- Je croyais qu'on avait réglé cette affaire une bonne fois pour toute! Tu as eu ce que tu voulais alors disparais!

- Hum...on n'en a pas encore tout à fait terminé...

- J'ai déja perdu des alliés à cause de toi et je t'avais dit que c'était terminé pour moi ce business! Alors qu'est-ce que tu es venu faire ici ?!

- Allons allons calme toi...pour te dire exactement si je suis là c'est pour toute autre chose et celà ne te concerne pas vraiment...

L'étranger porta maintenant son regard sur Ryoko et s'expliqua tout en marchant doucement autour d'elle:

- Celui qui m'envoie te connait bien mon cher Hiro et comme mon prédecesseur a échoué, je parle bien sûr de ce fichu Akihiro, c'est donc moi que le chef m'a nommé pour le remplacer...Il savait que je te connaissais bien et je lui ai promis que j'échouerai pas dans ma tâche...

Il s'arrêta de marcher et se stoppa net devan Ryoko; la jeune fille regardait cet homme d'un air méfiant et méchant, elle avait une petite idée de ce qu'il était venu rechercher et n'était pas décidé à se laisser manipuler.
Hiro fou de rage s'approcha de lui, lui aggripa l'épaule, mais au même moment, cet étranger lui pris la main, la retira de son épaule et envoya un coup de pied retourné au niveau de l'estomac du jeune garçon.

- Je suppose que c'est ton chef qui t'as entrainé...Dis moi qu'il s'agit bien d'un ancien élève du maître Haizawa et qu'il s'appelle Ebizo Akimoto.

L'homme s'approcha de Hiro, qui était entrain de se tenir le ventre à l'endroit où il avait encaissé le coup et l'homme lui répondit d'un ton plus froid:

- Mais tu es très fort! Tu n'as pas changé à ce que je vois...Oui c'est lui qui m'a appris tout ce que je sais et si cela peut te rassurer, je ne suis pas le seul qu'il a entrainé, mais je suis son meilleur éléement, juste avant ce misérable Akihiro...

Ryoko n'avait pas riposté, même après avoir vu Hiro encaissé un coup par cet étranger; elle recula et se mit sur ses gardes, elle savait qu'il était plus fort que Akihiro; puis celui-ci s'approcha d'elle...

- Akihiro m'a beaucoup parlé de toi tu sais Ryoko...Il m'a tout raconté et même parfois dans les moindres détails...Tu sais pourquoi je suis là n'est-ce pas...? alors remet moi ton katana sinon je serai obligé de venir le prendre de force...

Pendant que Hiro se relevait à peine, Ryoko ne semblait pas déterminée à abadnonner son katana; puis la jeune fille et Hiro se dressaient devant cet homme; Hiro derière et Ryoko devant lui. Hiro lui dit:

- Fais attentions Ryoko, cet homme s'appelle Daichi Uzumaki, on a travaillé ensemble autrefois et il a beaucoup de relations dans le pays...On va devoir l'affronter à deux...

Daichi très sûr de lui affirma en rigolant:

- Allez y de toutes façons vous n'avez aucune chance contre moi !

Hiro et Ryoko se mirent en guarde contre lui, prêts à attaquer...

Ryoko sortit lentement la lame de son fourreau et lança le fourreau sur le canapé derrière elle. Elle se mit en garde, prête à se défendre. L’homme remua son doigt de droite à gauche devant lui en disant :

-enfin ! On ne traite pas un Katana ainsi à balancer le fourreau par-dessus son épaule ! Tu ne mérite vraiment pas ce Katana dit donc ! Ça reste d’ailleurs un grand mystère pour tous de savoir pourquoi c’est toi qui l’a eut.

Ryoko qui avait le don de déstabilisé ses adversaires éclata de rire, d’un rire froid et limite diabolique. Le jeune homme regarda Ryoko d’un air étrange, se demandant pourquoi elle riait ainsi. Mais elle ne tarda pas à lui donner la réponse dès qu’elle eut arrêté de rire.

-Si toi et ton maître ne savez pas la réponse c’est que vous êtes stupide, la réponse est évidente et si vous n’avez pas l’intelligence nécessaire pour la trouver c’est que jamais vous ne pourrez me battre et donc avoir ce Katana.

-Arrête de rêver ma chère Ryoko, tu ne fais déjà pas le poids contre moi alors tu espère le faire contre mon maître ?

-Oui parfaitement, et ton maître semble d’ailleurs avoir peur de moi, sinon il viendrait lui-même chercher ce Katana, il n’enverrait pas un de ses minables chiens chiens tel que toi pour le récupérer. Sa doit être frustrant d’être le pion d’un homme faible et trouillard même pas capable de faire face à une fille tel que moi.

-C’est plutôt parce que tu es tellement insignifiante qu’il ne veut pas se fatiguer pour toi. Mais je dois avouer que tu as du culot de me parler ainsi.

-Pauvre fou… si j’ai ce Katana et pas ton maître crois-tu réellement que je suis si insignifiante que cela ?

L’homme sourit à Ryoko et réfléchit un instant, elle ne lui laissa pa le temps de trouver une réponse et enchaine avec une autre question.

-Mais dis moi, ton maître à ce blason comme tatouage n’est ce pas ?

Elle lui montra le dragon gravé sur le manche du Katana, l’homme s’approcha un peu et le regarda attentivement avant d’hocher la tête d’une façon affirmative. Ryoko continua alors :

-Comment se fait-il qu’il est ce tatouage ? Qui est-il et pourquoi veut-il autant ce Katana ?

-Non mais tu ne crois pas que je vais te répondre quand même ? Se serai trop facile ! A mon tour de te poser une question, qu’à tu d’exceptionnel pour que Akihiro tombe si fou amoureux de toi et que mon maître me demande de t’épargner ?

Un sourire apparu sur le visage de Ryoko, Daichi venait de faire sa première erreur : avouer qu’il ne la tuera pas, alors qu’elle n’hésiterait pas un seul instant à le réduire en miette s’il le faut. Mais elle ne dit rien de tout cela et répondit à sa question. Sa réponse fut quelque peu vulgaire.

-Faut croire que sa les excitent une fille capable de les battre

Daichi éclata de rire et repensa à tout se que Akihiro lui avait dit sur elle. Souvent il n’avait pas crut le jeune homme, pensant qu’il exagérait, il pensait qu’elle ne pouvait avoir un tel caractère à mi-chemin entre l’agressivité, la folie, la froideur et l’absence totale de peur. Mais il commençait à y croire, bien qu’il se disait que tout cela n’était qu’une façade et que la jeune fille agissait ainsi simplement pour cacher ses points faibles. Mais il commençait à en avoir marre de cette petite discussion, il avait promit de ramener vite le Katana et il perdait du temps. C’est alors qu’il se dit que s’il ramenait Ryoko à son maître en plus du Katana il aurait peut-être une prime. Cette idée lui plus bien. Il sortit un pistolet et le pointa sur le front de Ryoko.

-Alors tu me le donne ce Katana ou je te mets une balle dans la tête ?

-Tu n’avais pas dit n’avoir pas le droit de me tuer ?

-Exacte, alors si tu ne me le donne pas c’est lui que je tue.

Il pointa cette fois son arme sur la tête de Hiro.

* Nombre de messages : 31 Date d'inscription : 16/02/2007

Hiro ne perdit pas son sang froid et une fois debout, il ne s'avoua pas vaincu pour autant car après tout il avait reçu l'enseignement du grand maître Haizawa en personne... Il se demandait tout de même comment allait réagir Ryoko s'il venait à disparaître et la jeune fille fut prise par un moment d'hésitation...

- Ne l'écoute pas Ryoko...Fais ce que tu as à faire, ne t'occupes pas de moi...

Daichi s'approcha de Hiro, l'attrapa par le coup, se placa derrière lui et lui pointa à bout portant son arme sur l'arrière de sa tête; c'est alors que le jeune homme répéta:

- Ryoko ne réfléchis pas..même si je dois y laisser ma vie je le ferai..tu dois protéger ce katana peu importe le reste...

La jeune fille semblait de plus en plus hésitante et au moment où elle semblait avoir pris une décision, Hiro se retourna face à son ennemi, lui prit sa main et la lui broya d'un geste rapide, afin qu'il lache son marche; un coup de feu jaillit du revolver et la balle fit un trou dans la baie vitrée... Une fois l'arme à terre, Hiro en profita pour renvoyer un coup de pied bien placé dans le visage de Daichi, qui fut propulsé sur la porte d'entrée.
L'homme saignait du nez et tenait sa main sur celui-ci; puis il ouvrit la porte et partit sans la refermer; c'est alors que Hiro décida de suivre sa trace et s'engagea dans une course poursuite.

Le colocataire de Ryoko sortit de sa chambre, effrayé après avoir entendu le coup de feu; Ryoko ramassa le revolver et décida de suivre les deux hommes et les poursuivit sans donner aucune explication à son collocataire.

La course fut longue et bourrée d'obstacles; puis après avoir traversé de nombreuses ruelles et routes et bousculé de nombreux piétons, Hiro avait finalement réussi à intercepter le fuyard et le plaqua au sol.

- Je pensais que tu courrais plus vite que ça Daichi...Au cas où tu l'aurais oublié, j'ai suivi le même enseignement que ton maître, ce qui fait que tu ne me battra jamais aussi facilement que tu le pensais.

Daichi essaya de se débattre, mais Hiro le tanait par une prise immobilisante au sol; l'homme se débattu mais ne put pas s'enfuir encore une fois; c'est alors que Ryoko arriva, prise de rage, elle pointa le flingue sur la tampe de Daichi et Hiro le menaça:

- Dis moi où il se cache, j'aimerai lui parler.

Daichi lui répondit, un peu assomé:

- Je ne le trahirai pas...allez au diable!

Hiro perdit patience et décida d'employer la technique du bluff:

- Nous on est pas oblijé de te garder en vie alors que tu meures de notre main ou la sienne ca ne changera rien pour toi!Mènes nous à lui!

La main de Ryoko tremblait et à n'importe quel moment elle pouvait appuyer sur la détente...Puis Daichi eut soudainement un moment de fou rire ironique.

- Vous ne pourrez pas le battre..Il possède les deux autres katanas et il ne lui manque plus que celui-là pour devenir le combattant ultime...

Ryoko eut soudainement un flash et s'aperçut qu'elle avait oublié le katana dans l'appartement...

Ryoko laissa tomber le revolver au sol et partit en courant jusqu’à l’appartement. Elle courut aussi vite qu’elle pu. La porte de l’appartement toujours ouverte elle s’engouffra dans celui-ci et chercha partout dans le salon le Katana, en vain. C’est alors qu’elle entendit la porte d’entrer claquer derrière elle. Elle fit volte face et se retrouve nez à nez avec un homme imposant qu’elle ne connaissait pas. Celui-ci tenait le Katana dans ses mains et le lui montra.

-Tu prends bien peu soin de ton Katana Ryoko et moi qui pensait que tu serais prête à tout pour lui… Tu me déçois… Il a été si facile de le prendre…

-Rend le moi ! tout de suite ! Lui lança Ryoko dans excès de rage.

L’homme lui sourit et la regarda de la tête aux pieds. Après un long silence pendant lequel ils s’observèrent l’un l’autre l’homme tourna le loquet de la porte, les enfermant ainsi tout les deux dans l’appartement.

-Je possède les 3 Katanas maintenant Ryoko, je t’en remercie.

-TU VA MOURIR !!!

Ryoko se jeta sur lui et enchaîna les différents coups à une vitesse impressionnante. La façon dont elle c’était battu tout à l’heure avec Akihiro était médiocre comparer à la façon dont elle se battait maintenant. Ses coups étaient rapides, précis et puissants. Pourtant l’homme en évita la plupart et ceux qui l’atteignirent semblaient ne rien lui faire. Chose étrange, il se défendait mais ne faisait pas le moindre geste contre elle, il n’essayait pas de l’attaquer.

Ryoko s’arrêta alors et le fusilla du regard. L’homme lui sourit gentiment et après un instant pendant lequel les deux adversaires s’observèrent à nouveau il alla tranquillement s’asseoir sur le canapé. Il regarda Ryoko de la tête aux pieds, laissant un long silence. Il baissa ensuite les yeux sur le Katana, il le tourna et le retourna dans ses mains, le regardant sous toutes les coutures. Le silence glaciale qui était installé ne semblait pas le déranger le moins du monde. Ryoko, elle, avait l’esprit qui fonctionnait à toute vitesse, elles se posaient pleins de questions tels que : où était Katsuo, son colocataire ? Pourquoi Hiro n’était pas encore arrivé ? Mais surtout qu’est ce que lui voulait cet homme ? Il avait les 3 Katanas et pouvait la détruire quand il en avait envi ou s’enfuir avec, pourquoi restait-il ici ?

L’homme releva la tête et fixa Ryoko dans les yeux en lui souriant. Il répondit à chacune de ses questions, comme si il avait lut dans son esprit :

-Ne t’inquiète pas pour ton colocataire, je l’ai endormit, lorsqu’il se réveillera il ne se souviendra de rien. Pour Hiro il doit être entrain de se battre avec Daichi, on devrait bientôt voir débarquer le gagnant. Pour se qui est de moi… et de toi…

L’homme se tut, il semblait chercher ses mots. Visiblement il ne savait pas comment tourner sa phrase. Finalement il se leva et s’approcha tout prêt de Ryoko, celle-ci due lever la tête pour le regarda étant assez petite et l’homme relativement grand. Il lui sourit doucement et reprit :

-Je suis le combattant ultime maintenant… j’ai les 3 Katanas… Hors il n’y a aucun plaisir à être aussi fort si on ne partage sa vie avec personne…

Il caressa doucement le visage de Ryoko qui fronça les sourcils, le fusillant du regard, elle recula pour ne plus être à la porter de sa main. L’homme lui fit un petit sourire déçu et s’expliqua :

-Lorsque ton grand-père était mon maître je t’ai vu un jour, dans la cour, entrain de frapper contre un arbre de toutes tes forces… Tu avais les mains en sang et pourtant tu continuais de frapper rageusement… Le soleil commençait à baisser et éclairait magnifiquement bien ton visage… J’ai crue voir un ange… Je t’ai souvent observé sans même qui tu ne connaisses mon existence… Belle, forte, avec un grand caractère et une exceptionnelle force mentale… J’ai juré de devenir le plus fort, pour toi… Pour te protéger…

Ryoko qui sentait la colère monter en elle au fur et à mesure des paroles de l’homme ne pue alors plus se retenir et le coupa froidement.

-Je n’ai nullement besoin de toi pour me protéger ! Ni de toi, ni de personne ! Tu me vole mon Katana et espère que je t’accorde mon amour ? Tu es totalement stupide ! Mais merci ! je sais comment récupérer mon Katana maintenant !

Elle se dirigea rapidement vers la cuisine et prit un gros couteau de boucher qu’elle se plaça sous la gorge. Elle était visiblement bien décider à se trancher la gorge si il ne lui donnait pas le Katana. L’homme s’approcha calmement d’elle et se mit tout prêt d’elle, il était à peine à quelques centimètres d’elle. Il lui fit un petit sourire et lui murmura un « désoler… je ne peux te laisser faire… » Et il lui assaini un gros coup à la tête qu’elle ne put éviter, elle perdit aussitôt connaissance, laissant tomber au sol le couteau. Il la rattrapa avant qu’elle ne s’écroula au sol. Il la serra dans ses bras et soupira avant de la porter. Il revint dans le salon pour la poser sur le canapé au moment ou la porte d’entrer vola en éclata. Il se retrouva nez à nez avec Hiro, Ryoko inconsciente dans ses bras.

* Nombre de messages : 31 Date d'inscription : 16/02/2007

Hiro était arrivé juste à temps pour sauver Ryoko et fut très surpris de retrouver son ancien rival alias Ebizo Akimoto, face à lui.

- Celà fait longtemps Ebizo...Qu'est-ce que t'es venu faire ici?

Ebizo, tenant Ryoko dans ses bras, regarda Hiro et lui répondit en souriant:

- Je savais que nos chemins se croiseraient à nouveau Hiro...Je constate que tu as vaincu Daichi, mon meilleur apprenti...

- Je n'ai pas eu beaucoup de mal à prendre le dessus sur lui, bien que je l'imaginais plus fort que ça, mais je l'ai sous estimé...autant que toi je t'ai surestimé à l'époque...

Ryoko demeurait toujours inconsciente et le ton de Hiro devint plus dur:

- Qu'est-ce que tu lui as fait ?! J'espère pour toi qu'elle n'est pas...

- Ta copine est juste évanouie...Mais maintenant toi et elle vous ne m'êtes de plus aucune utilité, mais avant de vous éliminer, je dois t'avouer que j'ai eu beaucoup de mal à vous retrouver; même avec toutes mes relations dans le pays je n'ai pas réussi à mettre la main sur vous; c'est pourquoi j'ai été obligé de me servir d'un ancien élève de Haizawa, facilement corruptible...Ce fameux Akihiro...

- Je vois que tu es très futé... lui avoua Hiro en soupirant .

- Ne crois pas que c'était facile pour moi de retrouver votre trace, mais en fait si j'ai bien compris, Haizawa vous a transmis à toi et Ryoko un plan avec une heure précise où vous deviez vous retrouver n'est-ce pas...? Il n'avait que confiance en vous deux et c'est pourquoi vous étiez les deux seuls à obtenir ces plans; ce qui fait que celui de Akihiro était faux depuis le début...C'est moi qui lui ai refilé cette photo floue de ce monument avec les mêmes éléments que sur vos plans, ce qui lui a permis de vous retrouver.../b]

Hiro eut du mal à comprendre et regarda son ennemi avec des yeux exhorbités; puis il reprit:

- tu veux dire que c'était un coup monté ?! Mais comment...?!

- Pas tout à fait...en fait si Haizawa voulait que toi et Ryoko vous vous rencontriez à cette date, heure et emplacement précis, c'était pour une unique raison; en effet, Haizawa était l'un des descendants des 15 samourais et donc l'un des seuls à connaître le secret que renferme ce monument et la clé qui permet de l'ouvrir... C'était pour cette raison que j'étais venu le trouver à l'époque où je t'ai rencontré chez lui...Mais il ne voulait rien me dire et peu de temps après ton départ je suis partie aussi lui laissant la vie sauve car j'avais besoin de lui vivant à cetté époque; puis à force de l'espionner, j'ai appris qu'il avait une petite fille et quand il lui avait remis le katana, je suis arrivé trop tard car Ryoko était déja loin et Haizawa c'était donné la mort pour protéger ce secret...Il a profité de son cancer du poumon pour en finir définitivement...C'est pour celà qu'il fallait que je retrouve Ryoko à tout prix et je me suis donc servi de Akihiro qui était élève en même temps qu'elle; c'est comme ça que je l'ai rencontré et il m'a tout raconté sur Ryoko...

Hiro marqua un silence et reprit:

- je vois... Et donc si j'ai bien compris tu devais te retrouver devant ce monument au même moment que nous n'est-ce pas?

- Et vous êtes arrivés trop tard bande d'idiots! vous avez tout fait échoué!

- Comment ça? qu'est-ce qui devait se produire?

Eriko marqua une pause, lança un petit sourire ironique à Hiro et poursuivit:

- D'après la légende, tous les 10 ans, un certain jour, à une certaine heure se produit une sorte de miracle sous ce monument et ce jour c'était aujourd'hui et maintenant il va falloir attendre les 10 prochaines années avant de découvrir ce secret que seul les samourais connaissaient ainsi que leurs descendants et il se trouve que Haizawa était le dernier descendant de la lignée des 15 samourais mais grâce au ciel la lignée n'est pas encore éteinte...

Il se mit à regarder Ryoko et continua en la regardant:

- Ryoko est la petite fille de haizawa et donc la dernière de la lignée des 15 samourais..elle connait forcément le secret et j'ai besoin d'elle vivante pour qu'elle nous guide jusqu'à la vérité...

- Elle ne sait rien sur ce monument sinon elle m'en aurait déja parlé ! Elle tient à ce katana plus que tout...

- On va très vite le savoir...Mais si te mets en travers de mon chemin je serai sans pitié cette fois Hiro !

[b]- Dis-moi juste encore une chose...Est-ce que ce secret a un lien avec les 3 katanas restants ?Tu dois avoir une autre idée en tête en plus de devenir le guerrier ultime...je me trompe ?

Eriko ne répondit pas tout de suite et lorsqu'il s'apprêtait à parler, Ryoko commençait à se réveiller...

Ryoko remua un peu et ouvrit les yeux, Ebizo la fixait et lui fit un petit sourire. Visiblement il voulait continuer de lui faire croire qu'il s'interressait à elle dans l'espoir de la faire parler. Mais celle-ci n'en avait strictement rien à faire de lui et ne lui accorde pas la moindre petite pointe de confiance. Elle se débattu un peu pour qu'il la repose au sol. Lorsque se fut fait elle alla rapidement aux côtés de Hiro, loin de Ebizo. Elle les regarda tour à tour, se demandant se qu'il était entrain de se passer.
Elle vit alors quelque chose briller derrière Ebizo, sur le canapé et découvrit que c'était son katana. Elle courut rapidement jusqu'au canapé et le récupéra. Elle sortit tout de suite la lame du fourreau et se mit en garde. Cela ne semblait pas inquiéter le moins du monde Ebizo qui n'avait même regardé se qu'elle faisait, il continuait de fixé Hiro dans les yeux. Elle revint lentement prés de Hiro, foudroyant Ebizo du regard d'un air particulièrement méchant. En voyant son regard Ebizo rit un peu.

- Allons, allons, ne me regarde pas ainsi Ryoko.

- je te regarde comme j'en ai envie... murmura-t-elle limite dans un grognement.

Il lui sourit d’un air charmeur avant de reposer son attention sur Hiro.

-Mais dit moi Hiro, tu es tout proche d’un des Katana les plus précieux du japon, dans les mains d’une gamine que tu peux facilement battre je pense, elle garde un grand secret capable de faire de toi l’homme le plus riche et le plus puissant du monde des arts martiaux et tu ne fais pas le moindre mouvement pour que cela se réalise ?

Ryoko les regarda tour à tour sans comprendre, c’était quoi cette histoire de secret qu’elle gardait ? Elle ne gardait aucune secret, enfin si, mais pas de secret capable de rendre quelqu’un riche et puissant. Mais elle s’éloigna un peu de Hiro, méfiante, allait-il la trahir pour récupérer le Katana et essayer d’apprendre ce mystérieux secret ? Ne connaissant pas la réponse à cette question elle se plaça entre les deux jeunes hommes. Ebizo lui tendit alors la main pour l’inviter à le rejoindre :

-Viens avec moi Ryoko, je ne te ferai pas de mal et jamais je ne te trahirai moi, je le jure sur ma propre tête.

Ryoko lança un grand coup de Katana en direction de la main de Ebizo qu’il retira juste à temps, la lame frôla de peu ses doigts.

-Plutôt mourir que de te faire confiance et ta tête va tomber alors ça ne sert a rien de promettre dessus, ça n’a aucune valeur…

-Et Hiro, tu peux lui faire confiance à lui tu crois ?

-Certainement bien plus qu’à toi !

-Alors pourquoi a-tu pris tes distances avec lui ?

Pour lui donner tord elle se rapprocha de Hiro, elle n’avait pas une confiance total en lui mais savait au moins que dans cette situation et vu à quel point il détestait Ebizo il ne pouvait que être de son côté. Mais à peine fut-elle revenu prêt de Hiro que Ebizo les attaqua en même, un combat acharner commença entre Hiro et Ryoko contre Ebizo. Au fur et à mesure du violent combat Ebizo interrogeait Ryoko.

- Que referme ce monument Ryoko ?! Quel est le secret que t’a transmit ton grand-père ?! REPOND MOI !!

Il s’énervait en la questionnant et plus il s’énervait plus il semblait être facile que les coups l’atteignent. Au fur et à mesure du combat Ryoko observait Hiro du coin de l’œil, elle devait alors bien avouer qu’il était plus fort qu’elle. Elle lui lança le Katana qu’il attrapa au vol pour qu’il puisse faire plus de dégât à Ebizo avec.

* Nombre de messages : 31 Date d'inscription : 16/02/2007

Hiro prit le katana, le pointa sur Ebizo et le menaça:

- C'est entre toi et moi Ebizo! Tant que je serai en vie le secret des 15 samourais sera préservé à jamais !

Ebizo se tenait très droit devant Hiro, très confiant et lui répondit:

- La seule chose que je sais sur ce secret c'est qu'il renfermerait des détails important sur l'origine de ces katanas et donc également sur l'orgine des samourais...C'est donc indispensable pour moi de connaître tous ces détails pour devenir le combattant ultime...mais seule Ryoko peut m'aider à élucider ce mystère et de me procurer la clé de ce monument...

Ebizo marqua une pause, baissa ses yeux et deux secondes plus tard il releva son regard méchant sur Hiro en lui criant:

- Et personne ne m'empechera d'accomplir mon rêve ! Tous ceux qui se dresseront face à moi gouteront à la force ultime...Veux-tu avoir cet honneur Hiro...?

Ryoko resta au fond de la pièce, silencieuse à admirer la scène et espérait que Hiro remporterait le combat qui s'annoncait sans pitié; Hiro fronça les sourcils, mit le katana en position d'attaque et rétorqua d'une voix calme à son ennemi:

- Tu ne me fais pas peur Ebizo...J'ai tout ce qu'il faut en moi pour te battre...

- tu me parais bien sûr de toi...Montre moi ce que tu as dans le ventre Hiro !

Puis Ebizo attaqua Hiro le premier en lui fonçant dessus avec un coup de pied retourné bien placé, mais Hiro esquiva son attaque et se retrouva derrière Ebizo et au moment où il voulu lui utliser son katana, Ebizo lui aggripa son poignet et le serra jusqu'à ce que Hiro lachâ le katana.
Une fois fait, Ebizo envoya un coup de poing sur le visage de Hiro, qu'il esquiva à nouveau et ce fut une série de coups de poings et et coups de pieds qui suivait...
Les 2 adversaires encaissaient presque autant de coups l'un que l'autre et Hiro était très résistant face à son ancien rival.

Quelques minutes plus tard, le combat prit fin et les 2 ennemis étaient essouflés et saignaient un peu de partout sur le visage..Ebizo n'en revenait pas que quelq'un pouvait lui tenir tête; puis fou de rage, il seprécipita sur Ryoko et lui pointa son katana sous la gorge de la jeune fille...

- Si tu fais un geste Hiro...Je l'égorge...

Hiro savait qu'il avait besoin d'elle vivante donc il ne le prit pas au sérieux:

- Il te la faut vivante pour devenir le combattant ultime si ma mémoire est bonne...nan?

- Peut-être bien...Mais si elle meurt le secret sera à jamais enfoui et tu auras perdu une alliée et je pense amie précieuse n'est-ce pas...? Et dans ce cas on serait tous les 2 perdants...Ca serait bête d'en arriver là hein ?

- Tu tiens trop à devenir le combattant ultime je sais que tu le ne la tueras pas...

- Tiens-tu vraiment à tenter le diable Hiro...?

Ryoko restait silencieuse et impossible de savoir ce qu'elle pensait à ce moment même où elle était retenue prisonnière des mains de Ebizo; celui-ci rajouta:

- Maintenant Ryoko si tu veux rester en vie pour protéger ce katana comme tu l'as promis à ton grand-père il va falloir que tu me dises tout sur le secret des 15 samourais...

Hiro ne broncha pas et laissa Ebizo interroger Ryoko; le jeune homme savait que Ryoko était une battante et qu'elle ne se laisserait pas faire facilement...

Elle le fixa droit dans les yeux et lui fit un sourire, se moquant ainsi de lui. Ebizo appuya la lame sur son cou, à l'endroit exacte où elle était déjà blessée, rouvrant la plaie qui se mit à saigner. Son sourire disparu de son visage mais aucun signe de douleur n'était visible. Elle croisa les bras, montrant qu'elle ne voulait pas lui livrer le secret. Ebizo appuya plus fort la lame sur son cou la faisant saigner plus abondamment. C’est alors que Ryoko eut une idée.

-Enlève ta lame de mon cou et je parlerai…

Ebizo s’exécuta, Ryoko s’éloigna de lui avec sa main sur son cou. Elle lança un regard à Hiro espérant qu’il comprendrait par celui-ci qu’il devait lui faire confiance, qu’elle savait se qu’elle faisait. Elle reposa ses yeux sur Ebizo qui attendait toujours.

-Je vais te conduire au monument et te livrer le secret là bas. Mais on ne peut aller dans le parc en sangs, allez tout les deux vous laver un peu le visage…

Elle les laissa alors en plan et partit dans la salle de bain où elle s’enferma. Pendant que les deux jeunes hommes se lavaient le visage chacun leur tour le visage à l’évier de la cuisine Ryoko se désinfecta sa plaie au cou et mit dessus une compresse. Elle se changea entièrement puisque ses vêtements étaient aux aussi pleins de sangs et se mit une jupe longue bleue foncé avec un débardeur de la même couleur. Elle s’attacha les cheveux laissant son tatouage dans la nuque alors totalement visible par tous. Dès qu’elle avait mit ses pieds dans cet appartement elle avait cachée une arme dans chaque pièce et récupéra donc derrière le lavabo un sabre de petite taille qu’elle accrocha le long de son mollet. Elle sortie de la salle de bain et alla dans sa chambre où elle récupéra une série de shuriken se trouvant dans une anodine petite sacoche qu’elle accrocha à sa taille. Elle alla ensuite vérifier que Katsuo dormait toujours avant de revenir dans le salon. Ebizo commençait visiblement à s’impatienter et lui en fit la remarque :

-Ah ba enfin ! ce n’est pas trop tôt ! en route !

A peine avait-il finit sa phrase qu’il était debout et s’avançait vers la sortie. Ryoko et Hiro le suivirent et ce jusqu’au parc, devant le monument. Les deux garçons la regardèrent alors, attendant qu’elle parle. Elle vérifia aux alentours qu’il n’y avait personne, par chance ils étaient au milieu de la nuit et donc seuls. Elle récupéra son Katana que tenait Hiro à la main et escalada le monument. Hiro et Ebizo l’observaient, sans comprendre se qu’elle faisait, ils devaient d’ailleurs la prendre un peu pour une folle. Arrivée au milieu du monument elle chercha un moyen de monter jusqu’à son sommet mais la surface était entièrement lisse, aucune prise n’apparaissait.

-Hiro ! vient m’aider s’il te plait !

Celui ne se fit pas prier et gravit le monument jusqu’à sa hauteur. Elle le fit se mettre accroupit et monta debout sur ses épaules elle fermât les yeux et écarta ses bras de chaque côté pour avoir un meilleur équilibre avant de lui demander de se relever doucement. Elle faillit à plusieurs reprises perdre son équilibre mais réussit à rester en place. Elle put monter sur le haut du monument et y découvrit une fente en son sommet, mais au lieu de s’occuper de cette fente elle sortit rapidement ses shuriken les plaçant entre chaque doigts et les lança un à un sur Ebizo de toute ses forces et avec une grande précision. Celui-ci ne s’y attendant pas se prit les 3 premiers en pleins dans le torse, il en évita quelque uns des suivants mais s’en prit tout de même un dans la jambe et un autre dans le bras. Sous la douleur il due mettre un genou au sol un instant mais se releva rapidement et commença à gravir le monument pour se battre avec Hiro, le seul qui lui était possible d’atteindre. Ryoko releva sa jupe pour détacher son sabre qu’elle lança à Hiro.

* Nombre de messages : 31 Date d'inscription : 16/02/2007

Le combat final entre Hiro et Ebizo était lancé; les deux adversaires étaient bien déterminés à prendre le dessus l'un sur l'autre:

- Tu ne m'auras pas cette fois Ebizo, tu ne seras pas le guerrier ultime tant que je serai en vie !

- Ne me tiens pas tête tu ne peux pas me battre Hiro !

Ebizo poussa Hiro d'un coup de pieds en bas du monument, mais celui-ci réussi à s'y raccrocher avant de toucher de sol; puis Ebizo remonta pour rejoindre Ryoko au sommet...
Une fois en haut, Ebizo essaya d'atteindre Ryoko, mais la jeune fille se débattait; c'est alors que Hiro utlisa son sabre pour l'envoyer sur la jambe de Ebizo; ce dernier poussa un cri et retomba au même niveau que Hiro. Un nouveau combat acharné va débuter...

- Tu me paieras ça Hiro ! Cria Ebizo fou de rage

Hiro envoya un coup de poing à son rival qui le propulsa en bas du monument; puis Hiro le rejoint et les 2 adversaires se battèrent désormais à terre...Ebizo était très affaibli par sa blessure à la jambe, mais il arrivait encore à se battre.
Quelques minutes plus tard, Hiro se retrouva par terre et Ebizo le tenait avec sa jambe appuyée sur le torse de Hiro et de plus Ebizo tenait le sabre pointé sur la tête de Hiro...

- C'est terminé maintenant Hiro...

Hiro reta immobilisé, tandis que la main de Ebizo descendit petit à petit; puis Ryoko lui lança son dernier shuriken dans la main où il maintenant le sabre, laissant celui-ci tomber juste à cté de Hiro; le jeune en profité pour frapper Ebizo avec ses jambes liés en plein ventre...le rival de Hiro fut ejecté contre la paroie du monument assez violemment et celui-ci perdit conscience...Hiro avait gagné.

Hiro se releva et alla rejoindre Ryoko au sommet et une fois en haut, la jeune fille fit une démonstration à Hiro en lui montrant que le katana servait de clé et elle enfonca le katana dans la fente du monument prévu à cet effet et les deux personnages étaient obligés de descendre; Hiro arrivé sur le sol en premier et rattrapa Ryoko dans ses bras...Celle-ci le fixait droit dans les yeux et lui fit un sourire émouvant, comme pour le remercier de tout ce qu'il avait fait pour elle...Puis Hiroet Ryoko s'échangèrent un baiser....^^

On pu voir ensuite des documents au sommet de ce monument; il s'agissait du secret du monument dont voulait s'emparer Ebizo... Hiro reposa Ryoko qui alla chercher ces documents et en redesendant Hiro lui demanda:

- Dis-moi Ryoko, comment cela se fait-il que tu as fais comme si de rien n'était lorsqu' l'on est venu la première fois devant ce monument pour trouver des indices...?

Ryoko lui sourit gentiment avant de lui expliquer la raison de son silence et de sa parfaite comédie de celle qui ne savait rien.

-Il y avait Akihiro, je n’allais pas partager le secret des samouraïs avec lui et je n’avais pas encore très confiance en toi alors j’ai fais semblant de ne rien savoir.

Hiro regarda le Katana de Ryoko puis les deux Katana de Ebizo, il semblait se demander pourquoi elle connaissait la façon d’ouvrir ce monument et pas Ebizo alors qu’il possédait aussi des Katana. Sans attendre sa question elle alla récupérer son Katana et prit également les deux Katana de Ebizo. Elle mit les trois lames les unes au dessus des autres devant les yeux de Hiro pour qu’il les regarde attentivement. On pouvait voir sur sa lame d’étranges et profondes gravures qui n’étaient pas présentes sur les autres lames. Elle lui expliqua la signification de ses gravures.

-Ebizo n’avait pas le bon Katana, c’est pour cela qu’il n’a jamais apprit comment ouvrir ce monument, même par ceux à qui il les a volé, seul les possesseurs de MON Katana ont connu ce secret. Mon Katana est le plus précieux de tous, c’est le seul capable d’ouvrir ce monument.

C’est alors que, sans s’y attendre Ryoko se fit attaquer par Ebizo alors qu’elle lui faisait dos. Il la tenais fortement et essayait de lui briser les os. Ryoko, qui n’avait plus que ses mains de libre fit tourner les trois Katana entre ses doigts pour les retourner et mettre les lames en direction du corps de Ebizo derrière elle. Elle enfonça les trois lames en même temps dans le ventre du jeune homme qui poussa un hurlement de douleur et la lâcha. Elle fit volte face et lui fit une grand entaille dans le cou, comme celle qu’elle avait elle-même, pour se venger. Ebizo tomba lourdement au sol, inconscient.

Ryoko ramassa les trois fourreaux et y rangea délicatement les trois lames respectives dedans. Elle tendit les deux Katana de Ebizo à Hiro.

-je n’ai besoin que du mien, garde les deux autres.

Elle s’approcha doucement de lui, le regardant dans les yeux et l’embrassa tendrement. Elle lui prit ensuite la main et le tira pour qu’il la suive. Ils retournèrent dans l’appartement de Ryoko qui était… en bordel ! Elle posa son Katana sur le comptoir et les documents des samouraïs sur la table basse.

-Regarde se qu’ils disent pendant que je fais un peu de ménage…

Elle se mit en hâte à tout ranger soigneusement, la pièce redevint normale au bout de quelques minutes. Elle alla ensuite dans la chambre de Katsuoa et découvrit celui-ci assit à son bureau entrain de travailler, visiblement il ne se rappelait de rien et n’était pas sortie de sa chambre ne pouvant ainsi pas voir le désordre. Ryoko ressortit silencieusement de sa chambre, Katsuo ne l’ayant pas remarqué et retourna dans le salon. Elle s’assit dans le canapé à côté de Hiro et regarda les papiers par-dessus son épaule.

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